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Chronique de concert Marybell Katastrophy
Vendredi 8 novembre 2024 : 7165 concerts, 27218 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Marybell Katastrophy
Mon premier groupe Danois. Emmenée par une fille qui a composé l'ensemble des titres. Maria Hojlund. Difficile pour moi d'avoir un avis car ce fut assez court. Hier soir à l'Appart (Reims-51), ils ont joué neuf morceaux, ce qui doit correspondre à l'ensemble du répertoire de Marybell Katastrophy. Le groupe est tout nouveau. Sur scène, ils étaient cinq, trois filles, deux garçons, quatre ou cinq claviers, un ordinateur, une basse, deux guitares, un kazoo, et quelques câbles.
Continuant sur la mauvaise pente qui est la mienne en ce moment, j'ai été plus sensible aux frimousses et aux robes des trois filles du groupe qu'aux chansons elles-mêmes. Ma tenue préférée fut celle de la bassiste, il faut des jambes assez longues pour pouvoir porter un truc pareil et de longs cheveux blonds et une taille fine aussi .... Miam !
Leur musique est assez sophistiquée, mais sans le charme immédiat de ses interprètes. Elle couperait presque l'appétit. Oh, ce n'est pas violent. Il s'agit de pop. De gentilles chansons avec quelques accès de distorsions par endroit. Mais sans la grâce d'une jolie mélodie. Sans l'immédiateté que peut créer certaines suites de notes.
Leurs compositions sont des intros qui n'en finissent pas. Elles installent une ambiance, mais ça ne décolle jamais. Ajouté à cela, un chant évoquant les incantations hystériques de Björk, et le tableau d'ensemble est plutôt négatif. Hormis deux titres. Hey Frank et His desperate voice, sur lesquels on peut entendre des harmonies à deux voix, deux douces voix de sirènes.
Je dois avouer qu'à la première vision de ces chansons, je me suis laissé faire gentiment pour les raisons indiquées plus hauts. C'est à la réécoute sur mon ordinateur que je suis arrivé à ces peu flatteuses conclusions.
Pour le reste, si vous êtes seuls comme moi, que vous en avez assez des conversations interminables avec votre chat (moi-même, je n'ai pas de chat), quand ce n'est pas avec votre reflet dans le miroir (le mien est plein de traces de doigt), il peut être conseillé d'aller voir Marybell Katastrophy.
Pour vous faire une idée plus précise, tous leurs titres sont écoutables ici
Critique écrite le 21 avril 2007 par Bertrand Lasseguette
L'appart, Reims : les dernières chroniques concerts
Hiroshima Rocks Around par Bertrand Lasseguette
L'appart Reims, le 13/11/2007
Avec un nom pareil. Il y a deux options. Soit des émules de Serge Gainsbourg (Rock around the bunker), soit des brutes.
Ce sont des brutes.
Un batteur, un guitariste, un saxophoniste, un chanteur, des larsens, beaucoup de larsens, une horreur complète.
Et ça m'a plu. Oui, authentique. Ca m'a plu. Ca a fait résonner ma part de sauvagerie. Celle... La suite