Accueil Chronique de concert Martin Mey / Ibeyi / Neneh Cherry w/ Rocketnumbernine (L'Edition Festival)
Mercredi 18 décembre 2024 : 6773 concerts, 27251 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Chronique de Concert

Martin Mey / Ibeyi / Neneh Cherry w/ Rocketnumbernine (L'Edition Festival)

Martin Mey / Ibeyi / Neneh Cherry w/ Rocketnumbernine (L'Edition Festival) en concert

théâtre silvain marseille 13 juin 2015

Critique écrite le par

Un Mey de Choix À l'Heure de l'Apéro !

18 h 58 : Le soleil cogne encore sur le théâtre Silvain, qui bruisse d'avant show...

Martin Mey by Pirlouiiiit 13062015

Tandis que le lieu à ciel ouvert se remplit doucettement et qu'une sauvage double queue s'organise sur le côté de la scène pour tenter d'aller quérir une bouteille de bière en "édition limitée" (l'emballage, malheureusement, pas la bière !) ou une boutanche de rosé "acide du boyau" à 20 Euros, le premier groupe programmé de la soirée investi prestement son espace adhésif, pensé et enrubanné de main(s) de maître en compagnie du collectif Berlinois Tape Over ! Guidé par une guillerette "boîte à sons qui rythme", et introduit, le trio sait qu'il n'aura pas de temps à perdre (vu la programmation de l'événement et les orages annoncés en fin de soirée) et opère donc une rapide et réelle montée en puissance, tout du long du très abouti, rythmé et ambiancé : Loner / Prisoner ; un morceau nanti d'une belle retombée très "Progressive Rock 70's", nimbée de claviers et fûts martelés, avant expiration finale (qui manque juste d'un largage de rubans encore plus affirmé ou d'une guitare agressive qui tricote et triture en orfèvre). Un début à cocher à la case "réussite", qui semble à la fois fédérer immédiatement au sein de gradins plutôt attentifs (et déjà garnis d'attente) et dénouer la logique boule d'angoisse nichée logiquement derrière chaque musicien et/ou voix au moment du historiquement casse-gueule "premier morceau du set" : "J'étais un solitaire, un prisonnier / Me sens perpétuellement effrayé, même si j'en ai oublié la raison / Effrayé à l'idée de rire, partager, aimer, protéger...". Une énergique mise à nu, de la part de son auteur Martin Mey, suivie du non moins structuré et dense Apart : second extrait du récent et plus que recommandé à donf : Taking Off ! (Naïve/Differ-Ant/2014).

Martin Mey by Pirlouiiiit 13062015

Depuis son passage hivernal à la "Friche in Massilia" (15/12/14) l'ensemble s'est produit un peu partout au sein de notre hexagone (y compris au fameux Printemps de Bourges, très prisé des gens du métier du disque et medias) et sonne désormais comme un véritable groupe, uni et sur la même longueur d'ondes ; aussi, Hugo Maillet (basse + claviers + espadrilles vintage sous jeans remonté & voix) semble aujourd'hui faire partie intégrante du grand "tout" formé au moment du précédent EP Never Go Down, alors annonciateur de la formule (actuelle) à venir. En phase avec lui-même (ça commence toujours de cette façon, en gros...) Martin (claviers/guitares/boucles et voix principale) perpétue cette façon particulière qu'il a (toujours eue) d'accompagner les temps du plat de la main entre cœur et plexus ; pendant qu'il tapote en silence, paupières mi-closes, Laurent Tamagno (batterie & chœurs) marque franchement le break et agresse du fût sans ménagement aux yeux et conduits auditifs de toutes et tous ; un tripoteur de baguettes qui emmène ici un peu de poils (au menton, un peu genre barbe) au reste du collectif qui en manque cruellement : entre le look très "New Wave 80's" du susnommé Hugo, et celui de quasi premier communiant du leader en chef (songwriter, parolier et arrangeur) taillé très court du cuir chevelu, portant petite chemisette estivale et pantalon assorti, et... baskets blanches vintage du plus bel effet !

Martin Mey by Pirlouiiiit 13062015

Quelques mesures plus loin (plus tard ? Les deux fonctionnent, en fait) le show semble prêt à basculer vers tout autre chose, encore (higher, ailleurs ?) surfant sur l'épastrouillant One Time, Too Many, nanti ici d'un solide mur de basse-batterie propice à laisser aller nos corps (meurtris par de récentes et handicapantes poussées de chaleur) à bouger et suer de nouveau tout en fermant les yeux d'abandon ou bien en laissant errer nos regards de plaisir entres pins fournis postés juste derrière, avant que de se perdre dans l'inamovible azur méditerranéen posté de placide au-dessus de l'assistance (sur fond, de : "Le matin arrive, et je me sens raide / J'ai toujours été une abeille travailleuse / Cette fois, je ne reviendrais pas / Cette fois, c'est la fois de trop ! Cette fois, je ne reviendrais pas / Cette fois, c'est la fois de trop !"). rnQuoique déjà présent sur le séminal EP Get Out And Live, en une tout autre version, Running Child convainc encore et toujours, en dépit d'un trio de notes, façon gimmick, me rappelant fort inopportunément les remugles passés du Disco honni (par mes feux) des années 80 ! Impression initiale confirmée par un échange "basse-batterie" chassant sans vergogne sur les terres des défunts sanctuaires du genre autrefois nommés Le Palace, Les Bains-Douches, La Scala, ou le... Studio 54 ! Lors, une partie de mon cheptel neuronal ne peut m'empêcher de m'glisser que ce morceau bien bâti "mérite bien mieux, niveau arrangements !", pendant que l'autre partie, elle, semble trouver que cela "fonctionne plutôt pas mal !"...

Martin Mey by Pirlouiiiit 13062015

"C'est tellement beau, ici, que j'en perds ma voix ! C'est pourquoi je vais maintenant vous faire un morceau bâti sur vocalises... sans voix !" (M. Mey : sourire mutin en coin et pince sans rire). Introduit, donc, par un trio de voix placé à l'unisson, Never Go Down (accompagné au moment de sa sortie d'une malicieuse et joyeuse vidéo) doté sur le CD d'un antique Mellotron, et également morceau phare du précédent EP éponyme, s'est depuis considérablement "épaissi" en dépit d'une batterie un tantinet en retrait par rapport à la version initiale une première fois gravée en février 2014 sur... rien, en fait ! Ce fût alors une putain de sortie "digitale", recommandable en diable, soit, mais encore dématérialisée de l'existence, à c't'heure : "Naître ou ne pas être !", en somme...rnUn morceau qui me semble empreint d'une âme très Gospel, un style déjà pas mal défloré par Martin lors du second EP Out Of My Loops (2011) à l'aide de morceaux nommés Nobody's Fault But Mine, Satisfied Mine, ou... Wade In The Water : "Si je marche jusqu'à un mile d'ici, je trouverai la rivière / Si je marche jusqu'à dix miles d'ici, je trouverai la mer..." (Never Go Down).

Entracte pas obligatoire, certes, mais informatif au sens technique :
Pour celles et ceux qui seraient intéressées par un rien d'histoire de la musique, le Mellotron est un échantillonneur polyphonique sur bande magnétique créé au début des années soixante, issu d'un instrument similaire nommé le Chamberlain, et, euh... c'est l'instrument qui introduit le Strawberry Fields des Beatles, le In The Court Of The Crimson King de King Crimson, le Stairway To Heaven de Led Zep (non, non, ce n'étaient pas des flûtes, non, non, non et... nope !) et, quelques milliers d'autres "petites choses" gravées çà et là sur disque, depuis.
Fin de l'entracte et reprise de l'article écrit au fil du show...

Martin Mey by Pirlouiiiit 13062015

Sur fond d'intro oscillant entre comptine et ronde, Seed Song semble placée ici pour rappeler (ou faire découvrir) à toutes et tous, que l'homme de belle taille désormais installé derrière le micro central taquine délicatement de l'acoustique ; un beau moment de respiration, et ce, même si l'énergie (et le partage) créé en amont semble refluer quelque peu ou s'atténuer un brin en dépit des ronds arpèges, très classiques de la construction, distillés en orfèvre - une des multiples facettes de la boule (à zéro ?) Martin, définitivement ! Après avoir jeté tous les remerciements d'usage, en stock, le trio, de nouveau "serré serré", revisite d'envie le Song 2 de Blur et en livre une version des plus déstabilisantes (lorsque l'on est fan invétéré de Damon Albarn & Graham Coxon, bien évidemment). Une première fois gravée sur EP (Out Of My Loops/2011) et régulièrement changée des arrangements en Live, elle semble être à jamais liée au parcours musical du gars et se pare ce soir de boucles et attraits très Electro, quoique boostée d'une suite de montées et attaques de caisse claire qui ramène immanquablement vers de toutes autres contrées... ce qui semble ne troubler aucunement le "héros première partie" du soir, bien décidé à passer à loisir d'une ambiance et d'un (présupposé) style à l'autre ; sachant très bien, qu'à terme, que l'on taxe sa musique (et divers projets passionnants ou parallèles menés de concert en étroite collaboration avec d'autres artistes, structures et collectifs) d'Electro-Pop, Pop-Électro, Indé-Électro-Pop, ou autres ridicules ou circonstancielles appellations, rien ne comptera plus au final que d'avoir marqué l'ensemble de ses travaux de son empreinte/ADN perso et fait en sorte que son talent sue puis transparaisse pleinement au travers de chaque note, écrite, jouée ou chantée tout du long de sa (nous l'espérons) belle carrière encore à bâtir puis consolider de notoriété à ce jour ; le talent, quant à lui, étant d'ores et déjà présent ou sous-jacent à chaque "Martin" instant...

Ibeyi by Pirlouiiiit 13062015

Tandis qu'il quittait la scène, je me suis plu à penser que cela aurait pu (dû) durer plus longtemps, afin de pouvoir convaincre mieux chaque spectateur de la nécessité qu'il y aura désormais à le suivre et l'écouter, ou le soutenir sans compter... Impression confirmée par la suite à l'écoute du groupe/duo suivant, plus particulièrement. Les sœurs jumelles de Ibeyi, en l'occurrence. Elles ont beau toutes deux (nées du même œuf) s'avérer agréables à regarder, faire le buzz et compter (en très peu de temps) une véritable pléiades d'articles élogieux et interviews dociles, toutes nées de la sortie de leur album éponyme, les écouter minauder et feindre carrément d'arborer le "melon" qui semble les chapeauter, devient très vite irritant et désagréable ; ceci ajouté au fait que leur patrimoine génétique musical - à défaut du folklore Yoruba revendiqué et de la réalité de leur géniteur (percussionniste chez Buena Vista Social Club, entre autres choses et projets) - me semble être en grande partie "hérité", "influencé par" ou "emprunté" à une autre héritière d'une grande tradition musicale, la belge Marie Daulne ! Originaire de la République Démocratique du Congo, cette vocaliste hors-normes aura fondé les polyphonique et inventives Zap Mama (premier album enregistré intégralement a capella) travaillé plus profond la formule, joué avec Higelin, avant que de poursuivre sa route en solo et aller retrouver ses "roots" Africaines musicales au sein d'albums inventifs tels Adventure in Afropea, Seven (un sommet), À Ma Zone, Ancestry in Progress, Supermoon et... ReCreation ! Une suite de créations qui lui auront permis, toute une vie musicale durant, de mêler hardiment les voix du passé en provenance du berceau de l'humanité, les instruments traditionnels, le Trip-Hop, Nu Soul, Rap, Reggae, Jazz, Pop et Soul...

Ibeyi by Pirlouiiiit 13062015

Pour un résultat décoiffant à (re)découvrir au plus vite. J'y pense fortement lorsque le duo gémellaire s'introduit sur avant-scène, nanti uniquement d'une paire de voix montée sur talons et énergie. Loin de moi l'idée de chercher à les diminuer, artistiquement parlant, elles font plutôt pas mal le job, assurent leurs parties vocales et instrumentales et le public sans mémoire semble être prêt à les adopter illico... reste que, elles manquent cruellement d'inventivité, arrangements RÉELLEMENT originaux et mélodies costaudes ou à tomber ! Et arrivent de fait (en retard) après de nombreuses autres ayant déjà révolutionné le genre, par le passé. Tandis que l'une (Naomi) tamponne du Cajon, que la seconde (Lisa-Kainde) caresse les ivoires de son piano avec passion et que leurs deux voix s'"unissonent", je ne peux m'empêcher de penser aux géniaux Lo'Jo Triban, puis de me demander si ces gamines seront encore là (où elles sont actuellement) dans un an ou deux (allez, trois !) à l'image de nombre de "produits estampillés world" poussés depuis des années par les Inrockuptibles, Libé, Nova, et autres (nombreux) consorts (complices) du milieu...

Ibeyi by Pirlouiiiit 13062015

Tout en leur souhaitant réellement de progresser et passer prochainement à autre chose, jusqu'à trouver LEUR réelle identité/originalité musicale. Après tout, elles n'ont jamais que 20 printemps... et un été !

Pour passer le temps, j'imagine tout d'abord Martin Mey revenir sur scène à la demande générale pour y interpréter le très beau Snowing On School Days (repris en chœur par une foule attentive et concernée) avant que d'enchaîner avec le délicat Elephant, puis Live. Porté par une foule en délire qui l'implore de ne surtout pas (re)partir, il se fendra alors d'une reprise apaisée du splendide Lady Grinning Soul (David Bowie) tournera autour du The Twistde Klaus Nomi (histoire de montrer à tous qu'il possède une belle série d'aigus), revisitera goulûment The Model (Kraftwerk). Radieux, comme délesté d'un poids trop longtemps porté, il viendra alors s'asseoir doucement sur le rebord de la scène, nanti de son acoustique, pour y détricoter The One I Love (REM), puis une paire royale formée de Out Of Time (Blur) et In The Sun (Joseph Arthur).

Je sais, je sais, on en a "interné" pour bien moins que ça, j'suis au courant. Reste, que, le temps passe beaucoup plus vite lorsque l'on occupe son esprit, le laisse vagabonder sans retenue ou rêve les yeux ouverts... surtout lorsque l'on attends de pouvoir passer à LA suite !

Neneh Cherry & Rocketnumbernine by Pirlouiiiit 13062015

Toujours dans le cadre de L'Edition Festival, donc, une troisième personnalité (de renom, elle) était attendue de nos/mes feux au coin de la scène du Silvain : la troublante Neneh Cherry. Une Américano-Suédoise bondissante au pedigree racé (fille du trompettiste Don Cherry) qui avait su en son temps trouver SON puis UN plus large public à l'aide d'une musique exigeante et inventive, mais festive. Dès l'année 1989, et l'emballant Raw Like Sushi, elle avait fait feu de tous bois : Buffalo Stance (imparable et dansant), Manchild (malin et mélodieux), Kisses In The Wind (poppy et rond). Un Homebrew plus loin (perclus de sommets tels Move With Me, Sassy, Peace In Mind, ou l'inclassable Trout chanté avec Michael Stipe/REM et bâti sur le riff de guitare du génialissime The Pusher de Steppenwolf...). Massacré d'attitude par certains de ses premiers amoureux pour avoir accouché d'un album plus que solide nommé Man en 1996 - un album contenant pourtant Woman, Trouble Man, Feel It, Hornbeam, Kootchi, Everything, et... 7 Seconds (enregistré avec Youssou N'Dour) - elle opérera un mouvement de retraite temporaire, avant de se fondre en divers collectifs, plus ou moins "justifiables et nécessaires" (CirKus/The Cherry Thing) jusqu'au très récent Blank Project (2014) ; un album plutôt accompli, étonnant et sensé (avec du sens dedans, quoi...) assis sur une base rythmique tarabiscotée et une recherche de son ambitieuse, qui interrogeait légitimement au moment du passage à l'"acte" scénique.

Neneh Cherry by Pirlouiiiit 13062015

Après avoir observé le manège incessant et troublant des garçons et "filles" - toutes mieux lookées ou apprêtées, les unes que les autres ! - se dirigeant en bande vers les toilettes du lieu pour y satisfaire aux besoins de dame nature, après une belle suite de bières ou descentes rapides de rosé plus ou moins frais, le noir envahissait enfin l'arène plus que remplie. Si les premiers morceaux joués m'auront alors paru emballants et super bien bâtis, sur le moment, je me dois d'avouer de piteux ici, que cela n'aura duré qu'un temps, désolé...

Neneh Cherry & Rocketnumbernine by Pirlouiiiit 13062015

Certes, la complexité des rythmiques, boucles, samples et réelles parties de batterie interprétées par ses deux compères, a de quoi séduire (Blank Project, Weightless, l'épastrouillant Cynical) voire pousser à danser et s'exprimer dans l'arène, l'on ne peut s'empêcher de ressentir un certain sentiment de répétition, de déjà vu ou/et entendu au fil des morceaux. La faute à qui ? Pas à la dame, nope : elle donne de sa personne comme jamais, semble bourrée d'une énergie quasi inépuisable, danse et bouge comme au bon vieux temps de sa jeunesse des 90's... et possède toujours un bel organe... vocal. Il n'en reste pas moins que, vu le côté réduit des effectifs de RocketNumberNine (un Ben raide, penché en permanence sur ses claviers et "machine à sons", un Tom de batteur absorbé par sa tâche herculéenne et l'absolue nécessité d'être en place tout du long, vu qu'ils ne sont jamais que deux musicos, en tout et pour tout !) la pauvreté des effets spéciaux, l'absence de vidéos ou projections, et un éclairage des plus sommaire, la recette/formule a tendance à vite s'essouffler pour tourner à l'ennui.

Neneh Cherry & Rocketnumbernine by Pirlouiiiit 13062015

Seule solution, se laisser emporter et danser sans jamais penser à autre chose ou cérébraliser, ce que je n'aurais pas réussi totalement à faire, devenant très très vite un simple spectateur attentif, plutôt déçu et hors du truc, qu'un conquis de service, pour tout dire. Sentiment partagé par une belle frange de l'assistance venue pour tout autre chose et qui décarrera au plus vite dès que les premières (énormes) gouttes de pluies se seront invitées à la fête. Une débandade générale qui sonnera très vite le glas de cette mitigée soirée de samedi soufflant le chaud et le froid, le bon (Mey) et le superfétatoire (Ibeyi), le projet Blank, et la pluie venue résolue de la mer pour tout nettoyer d'autorité...

Plus de photos (et quelques videos) par Pirlouiiiit par ici

L'Edition Festival : les dernières chroniques concerts

Camille + Témé Tan + Hollydays (L'Edition Festival) en concert

Camille + Témé Tan + Hollydays (L'Edition Festival) par Sami
Theatre Silvain, Marseille, le 08/06/2018
Quatrième année pour l'Edition Festival après de très bons souvenirs l'an passé (Seu Jorge, Kadhja Bonet, Metronomy, Kokoko!) avec une affiche un peu plus francophone, mais encore... La suite

Seu Jorge + Papooz + Kadhja Bonet (L'Edition Festival) en concert

Seu Jorge + Papooz + Kadhja Bonet (L'Edition Festival) par odliz
Théâtre Silvain, Marseille, le 09/06/2017
Après des années-lumière le long de la mer, comme un préambule à cette soirée aquatique, il fait encore bien jour lorsque j'arrive au Théâtre Silvain pour la dernière date de la... La suite

Metronomy-Isaac Delusion (festival L'edition) en concert

Metronomy-Isaac Delusion (festival L'edition) par Phil2guy
Marseille- Théâtre Sylvain, le 08/06/2017
C'est le premier soir de la nouvelle session de l'Edition Festival qui a lieu dans le superbe cadre du théâtre Sylvain. La tête d'affiche est le groupe d'électro pop british... La suite

Bachar Mar-Khalifé, Big Buddha (L'Edition Festival) en concert

Bachar Mar-Khalifé, Big Buddha (L'Edition Festival) par Marcing13
Fort St Jean Marseille, le 29/05/2016
La dernière soirée de l'Edition Festival nous mène tout droit vers la place d'armes du Fort Saint-Jean, dans un espace privilégié du Mucem. Avec une vue imprenable sur la musée,... La suite

Ibeyi : les dernières chroniques concerts

Ibeyi + Yellow Straps  en concert

Ibeyi + Yellow Straps par Lionel Degiovanni
Paloma, Nîmes, le 26/11/2022
Ce soir, retour à Paloma pour le duo Ibey, que j'ai vu à ses débuts. En attendant de les retrouver, je découvre la première partie qui est assurée par Yellow Straps. Yellow... La suite

Ibeyi en concert

Ibeyi par Lionel Degiovanni
Opéra Confluence, Avignon, le 21/11/2018
Ce soir, je découvre l'Opéra Confluence, un endroit temporaire qui durera le temps que l'opéra en centre-ville soit remis à neuf. Dans ce nouveau lieu, je revois le duo Ibeyi,... La suite

Eddy de Pretto, Vianney, Black rebel motorcycle club, Ibeyi, Jain, MGMT, Lysistrata, Idles, Angèle (Paleo Festival 2018)   en concert

Eddy de Pretto, Vianney, Black rebel motorcycle club, Ibeyi, Jain, MGMT, Lysistrata, Idles, Angèle (Paleo Festival 2018) par Lionel Degiovanni
Paléo Festival, Nyon, le 18/07/2018
Pour démarrer le deuxième jour de Paléo, je commence avec le fameux Eddy de Pretto et son fameux fête de trop et je dois avouer que là c'est la claque. Cet artiste ne se... La suite

(mes) Eurockéennes 2015, 1/2 : Grunge, Ibeyi, Seasick Steve, The Bawdies, Etienne Daho, Bo Ningen, Sleaford Mods, Major Lazer, Foxygen,  Chemical Brothers en concert

(mes) Eurockéennes 2015, 1/2 : Grunge, Ibeyi, Seasick Steve, The Bawdies, Etienne Daho, Bo Ningen, Sleaford Mods, Major Lazer, Foxygen, Chemical Brothers par Philippe
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert, le 04/07/2015
Et soudain, le doute saisit le chroniqueur, déferlant sur son esprit tel une armée grimaçante et marronnasse de Wildlings revenus d'entre les morts, franchissant le Mur écroulé... La suite

Martin Mey : les dernières chroniques concerts

Minimum Ensemble feat. Marion Rampal, Lonny, Fred Nevché, Lina Marcela Lopez (Noël Ensemble) en concert

Minimum Ensemble feat. Marion Rampal, Lonny, Fred Nevché, Lina Marcela Lopez (Noël Ensemble) par Pirlouiiiit
théâtre de la Criée, Marseille, le 13/12/2023
Noël du Département 31ème saison. Pour moi ce n'est que la 4ème mais je garde un très bon souvenir de celles-ci, que ce soit le Noël Nomade de 2011 (voir chronique par ici), le... La suite

Lonny, Marilou Gérard, Martin Mey, Sammy Decoster, Fred Nevché, Capucine Trotobas (Carte Blanche à Martin Mey, soir 2) en concert

Lonny, Marilou Gérard, Martin Mey, Sammy Decoster, Fred Nevché, Capucine Trotobas (Carte Blanche à Martin Mey, soir 2) par Sami
Meson, Marseille, le 07/05/2023
Si cette année j'ai vu de bons concerts à la Meson (le groovy Sly Johnson, la pétillante Clair) c'est la première fois que je viens pour une de ces fameuses cartes blanches dont... La suite

Marilou Gérard, Baltazar Montanaro, Martin Mey, Sammy Decoster (Carte Blanche à Martin Mey, soir 1)  en concert

Marilou Gérard, Baltazar Montanaro, Martin Mey, Sammy Decoster (Carte Blanche à Martin Mey, soir 1) par Cyriiiil
Meson, Marseille, le 06/05/2023
Ce concert était une carte blanche cela veut dire qu'il y a des invités qui sont venus c'est pour ça que le concert se déroulera en 5 parties,: la première le solo de Marilou... La suite

Ottilie B et ses invités  en concert

Ottilie B et ses invités par Pirlouiiiit
Meson, Marseille, le 05/12/2021
Tout juste échappé de la caverne d'ali baba ou Yessaï Karapetian venait de nous offrir plus d'une heure de magie bien que pas spécialement fan du concept karaoké, et n'ayant pas... La suite

Neneh Cherry : les dernières chroniques concerts

Neneh Cherry, Martin Mey, Imeyi (L Edition Festival) en concert

Neneh Cherry, Martin Mey, Imeyi (L Edition Festival) par olivier
Théâtre Sylvain Marseille, le 12/06/2015
Samedi, il ne pleut pas. Il fait même plutôt beau. Tant mieux, le 3ème soirée du festival qui se déroule au Theatre Sylvain aura bien lieu et il aurait été dommage de se priver... La suite

Gorillaz (feat Neneh Cherry, Bobby Womack, Mick Jones, Paul Simonon... ) + De La Soul + Little Dragon en concert

Gorillaz (feat Neneh Cherry, Bobby Womack, Mick Jones, Paul Simonon... ) + De La Soul + Little Dragon par Pierre Andrieu
Le Zénith, Paris, le 22/11/2010
A grand spectacle... Show à grand spectacle au Zénith de Paris pour la revue hip hop, brit pop et soul world de Gorillaz, le projet de l'hyper actif Damon Albarn... La suite

théâtre silvain marseille : les dernières chroniques concerts

Alfa Mist + Marcus Miller (Marseille Jazz des Cinq Continents) en concert

Alfa Mist + Marcus Miller (Marseille Jazz des Cinq Continents) par vv
théâtre Silvain, Marseille, le 22/07/2023
Il y a un Rhodes sur la scène. Un piano électrique dont la tige de pédale se visse dans un tout petit trou, inatteignable pour les phalanges d'un backliner trop gras, ou si, comme... La suite

Chilly Gonzales + Ana Carla Maza (Marseille Jazz des Cinq Continents) en concert

Chilly Gonzales + Ana Carla Maza (Marseille Jazz des Cinq Continents) par Pirlouiiiit
Théâtre Silvain, Marseille, le 21/07/2023
D'habitude quand je viens en vélo je passe par le pharo et je prends tout le haut de la Corniche jusqu'au théâtre Silvain. Cette fois j'ai essayé de voir si ça allait plus vite en... La suite

Festival Jazz des Cinq Continents. Benjamin Lackner Quartet + Dianne Reeves en concert

Festival Jazz des Cinq Continents. Benjamin Lackner Quartet + Dianne Reeves par Vv
Théâtre Silvain, Marseille, le 20/07/2023
A l'heure où les chiens marchent sur leurs langues (il fait une telle chaleur qu'elles pendent jusqu'au sol), et où l'ennui de vivre chez les grands romantiques atteint son... La suite

Bertrand Belin, Uzi Freyja (Festival Au Large) en concert

Bertrand Belin, Uzi Freyja (Festival Au Large) par Pirlouiiiit
Théâtre Silvain, Marseille, le 30/06/2023
Pfff ... ce soir encore il n'y avait que l'embarras du choix ... Catalogue et No Jazz Quartet au Leda Atomica Musique (pour la clôture de la saison - voir la chronique de VV par... La suite