Chronique de Concert
Manowar
Par quoi se doit on de commencer un week end 100% metal ?
MANOWAR bien sur - écrit en gros parce que c'est Manowar et que Manowar c'est toujours plus grand, plus gros, plus "tout" que les autres groupes.
Manowar généralement soit on adore soit on déteste, soit on passe le cap de 15ème degré niveau humour et on entre dans l'esprit Manowar soit on trouve ça déplorable et ridicule.
Sortez vos fourrures, vos cuirs, vos bécanes et vos nanas : no limits it's Manowar on stage tonight.
C'est l'heure de la guerre, c'est l'heure de prouver votre virilité, l'heure de la gloire et du triomphe.
Le passage des américains en Suisse était donc inévitable pour débuter ce week end malgré une moyenne de 10 heures de route aller-retour. Un détour par le pays de la moutarde afin de récupérer compagnons de route - et baptême du feu pour certains - et direction Bâle dans une ambiance musicale à base de ... devinez ...
Et pour compléter le tout dans quelle voiture se doit-on d'aller voir ce groupe ?
Une LOGAN bien évidemment ...
Tous les paramètres étant donc parfaits pour débuter une longue nuit Suisse, c'est après quelques heures de route, animé par un comptage des mots les plus répétés dans les textes du groupe - un vrai fan se doit d'apprendre la vocabulaire de Manowar - que nous arrivons au St. Jakobshalle situé à Bâle dans la région de Basel. Parking envahit de chevelus, ambiance festival, musique à fond dans les voitures, nous sommes au bon endroit. Le St. Jakobshalle est un grand complexe qui accueille diverses activités et une moyenne de 9000 personnes à plus en fonction de la configuration.
Après une fouille réglementaire typiquement Suisse, comme d'habitude je me fais confisquer mon appareil photo.
Chose que je trouve toujours autant déplorable car autres appareils derniers cris multifonctions sont autorisés, ce qui permet donc de photographier et filmer malgré la chasse ouverte par les agents de sécurités à l'intérieur de la salle.
Bref la prochaine fois je trouverai une planque très personnelle s'il le faut.
Donc après ce petit passage à me prendre la tête avec la sécurité, direction le stand des tee-shirts réservés aux fans non suisses. En effet le groupe a mis en place un système d'inscription en ligne lors de l'achat des places, et sur présentation d'une pièce d'identité un tee-shirt est offert aux fans venus d'un autre pays.
Un petit geste comme seul Manowar sait le faire il faut le reconnaître.
Après récupération du St Graal de couleur blanche, et marqueté du nouveau sound system D.A.S. de Manowar, nous découvrirons une grande salle clairsemée. En effet la date n'est pas complète, et j'estimerai environ une moyenne de 7 000 personnes présentes maximum.
Un stand de merchandising très pauvre, avec peu de tee-shirts, quelques vidéos, albums et autres gadgets à un prix vraiment très cher.
Le temps de boire une bière et une grandiose intro musicale tel un opus de Wagner nous annonce l'arrivée des sex-symbols sur scène. Ce soir pas de groupe de première partie, juste Manowar mais pour 2h35 de concert intense, énorme, puissant, sans discours rébarbatifs, juste l'humour qu'il faut, bref autant le dire : un des meilleurs concerts du groupe depuis longtemps. Une leçon de heavy metal.
Un public pas très agité mais qui chantera et gardera le "sign of the hammer" tout au long du concert. Brothers of metal nous y voilà, la communion est à son apogée. Non non ce n'est pas une secte c'est juste Manowar.
Le groupe arrivera sur une scène uniquement habillée des murs d'amplis et du back drop aux couleurs de la tournée.
Pas de fioritures, le groupe attaque directement par le titre Manowar histoire de planter le décor et de nous rappeler ce que nous sommes venus voir ce soir.
Le son est bon, fort - mais pas autant que Accept en Belgique désolée les mecs - Eric Adams est en forme et hurle dans le micro, Joey DeMaio pose en beau gosse qu'il se doit d'être sur scène, la public picole et chante en chur, bref que demander de plus ?
Rien à part headbanguer et chanter pendant plus de 2h. Le groupe enchaînera près de 20 titres, seulement entrecoupés des solos de guitares et batterie avant de prendre une pause qui permettra à Joey DeMaio de s'emparer du micro pour un discours de 20mn.
20 minutes ça peut être très long ou ça peut passer très vite, tout dépend de l'orateur. Ce soir c'est passé très vite : le gourou parle, le public écoute religieusement, ça fait parti du show.
Ce soir pas de Harley sur scène - les chevaux d'acier ne sont pas là - mais les filles oui.
Eric et Joey inviteront deux femmes - après leur avoir offert alcool à volonté sur le côté de la scène - à danser et se dénuder. Une hongroise se prêtera volontiers au jeu, se caressant les seins sous le regard de Eric Adams. Pas de doute nous sommes bien à Manowar ce soir.
Joey dira avoir été content de participer au hellfest 2009 en France, et citera les pays présents ce soir - grâce au système de réservation des tee-shirts - afin de remercier les fans présents. L'Espagne, L'Italie, le Portugal, la Hongrie seront cités avant que nous même puissions pousser notre "cri de guerre" à l'appel de la France, très contents d'être là ce soir pour représenter notre pays. Joey fera monter sur scène un fan Autrichien tatoué de la pochette Triumph of Steel dans le dos, à qui il offrira un moment de détente en backstage façon Manowar "tu es un true warrior, tu mérites d'aller en backstage et de te faire s***"
Voilà c'est dit, c'est un cadeau version Manowar, et le fan à priori ne s'en privera pas se dirigeant vers les loges. Un cadeau offert par Joey ne se refuse pas, non ?
Il présentera également leur nouveau sound system, que nous retrouvons sur nos si beaux tee-shirts blancs, avec tout le discours Manowarien que l'on peut imaginer. Mais les bonnes choses ont une fin et après donc ce long discours agrémenté de strip-tease, de tatouages et de remerciements le groupe reprendra sur le titre Kings of Metal. Un long discours qui n'aura pas refroidit la chaude ambiance, et le concert atteindra justement son apogée sur cette finale composé de
King of Kings
Warriors of the World United
Black Wind, Fire and Steel
The Crown and the Ring (Outro)
Une fin de concert à la Manowar : dans flot de larsens où Joey arrache les cordes de sa basse une par une afin de les offrir au public, dont une jeune femme perchée sur les épaules de son ami, à qui il demandera de monter sur scène et à qui il donnera ladite corde en échange d'un baiser et mais également d'une brève danse. Je ne suis pas sure qu'elle s'attendait réellement à ça ...
Jeunes novices soyez prévenues : accepter de monter sur scène avec Manowar c'est devoir assumer ce qui va avec !
Je ne regrette pas les heures de routes parcourues ni celles qu'il reste à faire pour rentrer le soir même parce que le lendemain une autre date de tuerie nous attends dans la capitale française.
Un excellent concert de Manowar,
Un concert de trues warriors pour les trues ... de Bâle (elle était facile et elle est nulle mais c'est Manowar,
Un baptême du feu réjouissant pour certains de mes compagnons,
Bref ... MANOWAR it's the Hell on Stage.
Manowar
Death Tone
Metal Daze
Shell Shock
Dark Avenger
William's Tale
Battle Hymn
Fast Taker
Sun of Death (guitar solo)
Brothers of Metal Pt. 1
Kill With Power
Metal Warriors
Fighting the World
Heart of Steel (first verse in German)
The Gods Made Heavy Metal
Sons of Odin
Call to Arms
Hail and Kill
Sign of the Hammer
House of Death
Joeys Speech
Kings of Metal
King of Kings
Warriors of the World United
Black Wind, Fire and Steel
The Crown and the Ring (Outro)
extraits vidéos du concert (qualité très moyenne)
Critique écrite le 28 mars 2011 par Abigail Darktrisha
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