ADDENDUM accès des handicapéEs ET éco-festival (pour les gens que cela intéresse) : Marsatac communique volontiers sur ces sujets (merci à la chef de projets d' ORANE pour sa disponibilité et sa réactivité à cette chronique !).

Accès PMR : Estrade PMR dans la grande salle "Cartonnerie" (glop), mais rien au Cabaret qui a pourtant une visibilité faible même pour les valides et pas d'accès possible à la salle "Seita" (escaliers, pas glop). Peut largement mieux faire, donc, et le problème d'accessibilité perdure depuis au moins 2005 à Marsatac. La brochure du festival ne précisait pas qu'une scène était inaccessible (même si on pouvait le deviner en lisant entre les lignes).
Réponse de Marsatac : en l'occurence le diagnostic est exact, mais c'est à la Friche de réaliser ces équipements "en dûr" qui étaient inenvisageables pour trois jours d'événement, et ils comptent bien y revenir d'ici à la prochaine édition. En effet Marsatac peut paraître mauvais sur l'accessibilité PMR depuis 2005, mais il est vrai (ça c'est de moi) qu'ils ont quand même travaillé sur 3 sites différents sur la période où on les a bien promenés (merci qui ?!).

Eco-festival, réponses de Marsatac, ici un peu en vrac :
* le CVV souhaite conserver le gardiennage des vélos afin d'avoir un contact privilégié avec les cyclistes, adhérents potentiels ; par ailleurs un agent de sécurité était bien prévu à l'origine et le parking devait se trouver plus près de l'entrée (la prochaine fois, donc ?) ;
* SFR a en effet distribué des saloperies polluantes, mais c'est plus ou moins à l'insu des organisateurs qui lui ont seulement loué un stand (la prochaine fois on les briefe, chiche ?) ;
* les restaurateurs ne sont pas toujours aussi sensibilisés à l'environnement que le festival lui-même (qui leur propose par exemple de composter les déchets fermentescibles) ; il est par ailleurs difficile de trouver des prestataires travaillant en tout bio sur des festivals comme celui-ci ;
* les gobelets plastiques consignés auraient un intérêt mineur parce qu'ils sont négligeables dans le bilan environnemental global (bilan carbone) du festival. De plus ils devraient tourner au moins 8 fois pour être "rentables écologiquement" sur le site, et ils sont en outre à racheter chaque année, car 70 % des gens les emmènent chez eux. Donc pour le festival, ils sont un déchet perdu, pire en terme de CO2 produit qu'un gobelet jetable, CQFD.
Je maintiens qu'à l'échelle de la planète ils ont un intérêt (réutilisation au moins 8 fois à la maison, et financement par les festivaliers via la consigne !), mais en effet dans le périmètre du festival, ils pèsent lourd en terme de gestion, et de CO2. Bref on est pas d'accord, dont acte - une étude nationale doit sortir bientôt à leur sujet.
* Enfin Marsatac précise que le tri des déchets est une prestation achetée à l'association Aremacs, ce n'est donc pas du bénévolat au sens propre, et du coup il est budgété !

Encore une fois, merci à Orane pour ces éléments précis et à l'an prochain pour faire (inch'allah) un parfait accès et un parfait éco-festival, donc !