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Chronique de concert LL Cool J
Mardi 5 novembre 2024 : 7119 concerts, 27217 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
LL Cool J
Ce soir il y avait Manu Chao en concert a Prospect Park ... et comme ce concert ci est payant (contrairement a la plupart de la série estivale) j'ai essayé d'obtenir un pass photo officiel pour aller le voir. Pas de bol tous mes mails et fax a Corida (la boite qui le manage) sont restés sans réponse (même pas un petit accusé de réception, ou de réponse automatique genre "je suis en vacances", ou même un "Non pas possible") ce qui est il faut bien l'avouer particulièrement frustrant. Du coup quand je me suis décidé a prendre ma place, c'était bien évidemment complet. Pas grave je l'ai déjà vu a Toulouse puis a Marseille pour deux show superbes mais sensiblement identiques, je vais en profiter pour découvrir un autre artiste de légende, pionnier et inspirateur du gangsta rap (sans pour autant être trop méchant ni irresponsable au point de faire l'apologie des armes a feu comme d'autres terreur) j'ai nommé James Todd Smith plus connu sous le nom de LL Cool J.
Ce grand concert gratuit a lieu non loin de Prospect Park, en plein cœur de Brooklyn, au Wingate Park. Ayant acheté un vélo il y a deux semaines je me frappe tout la 2eme avenue, le Manhattan bridge et l'avenue Flatbush pour arriver une heure après dans les environ. Pour trouver l'endroit exact pas besoin de carte il me suffira de suivre la foule équipée de chaises pliables et de glacières. En arrivant devant le parc bonne surprise la queue est plutôt courte ... ah non il s'agit de la queue VIP ... Je ferai donc le tour du pâté de maison pour me mettre a la fin de la queue (dans laquelle je ne compterai que 5 "blancs" ... dont deux s'avéreront être d'Annecy, les quelques autres blancs présents étant la pour distribuer des tracts pour des candidats au poste de sénateur)
Je mettrai un moment a comprendre leur système de files pas mixtes et arriverai une heure après avoir commencer a faire la queue. Sur la fin on nous fait rentrer très vite vers l'espace fouille ce qui fait que je n'aurai même pas le temps de voir le panneau qui dit "no camera". J'ai sur moi un reflex numérique, un télé 300mm en plus de mon petit automatique habituel. Lorsqu'on me pose la question je dis que j'ai un appareil photo - Désolé c'est interdit vous ne pouvez pas passer - Mais ... mais ... je ne savais pas, je viens de loin et il n'y a pas de consigne ... que voulez vous que je fasse ? - Bon ça va passe. J'obéis assez surpris. Puis un deuxième vigile qui a l'air plus sec. Même question. Même réponse auquel j'ajoute sûrement que je ne m'en servirai pas ... cette fois je n'y crois plus ; je repense a Divine Comedy a Montpellier) et pourtant ça fini par un "Je ne t'ai pas vu" ?!?
En arrivant dans l'enceinte du concert j'aperçois la scène au loin. Sans jeu de mot idiot la pelouse est noire de monde. La gestion de l'espace est faite à l'américaine, c'est a dire avec les gens qui sont parqués dans des carrées limités par des barrières infranchissables (et qu'on en voit pas tout de suite). Du coup on essaie d'avancer (j'ai collé le train aux deux français) au milieu de gens qui ont installé leurs couvertures par terre ou leur fauteuils et qui en on marre de voir des gens passer devant. Ca commence a chauffer un peu (surtout quand je renverse la bière d'un gros baraqué - ça renforce la légère impression d'intrus que j'avais senti dans la queue) et on finit pas trouver un endroit plus calme, très loin de la scène, au milieu de jeunes filles et de leurs mères.
Pendant que nous faisions la queue des DJ se sont succédés pour chauffer le public avec des trucs plus R n' B ce qui m'a plutôt inquiété (peut être aurais-je plutôt du aller redonner une chance aux Flying Luttenbachers qui passaient au Cakeshop ?) et puis vers 21h les écrans géants (heureusement qu'ils étaient la ceux la ! c'est pas comme d'autres) commencent a diffuser une bande annonce pleines de bouts de clips ou films avec LL dont la foule scande les initiales !
Il apparaît et ça démarre. Tout le monde hurle de joie et chante les paroles de tous les morceaux, même les plus jeunes (alors que certains morceaux remontent au début des années 80). Sur les écrans derrière lui, sont diffusés soit ce qui se passe sur la scène (c'est-à-dire LL cavalant d'un coté a l'autre en agitant ses bras, montrant ses muscles ou se léchant les doigts) soit les clips des morceaux qu'il joue. Le mix est très bien fait. Je reconnais quelques morceaux dans cette série de singles comme the djingler baby (go ahead baby) ou le morceau a cause duquel je suis la ce soir : le fameux Mama said knock you out (1990-91 même année que SNAP, Vanilla Ice et MC Hammer). Pour le reste je ne connais pas mais je me régale du dolby surround réalisé par les spectatrices autour de moi.
Il faut dire que le show de LL Cool J s'adresse essentiellement a la gente féminine (ne pas oublier que LL veut dire Lady Loves). Il leur offre des torses pendant son spectacle, les fait monter sur scène sans discrimination, les embrasse (au sens premier) ... Elles se mettent a hurler des qu'un pec' dépasse du marcel distendu (qu'il a révélé en enlevant son t -shirt "Todd Smith"). Entre chaque morceau il fait participer le public a coup de "say yeah" - "yeaaaaaaaah", "say yeah" - "yeaaaaaaaah", "now scream" - "Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii". Lors du morceau "love" (où il danse un slow avec un fille qui a mon avis ne s'en est toujours pas remise) il invitera tout le monde a allumer son portable (et oui les briquets c'est fini) pour un effet assez saisissant.
Au bout de 45 min sentant la fin du show je craquerai et sortirai mon appareil pour prendre quelques photos ratées (a cette distance ça ne compte pas hein ?). Ca n'a pas durée très longtemps mais il y avait une bonne ambiance et puis comme ça je n'ai pas eu le temps de me lasser (ça m'a beaucoup plus plu que Method Man au Dock par exemple) . Je laisserai la pelouse se vider tranquillement faisant un peu plus connaissance avec les deux français (venus à NY pour trouver des artistes reggae à faire tourner en France) et puis me rendrai vers la station de métro devant laquelle j'ai laissé mon vélo. Un rapide échange avec un local me fera partir sur une meilleure impression "where are you from ?" - "France" - "and you came to see LL ?" - "yeah" - (sourire) "Welcome to Brooklyn men"
En remontant Flatbush av je longerai a nouveau Prospect Park et je me guiderai jusque la ou joue Manu Chao grâce au son d'un morceau de la Mano Negra, pour arriver juste quand ce sera bel et bien fini. Apres ce petit détour légèrement inutile je me remettrai en route les Teenage Prayers et Noir Desir m'accompagnant vers Manhattan et jusque dans l'Upper East Side
Ce grand concert gratuit a lieu non loin de Prospect Park, en plein cœur de Brooklyn, au Wingate Park. Ayant acheté un vélo il y a deux semaines je me frappe tout la 2eme avenue, le Manhattan bridge et l'avenue Flatbush pour arriver une heure après dans les environ. Pour trouver l'endroit exact pas besoin de carte il me suffira de suivre la foule équipée de chaises pliables et de glacières. En arrivant devant le parc bonne surprise la queue est plutôt courte ... ah non il s'agit de la queue VIP ... Je ferai donc le tour du pâté de maison pour me mettre a la fin de la queue (dans laquelle je ne compterai que 5 "blancs" ... dont deux s'avéreront être d'Annecy, les quelques autres blancs présents étant la pour distribuer des tracts pour des candidats au poste de sénateur)
Je mettrai un moment a comprendre leur système de files pas mixtes et arriverai une heure après avoir commencer a faire la queue. Sur la fin on nous fait rentrer très vite vers l'espace fouille ce qui fait que je n'aurai même pas le temps de voir le panneau qui dit "no camera". J'ai sur moi un reflex numérique, un télé 300mm en plus de mon petit automatique habituel. Lorsqu'on me pose la question je dis que j'ai un appareil photo - Désolé c'est interdit vous ne pouvez pas passer - Mais ... mais ... je ne savais pas, je viens de loin et il n'y a pas de consigne ... que voulez vous que je fasse ? - Bon ça va passe. J'obéis assez surpris. Puis un deuxième vigile qui a l'air plus sec. Même question. Même réponse auquel j'ajoute sûrement que je ne m'en servirai pas ... cette fois je n'y crois plus ; je repense a Divine Comedy a Montpellier) et pourtant ça fini par un "Je ne t'ai pas vu" ?!?
En arrivant dans l'enceinte du concert j'aperçois la scène au loin. Sans jeu de mot idiot la pelouse est noire de monde. La gestion de l'espace est faite à l'américaine, c'est a dire avec les gens qui sont parqués dans des carrées limités par des barrières infranchissables (et qu'on en voit pas tout de suite). Du coup on essaie d'avancer (j'ai collé le train aux deux français) au milieu de gens qui ont installé leurs couvertures par terre ou leur fauteuils et qui en on marre de voir des gens passer devant. Ca commence a chauffer un peu (surtout quand je renverse la bière d'un gros baraqué - ça renforce la légère impression d'intrus que j'avais senti dans la queue) et on finit pas trouver un endroit plus calme, très loin de la scène, au milieu de jeunes filles et de leurs mères.
Pendant que nous faisions la queue des DJ se sont succédés pour chauffer le public avec des trucs plus R n' B ce qui m'a plutôt inquiété (peut être aurais-je plutôt du aller redonner une chance aux Flying Luttenbachers qui passaient au Cakeshop ?) et puis vers 21h les écrans géants (heureusement qu'ils étaient la ceux la ! c'est pas comme d'autres) commencent a diffuser une bande annonce pleines de bouts de clips ou films avec LL dont la foule scande les initiales !
Il apparaît et ça démarre. Tout le monde hurle de joie et chante les paroles de tous les morceaux, même les plus jeunes (alors que certains morceaux remontent au début des années 80). Sur les écrans derrière lui, sont diffusés soit ce qui se passe sur la scène (c'est-à-dire LL cavalant d'un coté a l'autre en agitant ses bras, montrant ses muscles ou se léchant les doigts) soit les clips des morceaux qu'il joue. Le mix est très bien fait. Je reconnais quelques morceaux dans cette série de singles comme the djingler baby (go ahead baby) ou le morceau a cause duquel je suis la ce soir : le fameux Mama said knock you out (1990-91 même année que SNAP, Vanilla Ice et MC Hammer). Pour le reste je ne connais pas mais je me régale du dolby surround réalisé par les spectatrices autour de moi.
Il faut dire que le show de LL Cool J s'adresse essentiellement a la gente féminine (ne pas oublier que LL veut dire Lady Loves). Il leur offre des torses pendant son spectacle, les fait monter sur scène sans discrimination, les embrasse (au sens premier) ... Elles se mettent a hurler des qu'un pec' dépasse du marcel distendu (qu'il a révélé en enlevant son t -shirt "Todd Smith"). Entre chaque morceau il fait participer le public a coup de "say yeah" - "yeaaaaaaaah", "say yeah" - "yeaaaaaaaah", "now scream" - "Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii". Lors du morceau "love" (où il danse un slow avec un fille qui a mon avis ne s'en est toujours pas remise) il invitera tout le monde a allumer son portable (et oui les briquets c'est fini) pour un effet assez saisissant.
Au bout de 45 min sentant la fin du show je craquerai et sortirai mon appareil pour prendre quelques photos ratées (a cette distance ça ne compte pas hein ?). Ca n'a pas durée très longtemps mais il y avait une bonne ambiance et puis comme ça je n'ai pas eu le temps de me lasser (ça m'a beaucoup plus plu que Method Man au Dock par exemple) . Je laisserai la pelouse se vider tranquillement faisant un peu plus connaissance avec les deux français (venus à NY pour trouver des artistes reggae à faire tourner en France) et puis me rendrai vers la station de métro devant laquelle j'ai laissé mon vélo. Un rapide échange avec un local me fera partir sur une meilleure impression "where are you from ?" - "France" - "and you came to see LL ?" - "yeah" - (sourire) "Welcome to Brooklyn men"
En remontant Flatbush av je longerai a nouveau Prospect Park et je me guiderai jusque la ou joue Manu Chao grâce au son d'un morceau de la Mano Negra, pour arriver juste quand ce sera bel et bien fini. Apres ce petit détour légèrement inutile je me remettrai en route les Teenage Prayers et Noir Desir m'accompagnant vers Manhattan et jusque dans l'Upper East Side
Critique écrite le 08 août 2006 par Pirlouiiiit
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