Chronique de Concert
-M- + Las Ondas Marteles
Exceptionnellement j'arrive en metro (je n'ai toujours pa repare mon velo depuis que je me suis etale tout seul comme un grand dans la rue Crillon) ; metro dans lequel il y a pas mal de gens qui vont au Dome aux aussi.
Arrive la bas vers 20h beaucoup de monde ... je retrouve le Pinguin qui a bien du mal a retenir la moindre attention avec son stand pour presenter Live in Marseille (et donc Concertandco) face aux milliers de fans presses de trouver un bonne place pour voir leur idole (9000 pour etre precis).
Chose amusant on aura le droit a un mini set dans le hall par un ami de -M- du nom de (je vous dirai ca demain des que je retouve le disque) ... juste a cote du stand du Pinguin. Assez court mais plutot bien enleve et distrayant ... je tacherai de jeter une orielle a son disque. Il finit a peine que -M- apparait sur la scene (en civil) pour presenter la premiere partie ...
Il y a quelques jours Alexis HK assurait la première partie à Toulon, pour nous ce sera Las Ondas Marteles qui comme son nom l'indique discrètement est le groupe de Sebastien Martel (guitariste de -M- qui nous qvqit offert un très joli concert gratuit il y a un peu moins d'un an. C'est amusant, c'est un peu comme Balbino faisant la première partie de Mano Solo au Dock des Suds mardi dernier ...
Il s'avere que Los Ondas Marteles sont trois sur scene : Sebastien a la guitare (il a toujours l'air autant dans la lune), une contrebassiste du nom de Sarah Murcia et un autre gars qui s'averera etre Nicolas le frere de Sebastien ... d'ou le pluriel du nom du groupe.
Je raterai leurs deux premiers morceaux en tenant compagnie un peu au Pinguin ou a faire tout le tour de la salle pour rejoindre l'autre cote de la scene (superbe scene avec des escalier pour permettre a quelques heureux elus du public de monter, une avancee de la scene dans le public ... meme les barrieres de securite son a -M-).
Dur de decrire la musique plutot singuliere de ce trio. Une bonne partie des morceaux sont des poemes de Miguel Angel Ruiz que Sebastien a rencontre a Cuba ... la musique (bolero) est plutot calme et les deux freres font un peu les zouaves entre et pendant les morceaux. Sebastien parlant espagnol et son frere traduisant. Les deux chantent a tour de role ou ensemble ...
Le public sera tres receptif et ils partiront sous une ovation a laquelle ils ne devaient pas vraiment s'attendre ... Apres un temps que j'ai trouve extremement court (pendant lequel j'ai symathise avec mes confreres photographes du Dome (qui a repere Vincent Lindon dans le carre VIP) et de la Marseillaise, les lumieres ses sont eteintes et c'est parti !
Je n'avais jamais vu son fameux décor avec la guitare géante et par conséquent encore moins son entrée en scène visuellement fracassante après un petit numéro d'ombres chinoises très réussi ... je fus donc ravis de le voir bondir comme un diablotin sur ressort hors de sa boite.
A ses cotes les fidèles Cyril Atef (batterie - percussions) et Vincent Segal (violoncelle) qui a eux deux forment l'ovni Bumcello, Sébastien Martel qui a retrouvé cette tenue de cow-boy qu'il semble affectionner tout particulièrement, et enfin DJ Shalom (en kilt ce soir) qui assure aussi la basse.
-M- ressemble vraiment a -M-, sur scène il joue de la guitare en sautant sur place ou en se déplaçant. Le public à qui il a fait distribuer des petits coeurs qui brillent, est aux anges, sous le charme de ce bonhomme qui a ce petit quelque chose qui touche tout le monde ; et encore plus sur scène que sur disque.
En effet je n'arrive toujours pas à m'expliquer un tel succès (même si j'en suis ravi). Il n'a pas une voix extraordinaire (je la trouve même parfois un peu irritante par son coté aigu a la longue). Mais sur scène il faut admettre qu'il sait nous embarquer dans son monde merveilleux fait de couleurs qui flashent et de bons sentiments. Beaucoup de très jeunes, beaucoup de moins jeunes aussi (leurs parents souvent mais pas uniquement), des stars (Vincent), quelques vieux briscards de la scène rock marseillaise, et même de drôles d'odeurs pas désagréables dans la fosse par moment ... bref un public très varié, qui dans l'ensemble connaît les paroles par coeur
Je vais essayer de ne pas me lancer dans une description chronologique du concert (qui a tout de même duré 3h !!! - sur la fin je commençais a la sentir) mais je dois reconnaître que Matthieu Chedid a tout prévu pour que l'on ne s'ennuie pas ...
Alternance de morceaux dynamiques et plus calmes, morceaux très rallongés par rapport aux versions studios (souvent sous forme de long solo de guitare funky ou plus planant - a plusieurs reprises je trouverai d'inattendue ressemblance avec Pink Floyd), participation du public (au contact duquel il viendra souvent grâce a sa scène ponton), ...
Ainsi il fera monter des gens à plusieurs reprises. Tout d'abord deux personnes a qui il demandera de bouger en se laissant porter par le morceau en cours, puis ce sera tout un groupe de filles (et un mec) pour danser avec lui sur la scène.
Sans oublier le fameux passage du Gimmick ou l'heureux elu de ce soir s'appelera Latino. Il assurera vraiment. Choisi dans la foule il montera sur scene, chantera la ligne de basse a Vincent S. et se lancera dans un rap du nom de Alexandra (un peu dans le genre de Angela diu Saian Supa Crew en un tout petit peu moins FM) devant plus de 9000 personnes.
Pendant que -M- sera occupe a la prendre en photo, le public chantera avec Latino visiblement très ému (ça se comprend), qui ne sera pas interrompu par -M- et finira par nous confier que Alexandra est sa copine et qu'elle est dans la salle ... très touchant.
Le public sera très réceptif et sage en même temps (bref bon enfant). Chaque fois que je me retournerai ce sera pour voir des couples de gens collés l'un a l'autre, se donnant la main ou des gens seuls, mais toujours le sourire aux lèvres ... dans la fosse on notera même quelques slams a droite a gauche (même Sébastien Martel et Cyril Atef prendront un bain de foule
-M- s'adressera souvent au public avec sa petite voix discrète ... Quelques petites réflexions amusantes du style "La vie est injuste" lorsqu'une personne se plaint de ne pas avoir été appelé sur scène comme sa copine ...
Des moments de poésie lorsqu'il arrive a obtenir le silence complet dans la salle ou lorsque toute la fosse se retrouve assise sans qu'il ait même eu le besoin de le demander. L'occasion pour lui de nous montrer son sens de la repartie lorsque quelqu'un en profite de ce grand silence pour crier "M !" et que celui-ci répond que ce genre d'exercice est aussi un bon test d'intelligence ... Malgré l'immensité du lieu il arrivera a faire qu'on se sente proche de lui et ce sans écran géant (bon c'est vrai qu'il y en aurait un de chaque cote de la scène ça serait quand même pas mal pour ceux qui sont tout au fond) ...
Le décor est plus que soigné, beaucoup de jeux avec les ombres chinoises, lorsque dans le coeur de la guitare est projette -M- vu de dos alors que celui ci est en train de nous chanter, cela donne un effet de miroir très réussi ... les gouttes d'eau comme une vitre mouillée sont aussi très jolie, les guitares roses géantes qui dansent sont aussi bien sympas ...
Quelques gadgets aussi comme la projection de bulles de savon au dessus de la scène ... la mini guitare qui tombe sur ciel et dont il joue tout en l'envoyant dans les airs et la rattrapant tout en jouant ... une guitare sur pied que je pensais avoir déjà vu chez Steve Vai, mais peut être était ce tout simplement par -M- une fois précédente ?
Parmi les moments que j'ai beaucoup aimé, le très beau morceau ou Vincent Segal commence tout seul avec son violoncelle électrique avant d'être rejoint par -M- et DJ Shalom ou encore lorsque Vincent S. et Cyril A. aka Bumcello auront aussi l'occasion de nous montrer tout leur talent pendant un très joli morceau instrumental rien que tous les deux ...
Le moment ou DJ Shalom rejoindra sa platine et ou les autres laisseront tomber leurs instruments et sauteront chacun a leur tour sur une mini estrade pour danser, chacun dansant au rythme d'un des instruments que Shalom rajoutera ... un peu comme une boite a musique géante ... pour finir figés (certains la tête a l'envers)
Sur la fin Nicolas Martel reviendra tout de noir (moulant) vêtu, les cheveux tirés en arrière (et les yeux peints en noir m'a-t-il semblé mais étant un peu loin cette fois ...), parlant comme un crooner. Danseur et acteur il nous montrera ses talents de clown dans une danse sur scène et derrière la scène (en ombre chinoise). J'avais l'impression de voir un mélange de Tarantino (pour certains traits du visage) et Jim Carrey pour la façon clownesque de danser.
Pour cela il rappellera sur scène une fille vêtue d'un court haut rouge qui s'était faite remarquée lorsque -M- en avait fait monter les filles sur scène. Elle finira coincée entre -M- et la guitare sur pied de celui-ci pour toute la fin du morceau.
Et puis après avoir re-entendu une bonne partie des tous les tubes de -M- (qui de nous deux, Machistador et avoir appris ensemble les prochains, il ont fini par partir et revenir pour un rappel que je n'ai vu que de très loin, ayant fini par m'approcher de la sortie pour distribuer quelques tracts ...
Site de -M- : https://www.qui2nous2.com/
Critique écrite le 28 janvier 2005 par Pirlouiiiit
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> Réponse le 02 décembre 2009, par nana
j'ai enfin pu assister au nouveau concert de M et cela à ramené les souvenirs du concert du 28/01/2005 au dôme grand moment pour ma soeur et moi et oui ça fais cucu la praline mais nous sommes toutes les 2 supermégafans de M.et quels merveilleuse soirée nous étions parmi les chanceuses qui sont montées sur scéne pour mama sam la magie du concert les petits coeurs super Réagir
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