Accueil Chronique de concert Massive Attack / Martina Topley Bird
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Chronique de Concert

Massive Attack / Martina Topley Bird

Massive Attack / Martina Topley Bird en concert

Le Dôme - Marseille 18 novembre 2009

Critique écrite le par

" These Boots Are Made For (Massive) Walking... "

Préquelle :

22 : 38 !
Ces quatre chiffres venaient de claquer à ses oreilles comme le fouet cinglant et sec aux oreilles des mules et chevaux de trait d'autrefois ; immédiatement, il se cambra sous l'attaque (présupposée) et commença à honnir maudire et tempêter à voix haute à propos du délabrement de la ville, en termes de suivi et infrastructures de l'outil culturel :
" 2013 ? Quelle blague ! Une ville qui n'ouvre ses lignes après 23h, ou qui se limite uniquement aux liaisons tardives avec le Stade Vélodrome en guise d'exception, ferait bien mieux de s'en tenir aux manifestations sportives, soirées karaoké, Joutes Provençales et Sardinades... Rien de plus ! On est où, là, putain... Aux fins fonds du mystérieux triangle du Cantal, ou dans la troisième ville de France ? Putain... ".
Content de son effet, il éclata d'un rire gras et sonore, avant de " déraper " pour carrément insulter l'ensemble de la Mairie de Marseille, ses élus, ET son omnipotent locataire en chef, compris ! Une mauvaise idée lorsque l'on croise à portée d'un préposé à la sécurité de la station de métro, qui se mit à accuser (lui) la direction du Dôme en retour, à propos de ce sujet sensible qu'est, " l'absence de rame du soir repartant du lieu de concert après show ou manifestation ! ". Deux douzaines d'éclats de voix (de faits) en crescendo allegretto plus loin - augmentés d'un bref échange de coups, suivi de l'intervention musclée d'une paire de gardiens de la paix en grande ronde - notre indélicat à la (municipale) critique facile se retrouva posé sans ménagement à l'arrière d'une voiture, encadré d'un trio de regards réprobateurs lui conseillant d'apprendre à se " maîtriser à l'avenir ! " ; l'un des trois uniformisés en chef lui lançant même, le cinglant et laconique : " nous déranger pour " ça ", un soir comme CE soir ! Franchement, c'est n'importe quoi ! Vous mériteriez qu'on vous boucle, rien que pour ça... " (Match de l'équipe de France de foot en grande quête de qualification au mondial, oblige...).
Une petite historiette navrante, en somme, uniquement destinée à poser LE questionnement délicat du " qui ne possède, ni voiture, ni deux roues, ni amis de covoiturage, peut-il encore décemment espérer aller assister à un concert nocturne en ces Saint-Just, lieux ? " : pas de métro, donc, pas plus de " point vélo " (de Le Vélo de la même appellation !) des bus de nuit bondés ou sur courrant alternatif, et des " papattes " légitimement lourdes après une longue journée de travail, pour couronner le tout ! De quoi légitimement douter de la volonté publique en la matière, au final...

Mise en bouche...
Martina Topley Bird by Pirlouiiiit 10112009

C'est tout d'abord une rapide entrée à deux : batteur + Martina aux claviers - moulée dans une robe noire bien trop serrée pour être honnête et contenir ainsi l'ensemble de nos désirs affichés ou exhalés/soupirés de frais - qui interpelle le chaland local. Résolu à nous prouver qu'il est inutile de convoquer quiconque d'autre sur les planches, " Il " s'empare d'une guitare pour y gratter un riff bien gras, uniquement destiné à habiller les nappes de synthé très " 80's " de la " belle ", désormais livrée en pâture d'ouverture à une petite poignée - 2000 à 3000 au bas mot ! - d'Homo Erectus s'amusant (eux) à la déshabiller à vitesse grand " X ", avec avidité (sous filets de bave contenus à grand peine en limite de commissures lippues). C'est tellement " daté ", question son, que j'y entrevois les fantômes endiablés de feu les KAS Product et les ombres mal coiffées de la " French Wave " tricolore (devenues Mirwais sous Madonne, depuis...).

Martina Topley Bird by Pirlouiiiit 18112009

Tiens, j'ai dit tiens ! Tiens... J'ai dit... Tiens ! Tiens, j'ai dit... Tiens ! Tiens... J'ai dit tiens ! Tiens... J'ai dit tiens ! Tiens... J'ai dit tiens ! Tiens, j'ai dit... Tiens ! (Arrête avec " ça ", j'te dis ! C'est marrant, ok, mais, bon... Lourd, aussi, un peu !). Tiens... Elle est marrante, celle-ci ! Étiquetée au plus près de la rencontre Faithfull-Badalamenti de A Secret Life : traînante, atmosphérique, parsemée d'accords de guitare qui me rappellent l'intrigante dame à la bûche des Twin Peaks Lynchiens ! Une vision qui manque un rien de glauque et de moiteur sous les bras pour fonctionner réellement et se parer des atours " maîtres " du susnommé, soit, mais néanmoins rehaussée d'une courte montée en abîme qui lui rend quelque particularité d'intérêt.

Martina Topley Bird by Pirlouiiiit 10112009

Tourné uniquement vers l'avenir, vers l'après, le duo oublie ces récentes noirceurs pour dodeliner de bucolique (de concert) au fil d'une petite ballade champêtre qui se susurre comme on l'écoute : tête au frais, iris au " frais " et talon martelant le sol du lieu à intervalles réguliers.

Martina Topley Bird by Pirlouiiiit 10112009

" Est-ce que vous voulez chanter avec moi ? ". Il a beau acquiescer d'envie, le public peine à vocaliser dignement. C'est le moment que choisi mon voisin de droite pour " bloquer " sur le look mi-Jedi Noir, mi-Moudjahidin Sombre de La Garde Noire du Peuple, arboré par le batteur et unique compagnon de jeux de LA Martina ! Vêtu et cagoulé de noir, il inquiète plus qu'il n'apaise, au même titre que ces militaires armés de mitraillettes qui patrouillent librement dans le métro, quatre par quatre, afin que de nous rassurer LE neurone de l'insécurité de cité. Profitant des avancées de cette si inutile et envahissante technologie (par ailleurs) - portables, appareils photos numériques, ordinateurs à MySpace internationales intentions de portée limitée - voici qu'elle se " sample ", puis chante, se sample ET chante, puis vocalise ET chante, tierce ET enchante, insiste et réitère le tout jusqu'à plus soif en secouant la tête d'un air ravi sous boucles, avant d'enchaîner sur tribales percus et Asiatiques envolées plutôt chiadées. Me voici désormais revenu en mes " 80 " années : au croisement parfait d'entre Kate (Bush) et (Andersson) Laurie...

Martina Topley Bird by Pirlouiiiit 10112009

Elle n'en a cure (elle) : écartant d'un vif mouvement de lèvres, ces dignes, mais envahissantes références discographiques, elle s'en revient croiser au plus proche des Voix Bulgares, se sample derechef sous couches et étire ses cordes jusqu'à risquer de rompre, pour se cloner du grain et jouer, onduler de plaisir de longues minutes durant (emplie de son propre et respectable organe !). L'ère des chorales tire à sa fin, les gars, faudra trouver d'autres alibis pour en écluser un p'tit en vitesse loin de bobonne tous les vendredis soirs, c'est un fait !

Martina Topley Bird by Pirlouiiiit 10112009

Tandis qu'elle se la joue comptine - l'approche des fêtes de fin d'année, sans doute, le " Perse Noir Élastique ", se multiplie et happe tout ce qui se trouve à portée de mains, tout ce qui sonne et/ou se percute de mains expertes, rodées à ce périlleux et spartiate exercice rythmique, jusqu'à se permettre de voler la vedette à l'ex-protégée de Tricky, l'espace d'un court instant donné sous toms, et peaux. Porté par un trio " Didgeridoo, percus, Balafon, accéléré d'une lourdasse rythmique technoïde : la suivante ne décolle réellement que sous les mains affairées du " Tortionnaire ", toujours masqué de noir et impassible de traits ( finalement plus proche du bourreau Moyenâgeux honni, que du Zorro réparateur de torts finement moustachu de la légende !) qui cogne à pulpe nue sur toms qui ondulent puis résonnent d'un plaisir pris à deux ET partagé. Précédé de lourdes notes de grasse guitare et breaks de batterie chiadés qui soufflent et pulsent, soit, mais qui peinent néanmoins à faire décoller un morceau lambda sans saveur resté fiché entre deux chaises, deux mondes, deux envies : le parterre peine à s'enthousiasmer et remercie poliment pendant que la belle vide prestement le lieu. Une fois icelle disparue, il ne reste guère plus qu'une seule paire de mimines qui se lancent illico dans ce qu'elles maîtrisent le mieux : LE solo de batterie moult (trop de) fois subi par ma petite personne au cours des 25 dernières années, dommage...

" Be Thankful For What You Got... "
Dome by Pirlouiiiit 18112009

Tandis que le petit personnel de scène s'active à l'habituel " nettoyage + réaménagement de l'espace scénique ", j'observe mes contemporains engloutir du pop-corn par amples poignées " sucrées salées ", en lieu et place des " cachous " autrefois de mise en nos " Tricky-vertes " années, me répétant inlassablement que " ça " ne devrait pas grandir... Non ! Mieux vaut passer directement des Sex-Pistols aux " Chœurs à la Petite Croix de Bois " de feu Sevran (Pascal), plutôt que de dépérir lentement entre Femmes au Foyer Désespérées et mornes " Beaujolais parties " menées mollement sous giclées d'impôt locaux et tiers provisionnels de vie, délités sans même regrets ou perspectives affichées, revendiquées.

Massive Attack by Pirlouiiiit 18112009

Pendant que Isobel Campbell et Mark Lanegan surgissent des enceintes en mode " Nancy and Lee ", histoire de nous rappeler, qu'une fois les 30 glorieuses passées - 50's, 60's, 70's ! - le grand " tout " musical a subitement tiré le rideau de l'inventivité humaine pour de longues années ancrées sous technologie maîtresse, avant que de tressauter en mode " Punk " (le temps d'un reine épinglée) puis de sourire sous l'avènement inattendu d'une Bristol Academy salvatrice ; avant que l'ensemble ne s'effondre de nouveau et ne se duplique mollement de complaisance jusqu'à mort clinique annoncée... Reste donc à savoir, si le collectif - devenu trio, puis, solo, puis de nouveau duo ! - est encore aujourd'hui capable de se réinventer sous les auspices sans cesse repoussés d'une Arlésienne d'album mué finalement en un EP à digitaliser d'un click (Splitting The Atom) ou bien de s'auto-parodier sans regrets sous couronnes et lauriers du passé à tresser de nostalgie (à défaut de quoi que ce soit d'autre...).

Massive Attack by Pirlouiiiit 18112009

Commencer sous les doux auspices boisés d'une reprise easy-listening du ténébreux Light My Fire, façon " Portes " ouvertes sur le passé, c'est bien, ok, encore faut-il confirmer par la suite. Une fois le mur initial de synthés nimbé d'infrabasses, dépassé - ce soir, c'est la fête au plexus ! - je me surprends à y croire, l'espace d'un court instant, tandis qu'ils investissent le lieu à tour de rôle. Tiens, et si on jouait à " Si Depeche Mode et Peter Gabriel (III et IV) avaient eu un fils, hein ? Comment qu'ils l'auraient appelé, ce rejeton sonique à la froidure rentrée, hein ? Alors ? J'attends... Pendant que 3G se cramponne à son micro, le catalogue non exhaustif des drogues douces et dures défile derrière sur écran : de quoi filer une jaunisse présidentielle à nôtre (pas très) spirituel guide, plutôt à cran sur le sujet délicat de l'évasion (pas fiscale...). Première surprise, la femme " Topley-Oiseau " revient onduler de douceur au coin de la scène, soutenu par la force tranquille d'une section rythmique à trois (batterie X2 + basse) qui usine et empile consciencieusement ces fameuses lasagnes rythmiques qui font leur marque de fabrique scénique. " Il y a 20 ans de cela, nous avons eu l'insigne honneur d'êtres introduits à monsieur Horace Andy !

Horace Andy by Pirlouiiiit 18112009

C'est toujours un plaisir, sans cesse renouvelé... Chaque soir ! ". C'est au tour d'Horace " Sleepy " Andy - mûrit doucement sous tresses poivres et sel - de tenter de coloniser nos synapses à l'aide de son inimitable voix (qui peine néanmoins à surnager puis voguer au-dessus du mur métallique acéré, dressé tout autour de sa bonhomme silhouette (One Love).
Il l'ignore peut-être, mais dans son dos, c'est la crise financière toute entière qui s'invite et s'incruste via écrans, tandis qu'il esquisse quelques courts pas de danse ; la Livre Sterling dégringole, se reprend, baisse l'échine, tutoie les sommets, avant que de glisser de nouveau pour mieux se reprendre et tout emporter dans son sillage à plein des chiffres : alors, adieu veaux, vaches, moutons saignés, traders couvés et bas de laine éventrés à jamais...

Massive Attack by Pirlouiiiit 18112009

Offert en guise de piqûre de rappel, Risingson réchauffe une atmosphère froidasse qui pourrait aisément vire à la " teuf ", si ce n'étaient ces gens posées sur fessiers numérotés un peu partout autour, et au-dessus. J'ai la gambette droite qui tente de pousser la gauche à se laisser aller à onduler tournoyer et marquer sans retenue. Sauf que, ben... Ça s'arrête trop vite pour pouvoir pleinement se laisser aller à décoller de l'intérieur du dedans de l'être. Il en ira ainsi de l'ensemble d'un concert mi-fugue, mi-raison qui laisse sur sa fin (d'envolées hors terrestre gravité !).

Massive Attack by Pirlouiiiit 18112009

Porté par une image d'émeutes, shootée au plus proche du fameux Black Market du Clash, 100th Windows tente en vain de rassembler nos velléités de libertés individuelles à jamais encadrées d'uniformes et marées : " ça " sent les hauts-fourneaux sans la fournaise, l'acier sans fusion, le futur sans passé, le cosmos embué. L'esthétique y est. L'habillage " vidéo + éclairages " nous plonge magnifiquement au cœur d'une tentaculaire urbanité sur bitume déshumanisée, soit, mais il n'en reste pas moins que chacun (sur scène) donne l'impression d'usiner, glisser, frapper ou doigter en autiste, dans son coin, oubliant les attentes d'un public manifestement venu pour tout autre chose qui sonnerait comme une... Communion ? La rencontre espérée semblant devoir sans cesse être ajournée, repoussée, hors propos, rêvée, ou... Fantasmée ? Durant Teardrops, on jurerait entendre Martina évoluer de nouveau en Kate (Bush) d'un passé pas si éloigné ; de façon bien plus digne, il est vrai, que le récent " copier coller " naufragesque d'Émilie Simon en quête de nuées à piller, à défaut d'identité propre (ou remarquable) à afficher ou coucher sur CD.

Martina Topley Bird by Pirlouiiiit 18112009

Lorsque, après un bref instant donné à deux entités, les deux leaders du groupe présumé s'effacent sous fondu au noir pour regagner une nouvelle fois les coulisses du Dôme, c'est l'`Horace qui s'y colle de nouveau pour entonner l'inoxydable Angel : joué au plus proche de l'os originel, gimmicks sonores en sus sous harmonies posées de calque ; le problème restant, que, cela fonctionne tout de même ! Ce morceau étant intrinsèquement empreint d'une beauté rare, vénéneuse, intense et majestueuse. Un sommet gâché par l'intrusion sur écrans d'une paire de racoleurs et démagos " Sarkozy est entouré d'une bande de lèche-culs ! ", " Sarkozyest le champion du monde du pipeau ! " qui font réagir le public, soit, mais qui me mettent néanmoins le mal à l'aise au corps, allez savoir pourquoi... Peut-être qu'après les citations de George Orwell, Nelson Mendela, Gœthe, ou De Tocqueville, et une déferlante d'images allant se colleter avec les privations de libertés individuelles ou le respect de l'intégrité des peuples, ben... " Ça " jurait, quoi, de même qu'un racoleur appel du pied envoyé aux fans de foot présents peu avant le fameux " OM-PSG " à venir (appel doublé par un drapeau ciel et blanc brandi face au public avec emphase, au moment de l'ultime rappel !).

Massive Attack by Pirlouiiiit 18112009

Un show qui s'interrompt brusquement sur un dernier " Les innocents n'ont rien à craindre ! " qui glace légitimement, qui fige nos artères, alors en plein boulot nocturne, mené sous sanguine affluence.
Ça y est, ils reviennent ! Lors, au lieu de me réjouir de l'aubaine, je m'empare de mon mobile pour remarquer que je viens de laisser le dernier métro me filer d'entre les doigts... Un non-sens absolu !

Massive Attack by Pirlouiiiit 18112009

Toute la soirée, j'ai eu l'impression d'être invité à observer une galerie de musiciens doués et très en place, soit - qui interviennent à moments et horaires fixes, laissant leur place à l'autre, à tous les " l'autre ", avant que de revenir en force un peu plus tard ! - mais qui jamais ne se mue en un groupe, en une entité qui fusionne, qui fait corps et avance de concert pour gagner l'estime de ses fidèles ou amants d'un soir... Jamais !

Massive Attack feat. Martina Topley Bird by Pirlouiiiit 18112009

Pas de chance, c'est l'instant Unfinished Sympathy : ce morceau " dance " pête-quenouilles, qui flirte avec la variétoche (im)pure et simple, nanti, de plus, d'une voix de " choriste black " qui nous ramène vers les rivages doucereux du R'n'B de mes deux... Et qui déchaîne illico le tricotage collectif de gambettes dans les sombres travées et coursives du Dôme lieu. Un " truc " qui me laisse froid " dessus, dessous, dedans, dehors ", tandis qu'autour, ces demoiselles prennent la pose et remuent des bras et des jambes comme un essaim de quarantenaires en goguettes ou " soirée filles "...Un naufrage pur et simple, fort heureusement rattrapé par le nouveau et envoûtant Pray For Rain, qui permet de considérer la précédente comme une unique et stupide erreur de jeunesse à ne pas dupliquer... Jamais ! Promis ?

Massive Attack by Pirlouiiiit 18112009

La fin sera à l'avenant du grand " tout " précédent, oscillant sans cesse entre sommets et bides, pleins et vides, belles envolées et flasques montées, fascination légitime et courts moments d'ennui nés de la répétition d'effets ou voix ! Jusqu'à ce long moment d'avant dernier " rappel " - " revenez, ou ne revenez pas, mais décidez-vous VITE, j'ai 3/4 d'heure de marche à avaler... Moi ! " - prélude à un convenu et mollasson Karmacoma qui fait finalement pencher la balance en faveur du (mé)contentement pour cause de minimum syndical, d'un logique " peut et doit mieux faire ! " qui frustre un peu au moment de l'incontournable bilan mitigé de fin de soirée.

Séquelles :
Allez, zou, un kilomètre à pied, ça use, ça use... Un kilomètre à pied, ça use, les...

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Bonus vidéo :


et une petite de Martina Topley Bird :


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