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Chronique de concert Louis Winsberg et Jaléo
Samedi 23 novembre 2024 : 6572 concerts, 27231 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Louis Winsberg et Jaléo
Si vous êtes amateurs d'expériences musicales rafraîchissantes et métissées, ce groupe est pour vous ! Sept musiciens sur scène : deux chanteurs flamenco, un guitariste flamenco lui aussi, trois percussionistes dont un indien mythique et Louis Winsberg, ancien gratteux du groupe de jazz français Sixun.
Rien à dire sur ce concert, si ce n'est excellent : 1h45 de musique pour 7 morceaux, beaucoup de séances d'impro et une vraie complicité avec le public (j'en veux pour preuve une petite danse improvisée par les 7 musiciens à la fin du concert sur un rythme andalou). Très bon son, dans un cadre intimiste aux sièges cependant un peu inconfortables.
La musique est un doux croisement entre les rythmiques chamarées de l'Inde et le feu flamenco ; c'est un peu surprenant au départ mais à l'arrivée on garde un très bon souvenir. D'autant qu'un des deux chanteurs (qui est une chanteuse en fait) danse dans la plus pure tradition sévillane, en tapant des pieds au rythme de la musique et en envouant le spectateur d'une sensualité aussi trouble que les nuits de la capitale andalouse. L'autre est très bon dans ses vocalises, parfois arabisantes, parfois très espagnoles. Le guitariste flamenco est exceptionnel et vraiment impressionnant à regarder jouer.
La combinaison des percussionistes est elle aussi très sympa. Un gars assis sur une grosse caisse rectangulaire pour les basses (Pïerre, si tu te souviens, comme le percussioniste de John Trudell), un autre gars alternant entre un vibraphone et une petite batterie (quelques symbales, une caisse claire et un tom basse seulement) et enfin l'Indien. Il mérite bien une phrase a lui tout seul. Assis au milieu de la scène sur un tapis, au milieu de ses bongos traditionnels ; et avec à sa disposition des milliards de petits instruments (clochettes, batons de pluie, espèce de castagnettes indiennes, petites symbales...) pour faire monter l'ambiance quand il ne joue pas sur ses bongos.
Enfin l'ami Louis se débrouille très bien, surtout en acoustique et sur des instruments un peu exotiques: sitar, petite guitare des balkans, espèce de luth fretless (son chamé au passage)... Il nous a aussi fait une démonstration de e-bow sympa (en sweeping, c'est délire cet instrument). Mais malgré tout, quand il est passé à l'électrique, je l'ai trouvé un peu trop tributaire de la technique et des effets.
Pour conclure: si vous aimez le jazz, le flamenco et les expériences musicales originales, ne ratez pas Winsberg et Jaleo !
Rien à dire sur ce concert, si ce n'est excellent : 1h45 de musique pour 7 morceaux, beaucoup de séances d'impro et une vraie complicité avec le public (j'en veux pour preuve une petite danse improvisée par les 7 musiciens à la fin du concert sur un rythme andalou). Très bon son, dans un cadre intimiste aux sièges cependant un peu inconfortables.
La musique est un doux croisement entre les rythmiques chamarées de l'Inde et le feu flamenco ; c'est un peu surprenant au départ mais à l'arrivée on garde un très bon souvenir. D'autant qu'un des deux chanteurs (qui est une chanteuse en fait) danse dans la plus pure tradition sévillane, en tapant des pieds au rythme de la musique et en envouant le spectateur d'une sensualité aussi trouble que les nuits de la capitale andalouse. L'autre est très bon dans ses vocalises, parfois arabisantes, parfois très espagnoles. Le guitariste flamenco est exceptionnel et vraiment impressionnant à regarder jouer.
La combinaison des percussionistes est elle aussi très sympa. Un gars assis sur une grosse caisse rectangulaire pour les basses (Pïerre, si tu te souviens, comme le percussioniste de John Trudell), un autre gars alternant entre un vibraphone et une petite batterie (quelques symbales, une caisse claire et un tom basse seulement) et enfin l'Indien. Il mérite bien une phrase a lui tout seul. Assis au milieu de la scène sur un tapis, au milieu de ses bongos traditionnels ; et avec à sa disposition des milliards de petits instruments (clochettes, batons de pluie, espèce de castagnettes indiennes, petites symbales...) pour faire monter l'ambiance quand il ne joue pas sur ses bongos.
Enfin l'ami Louis se débrouille très bien, surtout en acoustique et sur des instruments un peu exotiques: sitar, petite guitare des balkans, espèce de luth fretless (son chamé au passage)... Il nous a aussi fait une démonstration de e-bow sympa (en sweeping, c'est délire cet instrument). Mais malgré tout, quand il est passé à l'électrique, je l'ai trouvé un peu trop tributaire de la technique et des effets.
Pour conclure: si vous aimez le jazz, le flamenco et les expériences musicales originales, ne ratez pas Winsberg et Jaleo !
Critique écrite le 10 février 2003 par Augustulus