Accueil Chronique de concert (mon) Hellfest 2024, 3-3 : Sang Froid, Destinity, Pensées Nocturnes, Dool, Scowl, Rendez-Vous, Therapy ?, Frank Carter & the Rattlesnakes, Sierra, Queens of the Stone Age, Offspring, Madball, Rival Sons, Cock Sparrer (+ Conférence de presse QOTSA, Show me the body, Corey Taylor)
Dimanche 17 novembre 2024 : 6584 concerts, 27223 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Chronique de Concert

(mon) Hellfest 2024, 3-3 : Sang Froid, Destinity, Pensées Nocturnes, Dool, Scowl, Rendez-Vous, Therapy ?, Frank Carter & the Rattlesnakes, Sierra, Queens of the Stone Age, Offspring, Madball, Rival Sons, Cock Sparrer (+ Conférence de presse QOTSA, Show me the body, Corey Taylor)

(mon) Hellfest 2024, 3-3 : Sang Froid, Destinity, Pensées Nocturnes, Dool, Scowl, Rendez-Vous, Therapy ?, Frank Carter & the Rattlesnakes, Sierra, Queens of the Stone Age, Offspring, Madball, Rival Sons, Cock Sparrer (+ Conférence de presse QOTSA, Show me the body, Corey Taylor) en concert

Site du Hellfest, Clisson 30 juin 2024

Critique écrite le par


Hey ! Mais comme le temps est passé vite, c'est déjà le toujours-difficile-3ième-jour-au-Hellfest ? Sauf qu'il va être plus facile que d'habitude. Déjà parce qu'on a étonnamment fait la grasse-mat jusqu'à 9 heures, et été réveillé naturellement, pas par du Slayer mais par un beau soleil ! Bon d'accord, à cette heure-là il y a une queue dantesque aux chiottes, mais on utilisera le temps d'attente pour boire nos deux cafés habituels, et ainsi obtenir un double-impact ! En tout cas à 10h30 on est sur site et on a déjà soif - la belle journée commence par un bref passage qui va s'avérer crucial en zone VIP / Presse - mais on y reviendra plus loin.


On commence avec Sang Froid, groupe de cold-wave, avec des compositions et un chant pas très éloignée de Depeche Mode (mais avec un son plus rock évidemment). Agréable mais pas passionnant, on en profite pour déguster un monstrueux muffin au chocolat (les Hellsnacks seront notre perte ! Comme on le craignait, on est arrivé avec un poids à 2 chiffres et reparti ... avec un poids à 3 chiffres !), et recharger le Cashless - ça va toujours plus vite que ce qu'on imagine, quand "tout est gratuit"... On continue notre écoute distraite : un bon son qui n'agresse pas d'entrée, bon look et bonne attitude même, mais les chansons nous semblent assez peu marquantes au final.


Pour la suite, c'est tout à côté : on a un vague souvenir d'avoir déjà vu Destinity (à Marseille ?), c'est certes plus classique au Hellfest : c'est sous l'Altar à 11h40, devinez ce que ça peut bien être ? Du death metal bien sûr, de Lyon, revendiqué mélodique et qui l'est en effet - ça n'a pas du tout le côté austère rigoriste qui nous fatigue souvent dans ce style, il y a de belles chevauchées de guitare (Reflections) ! Ce sera parfait pour notre posologie quotidienne d'1 comprimé de Desmétole 100 mg / jour : c'est puissant et musical, les mecs sont super contents d'être là, ils le disent et ils mouillent le maillot ! Tiens, ceux-là, il se pourrait même qu'on les réécoute tantôt à la maison, à vrai dire...


Dans un style plus chelou, c'est la deuxième fois qu'on les voit ici, et on arrive toujours pas à savoir si on aime les crasseux (volontaires) de Pensées Nocturnes... Etrange combo français qui mélange sauvagement le metal le plus brutal et sombre, avec des cuivres et de l'accordéon, parfois du chant d'opéra, dans des morceaux commençant en fanfare et finissant hurlés, quand ce ne sont pas des valses infernales (on pense avoir reconnu l'air des Temps Modernes de Chaplin), terminées en mode black metal... Ces mecs sont dingues à l'évidence, et semblent produire la bande-son d'un film d'horreur : Kurt Weill les aurait adorés ! Distrayant, mais un peu épuisant, ça reste à voir plutôt sur scène !


Dool, voilà bien un groupe qu'on rêverait de voir au Hellfest... à une lettre près (bon ok, on sort). Blague à part, celui-ci ferait du "occult dark rock", pourquoi pas ! C'est du rock mélancolique, un peu psyché, c'est assez beau, vraiment peu énervé pour le Hellfest. Curieusement la chanteuse assez magnétique qui emmène le truc a un peu de moustache (...remarque de mal déconstruit !), mais surtout une belle voix - c'est assez prenant ! Mais comme c'est l'heure et qu'il y a pas la queue, on s'adonne aussi à une Patate crème/mozza/lardons de chez Mémé Patate (et à son fameux Kouign Aman de la Mort, pas le dernier de la journée !) : sans doute le duo gagnant du menu le plus toxique et régressif disponible ici ... Ceci alors que le groupe nous donne une superbre reprise mid-tempo du mythique Love like Blood de Killing Joke. Sympa, note pour plus tard : à réécouter à l'occasion !


En attendant, ce dimanche aprème il fait beau et chaud : hourra, on va enfin aller jouer avec le portique qui mouille, pas encore visité cette année...Sur le créneau suivant, une belle surprise : Scowl from California ! Ah que c'est bon, le punqueroque, quand c'est si bien fait ! Le gang, qui fout le feu à la Warzone, est emmené par une chanteuse aux cheveux bleus (et aussi verts, un peu), très agréable à regarder mais surtout super entertaineuse : belle présence et belle énergie communicative sur scène, plus ça s'énerve vers le hardcore et mieux c'est ! Leur dernier morceau, Opening Night, est un vrai tube girl power à l'ancienne... C'est parfait pour accélérer une digestion qui sinon, eut pu nécessiter une bonne sieste postprandiale...


Bref, on est bien réveillé à nouveau pour Rendez-Vous, du post-punk français joliment agressif, tout en restant mélodique, déjà aperçus au (regretté) festival TINALS. La batterie couvre un peu le reste, hélas, mais les chansons sont assez marquantes pour qu'on ait envie de les réentendre rapidement sur album ! C'est un poil plus agressif que nos bien-aimés Frustration, dans le genre, et on note aussi qu'en terme d'influence c'est un peu moins Joy Division et un peu plus (vieux) Cure. Très bien, dans tous les cas !... Par contre si vous voulez bien nous excuser (et non, on ne fera pas cette blague avec le nom du groupe), il se trouve que vers 15 heures on doit aller voir des gens importants en zone VIP...


Car ce matin je me suis rappelé que je voulais profiter de mon pass "média" pour assister à au moins une conférence de presse : celle d'un artiste, voire celle du Directeur du festival, très médiatique et que j'aimerais bien apercevoir IRL ? J'avais repéré Frank Carter, pourquoi pas, le mec est probablement intéressant ... Mais à ma grande surprise, dans la tente Presse au matin, j'ai aperçu sur le comptoir une affichette annonçant une conférence de presse... des Queens of the Stone Age ! Autrement dit, forcément, de Josh ouh-putain-ouh-putain-ouh-putain Homme ! Pour rappeler si besoin (ou vous apprendre) à quel point je suis fan de ce type, je préciserai simplement que je les ai vus (et chroniqués) environ 10 fois en concert (un record), mais aussi que mon fils s'appelle Joshua, et que ce n'est pas tout à fait une coïncidence ...


Evidemment je suis venu très à l'heure dans l'espoir de LE voir de près, ainsi que d'autres membres du groupe qu'il amènera sans doute. L'Homme, beau comme un dieu, se présente avec Michael Shuman son bassiste et, assis au troisième rang, je les approche déjà à moins de 3 mètres, ce qui pourrait suffire à mon bonheur. En plus le chanteur est tout à fait intelligible en anglais. Je comprends vite que parmi les 50 journalistes, la plupart est anglophone et professionnelle (et du monde entier !). Rhaââ, jamais j'oserai... Mais si, nom de Lemmy ! Je me dis que c'est une chance unique de parler à mon putain de héros et je me botte mentalement le cul...


Une fois que mon palpitant est repassé sous les 180 bpm, je parviens à obtenir le micro et à formuler 2 questions pas trop débiles, auxquelles il apportera des réponses fort intéressantes (elles sont à voir ici, à 11'30 !). Par ailleurs comme je ne suis pas pro, je n'ai pas (bêtement) écrit mes questions sur mon smartphone et je les ai donc posées les yeux dans les yeux - j'aurai donc des réponses également en bonne partie en eye contact avec Josh Homme, et pour 3 minutes en tout ! Autant dire qu'en plus d'être le climax de ma vie de fan de QOTSA, c'est aussi assurément le sommet de ma carrière de journaliste rock amateur !...


Après une petite demi-heure seulement (...on a bien fait de pas trop réfléchir avant de se lancer !), l'animateur annonce la fin et ils sont rapidement exfiltrés. Je les vois encore blaguer quelques instants dans une zone sans doute réservée, avec les deux types de Royal Blood (avant qu'ils montent tous dans un van). Bah, je ne pourrai pas lui serrer la main ou faire un selfie, ce qui eut été ma cerise sur le gâteau ! Mais au final j'ai eu tellement plus original... qu'il me faudra un moment pour réaliser ! Donc résumons : il y a 10 jours je ne pensais même pas pouvoir venir au Hellfest 2024... et là je viens juste d'y poser 2 questions à mon idole en musique... WTF ?! La vie réserve parfois de belle surprises...


La pinte de Grim' que je vais aller boire cul-sec à ce moment-là sera assurément la meilleure du week-end ! D'autant plus que si j'ai raté Blues Pills, il est encore temps d'aller voir Therapy ?, ô joie ! Autres héros de mes vingt ans, que je pensais disparus dans les limbes, ils sont étonnamment en train de jouer quelques mesures ...de Black Sabbath ! Deux déceptions mineures : le voix du chanteur un peu a perdu de sa superbe, et il y manquera plusieurs de mes titres de référence... mais pas tous : grande joie à entendre Die Laughing, mid tempo dédiée aux morts précoces du rock (Lemmy, Amy...), et surtout leur tubes power rock ultimes, Nowhere & Screamager, et pour conclure, la méchante et toujours efficace Knives. Excellent revival d'un groupe pas recroisé depuis... 30 ans, pile poil !


Il est encore temps aussi de rendre visite au toujours cool Frank Carter et ses serpents à sonnettes, réputé pour son charisme et ses shows inclusifs. Et à ce titre illustratif, revoici justement la fameuse scène culte du Hellfest, toujours répétée, du fauteuil roulant porté en crowdsurfing, pile quand on arrive ! Mais on a pas oublié aussi qu'en 2022, il avait par exemple organisé un circle-pit réservé aux filles... On sait aussi qu'il aime bien se promener dans et sur le public, capable de chevauchées en crowdsurfing dignes de nos Wampas/Malzieu nationaux, remercier le staff, multiplier les dédicaces... un mec sympa, décidément.


A l'origine petit leader teigneux de Gallows, un super groupe punk un peu bourrin (qui a continué sans lui), il en a gardé quelques scories (Devil Inside Me ou les paroles de I Hate You) mais ses cheveux ont bien poussé... Il a pris un virage plus mainstream mais de mieux en mieux assumé ; il a fait de gros progrès en chant, et commence à pouvoir aligner des titres de plus grande qualité (My Town, Crowbar). J'adore notamment sans nuance les titres (certes plus lents) Brambles ou Man of the Hour. Loin du metal peut-être, mais super concert - l'occasion de décrocher quelques nouveaux fans chez les metalheads ?


Sur le créneau suivant, relâche : rien ne nous a intéressé ni avant, ni pendant. Un tour à Show me the Body, sur la base de ce chouette nom, mais peu d'intérêt sauf quand ça ressemble soudain aux Beastie Boys - forcément, c'est une reprise de Sabotage ! De toutes façons, je plane encore un peu en repensant à la conférence de presse... Mais le truc, c'est que la journée n'est pas finie, restons professionnels SVP ! Un mot en passant sur un concert d'attente, plus intéressant que prévu, celui de Corey Taylor (de Slipknot), déjà croisé ici sauf erreur : assez mainstream aussi mais très bon chanteur, attachant et drôle, plus en valeur ici que derrière son masque. D'ailleurs il a quelques milliers de fans qui reprennent ses chansons avec lui...


Petit retour en arrière, pour une nouvelle et dernière révélation du week-end : le projet Sierra, d'une certaine Annelise Morel, seul concert de synthwave du week-end, sauf erreur. Très client du genre, j'y suis allé sans jamais l'avoir écoutée avant, et j'aime instantanément ses beats EBM bien hargneux et putassiers - bien sûr ça n'a pas grand chose à voir avec du metal, c'est à peine du live mais... Who cares, si ça sonne génialement ? Seule avec deux petites machines, la demoiselle tout de cuir vêtue, avec une baguette et un micro comme seuls accessoires, va nous tenir au creux de sa main jusqu'à la fin de son set avec des basses hypnotiques, des chants tristes susurrés et des manifestes vociférés (Control), des breaks diaboliques où l'on trépigne mais où ça retape à chaque fois pile au moment où notre corps l'appelle. Aussi diablement efficace que du Carpenter Brut, et à la réflexion (et à la réécoute) bien moins racoleur : chapeau Mademoiselle !


Plus tôt dans l'aprèm, questionné sur sa setlist (spéciale Hellfest ?), le chanteur des Queens of the Stone Age a précisé qu'ils la changeaient tous les jours à au moins 40 %, et qu'ils joueraient donc Regular John qui leur avait été poliment demandée juste avant : check, c'est bien la première, sympa ! Bon, à son arrivée sur scène, on constate que Josh Homme s'est un peu éméché la gueule depuis, mais ça ne va pas l'empêcher d'assurer l'essentiel - avouons que de là où on écoutait le concert (tout devant donc), il y avait une telle agitation qu'on s'en est à peine rendu compte, à part quand il a traîné un peu erratiquement en bas, pour la plus grande joie du premier rang...


Ah ben oui parce que la seule façon de renouveler un peu notre excitation après 10 chroniques du groupe sur Concertandco (!), nous a paru d'aller nous placer tout devant sur les pavés, là où ça fighte, et on ne va pas être déçu du voyage ! Car tous ces chatons chevelus et excités se bousculent déjà avec enthousiasme sur The Lost Art.... donc pogotent carrément sur Little Sister, l'occasion d'un sacré premier oaï... Mais ça ne redescend guère sur les titres plus pop comme Paper Machete ou Burn the Witch (super cool à réentendre !), ça se calme à peine sur Smooth Sailing, I sat by the Ocean ou l'inévitable Make it with Chu.... Et évidemment le moinde riff de guitare un peu plus chanmé leur fait (nous fait) péter les plombs à tou.te.s !


A commencer par My God is the Sun, mais surtout les fantastiques oldies You think I ain't worth..., Go with the Flow, et la toujours absolument dévastatrice No One Knows où ça vire à la baston amicale et néanmoins générale (il va bien falloir se résoudre à "go with the flow" quand le vortex du circle-pit nous atteint !) Et pour finir, une première expérience (à 48 ans et après 4 Hellfest, il était temps, boomer !) : celle du wall of death, vécu en plein coeur du réacteur... Car quand Josh a entamé Songs for the Deaf, les bras en croix, la foule surexcitée s'est ouverte devant lui, telle la Mer Rouge devant Moïse... Eh ben maintenant on le sait : c'est jouissif mais ça FAIT mal - le rubgy n'est pas loin ! Enorme sensation donc, une fois de plus... Les QOTSA quittent la Mainstage assommée sans même dire bye bye, sûrs de leur effet ! Bien joué, bande de salopards...


Pour faire suite à ce concert qui nous a essoré, Offspring est idéalement placé dans la programmation. Super sympa il y a 2 ans ici, on constate en effet assez vite que ça va être le même concert, donc tout à fait regardable de loin sur un écran, le cul dans l'herbe avec un repas Hellsnack 50 % vegan ! Décidément cette journée est copieuse à tous les points de vue, c'est l'orgie de son, de bière et de gras... Pas étonnant que les jaloux appellent ça le "Disneyland du metal", alors que les trois péchés mignons les plus courants des metalleux y sont réunis ! Pendant ce temps-là, les vieux punk-à-roulettes sympathiques déroulent leurs tubes insubmersibles : Come out & Play, Staring at the sea ... et au besoin ceux des autres (Blitzkrieg bop) : efficace mais sans surprise...


Il sera bien plus intéressant d'aller revoir Madball (d'autant qu'on perçoit encore les tubes d'Offspring dans tous les interstices, comme Pretty Fly et le Self esteem final). Déjà vus à notre première venue en 2018, emmenés par un sosie non officiel de Tom Hardy, à notre goût ce sont vraiment les parrains et les cadors du style hardcore oldschool ; c'est constamment puissant et musical à la fois, 50 % punk & 50 % metal... Ca déchire et c'est bien ce que fait aussi leur public, très en joie, qui se fritte la couenne sans faiblir ! Quelle santé quand même, ces hellbangers de la Warzone, quand on pense que certains y sont depuis 4 jours...


On se réjouissait aussi de revoir Rival Sons, ce groupe revival de l'esprit Led Zeppelin, excellent en live. Le chanteur en costard trois pièces rouge, mais pieds nus, a toujours une voix intense et digne d'un black preacher, posée sur un groupe qui ne l'est pas moins, intense : efficace et groovy en diable ! La section rythmique est énorme et claquante, le chant constamment habité, certains riffs proprement tuants (Electric Man). Si on les écoute peu à la maison, on reconnaît quand même quelques titres (Somebody) et on prend un pied monumental, comme eux manifestement, sur la finale et fantastique Secret. Grosse claque, mais putain quelle classe ! Par contre, ayant trépigné tout le set, là on a définitivement plus de jus.


Bah, on peut bien aller boire notre dernière pinte du Hellfest 2024 assis en regardant les Cock Sparrer ! De vieux punks et donc... des chauves ! Mais aussi de vénérables papis londoniens, en croisade punk depuis 52 ans (!), il faut avouer qu'ils sont tiennent encore bien la route, avec un son plus Ramones que Pistols, clair et sans chichis. Alors OK c'est forcément un peu répétitif sur la longueur, mais après 208 trimestres d'accords barrés, ils vont manifestement réussir à atteindre la retraite sans devoir aller pointer ! Et en attendant ils sortent encore des albums et s'amusent en live : total respect ! No future ? Kiss my ass ! Comme on part un peu avant la fin, ils se coucheront après nous, en tout cas. Quelques minutes à contempler la Gardienne (fumasse qu'on la quitte, elle crache du feu et de la fumée...), et au lit ! C'est que demain matin, on remballe aux aurores, et on retraverse la France...


Au final que retenir de cette 4e venue au Hellfest, notre édition miraculée ? Pas mal de nouvelles expériences, petites ou grandes : le festival en mode solo, la vie au fin fond du camping mais aussi en zone VIP, la Gardienne des Ténèbres, la vraie pluie au Hellfest, ou les merveilleux kouign aman de Mémé Patate ... Et évidemment, cette séquence incroyable d'un quasi tête-à-tête avec le Ginger Elvis...

On est pourtant pas tout à fait au bout de nos surprises puisque le lendemain au café face à la Gare, on discutera quelques minutes avec Andy Kerbrat, le seul député NFP réélu au premier tour à Nantes, assis à la table d'à côté, jeune et sympa ! Plutôt une belle façon de revenir à la réalité, et à des lendemains sans doute moins enchanteurs que ces trois journées passées en apesanteur à Clisson ! A moins que, le 7 juillet à 20 heures... ?

[... Maintenant qu'on est le 8, eh bien on peut vous le dire : ce résultat inespéré, Andy nous l'avait prédit, hé hé !]

Un grand merci encore à Eric Perrin et ses équipes de la tente presse pour leur accréditation et pour leur accueil, et Longue vie au Hellfest !

Flashback : Chroniques de (mes) Hellfests 2018, 2022 et 2023 !



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Madball + Sworn Enemy + Since the flood + Indust par Vand
Jas' Rod, Les Pennes Mirabeau, le 29/10/2005
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Queens Of The Stone Age : les dernières chroniques concerts

Queens of the Stone Age en concert

Queens of the Stone Age par Philippe
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9 mois jour pour jour après un Bataclan complet, les Californiens de Rival Sons sont revenus à Paris investir la salle mythique de l'Olympia et toujours à guichets fermés. En... La suite

The Offspring : les dernières chroniques concerts

(mon) Rock en Seine 2024, 1-2 : Astéréotypie, Sleater-Kinney, The Kills, CVC, The Offspring, (Inhaler), Vox Low, Massive Attack, Polo, Pan & Myd en concert

(mon) Rock en Seine 2024, 1-2 : Astéréotypie, Sleater-Kinney, The Kills, CVC, The Offspring, (Inhaler), Vox Low, Massive Attack, Polo, Pan & Myd par Philippe
Parc de Saint-Cloud, Saint-Cloud, le 24/08/2024
Retour heureux en cette fin d'été à Rock en Seine, où l'on est venu à peu près une fois sur deux depuis sa création en 2003. Le joli site arboré et tout en longueur n'a pas... La suite

(mon) Hellfest 2022, 1-3 : Frank Carter, Necrophobic, Opeth, Offspring, Mastodon, Dog Eat Dog, Dropkick Murphys, Baroness (+ Abbath, Deftones, Electric wizard, Mayhem) en concert

(mon) Hellfest 2022, 1-3 : Frank Carter, Necrophobic, Opeth, Offspring, Mastodon, Dog Eat Dog, Dropkick Murphys, Baroness (+ Abbath, Deftones, Electric wizard, Mayhem) par Philippe
Site du Hellfest, Clisson, le 17/06/2022
"We'll be back, someday, motherfuckers !" - ce que l'on peut évidemment traduire par "Nous reviendrons, un jour, les petits chatons !" : ainsi se terminaient les chroniques de... La suite

The Offspring + Eagulls (Nuits de Fourvière 2016) en concert

The Offspring + Eagulls (Nuits de Fourvière 2016) par Cathy Ville
Théâtre Antique de Fourvière à Lyon, le 05/07/2016
Eagulls Ce soir au théâtre de Fourvière, le groupe Eagulls assure la première partie de The Offspring. 21h30 : Eagulls fait son entrée en scène. Originaires de Leeds en Grande... La suite

The Offspring (Festival Rock en Seine 2015) en concert

The Offspring (Festival Rock en Seine 2015) par lol
Domaine national de Saint-Cloud, le 28/08/2015
C'est la troisième fois que je voyais The Offspring. Bizarrement, je les vois d'ailleurs tous les dix ans. La première fois, c'était à l'Elysée Montmartre, en 1995, la... La suite

Therapy ? : les dernières chroniques concerts

Therapy? en concert

Therapy? par Electric Eye
La Boule Noire, Paris, le 04/05/2022
Therapy? a trouvé le moyen de vieillir un tout petit peu moins vite que nous autres : c'est au cours de sa trente-troisième année d'existence que le groupe fête son... La suite

Therapy ? en concert

Therapy ? par Samuel C
La Maroquinerie - Paris, le 10/02/2019
En 2020, Therapy ? célébrera ses 30 ans d'existence. Un trio qui a connu au cours des années 90 un succès phénoménal avec les albums "Nurse", "Infernal Love" et surtout le... La suite

 Hellfest 2014 (1/3) : Slayer, Iron Maiden, Sepultura, Trivium, Therapy ?, M.O.D, Loudblast, Satan, Showtime en concert

Hellfest 2014 (1/3) : Slayer, Iron Maiden, Sepultura, Trivium, Therapy ?, M.O.D, Loudblast, Satan, Showtime par Gandalf
Clisson, France, le 20/06/2014
"On the road again after all these years ! Eh oui, après 10 années de Festivals intenses, suivies de 4 ans de diète, me voici de retour dans ce qui est devenu l'un des plus gros... La suite