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Chronique de concert Liz McComb
Vendredi 22 novembre 2024 : 6714 concerts, 27230 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Liz McComb
L'église St Sulpice qui est classée Monument Historique se situe dans le 6ème arrondissement de Paris. D'extérieur, elle est très belle et impressionnante, que dire de l'intérieur, très grande, un plafond très haut, ce lieu historique est magique. C'est donc dans ce cadre exceptionnel que nous nous trouvons pour assister au concert d'une très grande dame du gospel, Liz McComb.
Rappel des faits : Liz est une des plus célèbres chanteuses de Gospel Spirituals, on la surnomme "La pasionaria du gospel". Cette américaine, née dans l'Ohio, vit entre Cleveland et Paris. Sa voix unique, son ouverture musicale l'amènent à reprendre des grands classiques du jazz et les incontournables de la chanson française comme Edith Piaf mais pas seulement. Compositrice, pianiste, elle est fidèle à la tradition culturelle et musicale afro-américaine et par ses nombreux voyages à travers le monde, elle est devenue une des plus belles héritières de cette famille musicale.
Aux alentours de 21h, c'est un peu la cohue à l'entrée, le public s'arme de patience mais tout finit par rentrer dans l'ordre à 21h30, une fois tous les spectateurs à l'intérieur. C'est vrai qu'on n'a pas trop l'habitude de voir ce genre de public aux concerts que nous suivons habituellement. Un public plutôt âgé et aisé financièrement, on ressent pas mal, d'ailleurs, ce petit côté bobo et friqué notamment chez les trentenaires, les quadras. Niveau presse, entre le Parisien, le Figaro, la Vie du Rail, ConcertAndCo tranche un peu mais c'est cela qui est bon. Faut dire que l'église se situe dans un quartier aisé et que par le style, la connexion à la religion, on trouve beaucoup de monde qui, justement, n'est pas du même monde que nous. C'est ce qui fait le charme et le côté atypique de la soirée. On espère juste à ce moment là que Liz nous transportera dans son univers, inconnue pour nous, avec charme et talent. On est prêt, en tout cas à frissonner de plaisir.
21h40, environ mille personne sont installés sur des chaises et voit arriver la star de la soirée vêtue d'un magnifique ensemble. Liz s'assoit au piano et commence en douceur. Elle est accompagnée d'un bassiste qui de temps à autre, jouera également de la contrebasse. Un musicien viendra quelques instants plus tard la remplacer momentanément au piano ce qui donnera l'occasion à l'artiste de se consacrer uniquement au chant. Après 40 minutes de douceur et de plaisir à entendre sa voix exceptionnelle et puissante parfois sans micro, arrivent sur scène 4 jolies choristes. Le gospel prendra le pas à ce moment là sur la soul music.
D'évidence, c'est le chant qui est à l'honneur ce soir et pendant 30 minutes, c'est bien du gospel qu'on entend là, pas de doute à avoir. C'est beau, riche et unique, même si on ne prend pas un plaisir immense simplement par le fait que ce n'est pas nôtre univers de prédilection et puis sans doute qu'on n'est pas assez croyant... Le gospel est tellement lié à la religion, à Dieu, qu'il est difficile de rentrer dedans si on n'a pas cette éducation, en tout cas, c'est mon opinion.
A 22h50, les filles quittent la scène et après un petit solo de contrebasse, Liz enchaîne au piano/voix avec bien sûr un orgue en fond. On ressent parfois un vrai plaisir qui nous arrive aux oreilles. Son public est discret mais bien présent et semble apprécier le spectacle offert dans un esprit quasi religieux. On aurait par contre apprécié davantage de morceaux plus puissants, plus entraînants pour faire en sorte de voir le public debout chantant comme dans les films du genre. Ce qui ne fut pas le cas ce soir, à par à quelques exceptions près ou comme on dit, c'est parti en live mais personne debout, dommage, ça vient peut-être du lieu, qui sait..... Liz, elle, est très proche de son public, de ses choristes qui reviennent sur le coup des 23h20. On voit bien qu'elle aime cela, que c'est toute sa vie, qu'elle a un besoin extraordinaire de partager, de communier, il faut la voir prendre la main d'une de ses chanteuses et leur regard, yeux dans les yeux, quand elles chantent ensemble. Un peu plus de minuit et Liz McComb finit son délicieux show par un bel hommage de son public à son artiste tant aimée.
Après, comme on dit, il en faut pour tous les goûts, l'humanité regorge de toutes ces différences et même si, elle ne nous à pas totalement convaincue, nous les néophytes, dans son domaine, elle est merveilleuse et sans aucun doute, une des plus grandes.
Remerciements
iWelcom Promotion Agency
Henry Schmidt
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Rappel des faits : Liz est une des plus célèbres chanteuses de Gospel Spirituals, on la surnomme "La pasionaria du gospel". Cette américaine, née dans l'Ohio, vit entre Cleveland et Paris. Sa voix unique, son ouverture musicale l'amènent à reprendre des grands classiques du jazz et les incontournables de la chanson française comme Edith Piaf mais pas seulement. Compositrice, pianiste, elle est fidèle à la tradition culturelle et musicale afro-américaine et par ses nombreux voyages à travers le monde, elle est devenue une des plus belles héritières de cette famille musicale.
Aux alentours de 21h, c'est un peu la cohue à l'entrée, le public s'arme de patience mais tout finit par rentrer dans l'ordre à 21h30, une fois tous les spectateurs à l'intérieur. C'est vrai qu'on n'a pas trop l'habitude de voir ce genre de public aux concerts que nous suivons habituellement. Un public plutôt âgé et aisé financièrement, on ressent pas mal, d'ailleurs, ce petit côté bobo et friqué notamment chez les trentenaires, les quadras. Niveau presse, entre le Parisien, le Figaro, la Vie du Rail, ConcertAndCo tranche un peu mais c'est cela qui est bon. Faut dire que l'église se situe dans un quartier aisé et que par le style, la connexion à la religion, on trouve beaucoup de monde qui, justement, n'est pas du même monde que nous. C'est ce qui fait le charme et le côté atypique de la soirée. On espère juste à ce moment là que Liz nous transportera dans son univers, inconnue pour nous, avec charme et talent. On est prêt, en tout cas à frissonner de plaisir.
21h40, environ mille personne sont installés sur des chaises et voit arriver la star de la soirée vêtue d'un magnifique ensemble. Liz s'assoit au piano et commence en douceur. Elle est accompagnée d'un bassiste qui de temps à autre, jouera également de la contrebasse. Un musicien viendra quelques instants plus tard la remplacer momentanément au piano ce qui donnera l'occasion à l'artiste de se consacrer uniquement au chant. Après 40 minutes de douceur et de plaisir à entendre sa voix exceptionnelle et puissante parfois sans micro, arrivent sur scène 4 jolies choristes. Le gospel prendra le pas à ce moment là sur la soul music.
D'évidence, c'est le chant qui est à l'honneur ce soir et pendant 30 minutes, c'est bien du gospel qu'on entend là, pas de doute à avoir. C'est beau, riche et unique, même si on ne prend pas un plaisir immense simplement par le fait que ce n'est pas nôtre univers de prédilection et puis sans doute qu'on n'est pas assez croyant... Le gospel est tellement lié à la religion, à Dieu, qu'il est difficile de rentrer dedans si on n'a pas cette éducation, en tout cas, c'est mon opinion.
A 22h50, les filles quittent la scène et après un petit solo de contrebasse, Liz enchaîne au piano/voix avec bien sûr un orgue en fond. On ressent parfois un vrai plaisir qui nous arrive aux oreilles. Son public est discret mais bien présent et semble apprécier le spectacle offert dans un esprit quasi religieux. On aurait par contre apprécié davantage de morceaux plus puissants, plus entraînants pour faire en sorte de voir le public debout chantant comme dans les films du genre. Ce qui ne fut pas le cas ce soir, à par à quelques exceptions près ou comme on dit, c'est parti en live mais personne debout, dommage, ça vient peut-être du lieu, qui sait..... Liz, elle, est très proche de son public, de ses choristes qui reviennent sur le coup des 23h20. On voit bien qu'elle aime cela, que c'est toute sa vie, qu'elle a un besoin extraordinaire de partager, de communier, il faut la voir prendre la main d'une de ses chanteuses et leur regard, yeux dans les yeux, quand elles chantent ensemble. Un peu plus de minuit et Liz McComb finit son délicieux show par un bel hommage de son public à son artiste tant aimée.
Après, comme on dit, il en faut pour tous les goûts, l'humanité regorge de toutes ces différences et même si, elle ne nous à pas totalement convaincue, nous les néophytes, dans son domaine, elle est merveilleuse et sans aucun doute, une des plus grandes.
Remerciements
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Henry Schmidt
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Critique écrite le 29 juin 2010 par Lebonair
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