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Chronique de concert Metapuchka + Woodish + DLGZ rock 5tet
Dimanche 22 décembre 2024 : 6843 concerts, 27255 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Metapuchka + Woodish + DLGZ rock 5tet
Samedi 13 février, 21h, un gars de la Malterie refroidit (si c'est encore possible) le public faisant la queue à l'entrée : "c'est complet, désolé". Et oui, ça se passe comme ça, dans le Nord : une programmation pointue, quand bien même estampillé "locale", ça remplit les salles. Alors ok, la Malterie, c'est 150 personnes maxi. Mais croyez en votre serviteur, qui a signé au mercato d'été pour le pays ch'ti et dit adieu à Marseille, dans le sud, c'est pas tous les jours qu'on voit ça.
Plafond bas, idées hautes
Ceci étant dit, passé le hall où certains tentent encore de "pousser les murs" et d'agrandir la jauge, me voilà dans la salle. Et là, surprise : cette dernière est à proscrire pour les personnes mesurant plus d'un 1m85. Ou alors avec un casque. Sinon, pour la blague, une salle appelée la Malterie qui n'a pas de tireuse, c'est marrant... Mais plutôt que causer houblon, parlons du son.
Celui qui m'accueille répond au blaze de Metapuchka et, comme son nom l'indique, fait du hip hop. Apre et revendicatif, me semble-il. Et à la fin de leur set, reste une certitude : les blancs savent toaster.
Changement de plateau rapido et voilà Woodish. Clavier, basse, batterie, saxo. Le topo ? Une démarche jazz, un tempo entre rock prog et groove et des envolées au sax alto lorgnant du côté de Coltrane. Dont ils semblent adopter la démarche : des structures d'accord simples, des rythmes entêtants et répétitifs, des montées, des descentes, le tout en esquivant l'ennui. Le public ne s'y trompe pas et remue. Bravo !
Tortoise sous EPO, Fugazi avec du piano
La formule de radio Nova, "hardcore et sensible" collerait à merveille à ce qui va suivre. Car DLGZ rock 5tet, groupe du coin mais pas que, se la kiffe à mélanger les extrêmes, enchaînant des churs à la Robert Wyatt à la suite d'une envolée particulièrement musclée, tricotant des morceaux remplis de ponts, explorant le champ des possibles à la dynamite. Avec derrière tout ça, une PULSATION.
Pas étonnant donc qu'ils aient enregistré l'opus joué ce soir à Chicago, chez Monsieur Mc Entire, tête pensante de Tortoise. Ceci dit, ils auraient aussi pu choisir Washington et Fugazi. Voir Oxford, si vous voyez où je veux en venir... Dernier indice, le nom de leur label : Pourquoi faire simple record.
Conclusion toute simple : énorme concert selon l'équation suivante : bon groupe + bon public + bonne salle = samedi soir réussi. Ne reste plus à DLGZ rock 5 tet qu'à rééditer une telle prestation, loin de ses bases. Et si là encore la salle refuse du monde...
Plafond bas, idées hautes
Ceci étant dit, passé le hall où certains tentent encore de "pousser les murs" et d'agrandir la jauge, me voilà dans la salle. Et là, surprise : cette dernière est à proscrire pour les personnes mesurant plus d'un 1m85. Ou alors avec un casque. Sinon, pour la blague, une salle appelée la Malterie qui n'a pas de tireuse, c'est marrant... Mais plutôt que causer houblon, parlons du son.
Celui qui m'accueille répond au blaze de Metapuchka et, comme son nom l'indique, fait du hip hop. Apre et revendicatif, me semble-il. Et à la fin de leur set, reste une certitude : les blancs savent toaster.
Changement de plateau rapido et voilà Woodish. Clavier, basse, batterie, saxo. Le topo ? Une démarche jazz, un tempo entre rock prog et groove et des envolées au sax alto lorgnant du côté de Coltrane. Dont ils semblent adopter la démarche : des structures d'accord simples, des rythmes entêtants et répétitifs, des montées, des descentes, le tout en esquivant l'ennui. Le public ne s'y trompe pas et remue. Bravo !
Tortoise sous EPO, Fugazi avec du piano
La formule de radio Nova, "hardcore et sensible" collerait à merveille à ce qui va suivre. Car DLGZ rock 5tet, groupe du coin mais pas que, se la kiffe à mélanger les extrêmes, enchaînant des churs à la Robert Wyatt à la suite d'une envolée particulièrement musclée, tricotant des morceaux remplis de ponts, explorant le champ des possibles à la dynamite. Avec derrière tout ça, une PULSATION.
Pas étonnant donc qu'ils aient enregistré l'opus joué ce soir à Chicago, chez Monsieur Mc Entire, tête pensante de Tortoise. Ceci dit, ils auraient aussi pu choisir Washington et Fugazi. Voir Oxford, si vous voyez où je veux en venir... Dernier indice, le nom de leur label : Pourquoi faire simple record.
Conclusion toute simple : énorme concert selon l'équation suivante : bon groupe + bon public + bonne salle = samedi soir réussi. Ne reste plus à DLGZ rock 5 tet qu'à rééditer une telle prestation, loin de ses bases. Et si là encore la salle refuse du monde...
Critique écrite le 15 février 2010 par reno
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La Malterie - Lille : les dernières chroniques concerts
Bassholes par Marilyn
La Malterie Lille, le 21/03/2005
J'ai coché la case "bien" histoire d'être un peu perfectionniste... Mais quelle claque! Ca défoule, ça envoie les drums à la catapulte, des riffs de blues délicieusement trashs ... eux-mêmes sont adorables et ne pètent pas plus haut que leurs instruments malgré leurs maestria (cf jeu du batteur!) Ils viennent de Memphis et ça se sent! Bref, c'est... La suite