Chronique de Concert
(mon) Rock en Seine 2024, 1-2 : Astéréotypie, Sleater-Kinney, The Kills, CVC, The Offspring, (Inhaler), Vox Low, Massive Attack, Polo, Pan & Myd
Retour heureux en cette fin d'été à Rock en Seine, où l'on est venu à peu près une fois sur deux depuis sa création en 2003. Le joli site arboré et tout en longueur n'a pas beaucoup changé récemment - et on y fait donc toujours des kilomètres, de scène en scène ; heureusement que la marche, c'est bon pour la santé ! Seul point vraiment négatif, mais depuis longtemps et qui pourrait peut-être enfin être réglé : les toilettes, historiquement insuffisantes (il y a de la place perdue dans absolument toutes les zones dédiées !) et un prestataire toilettes sèches manifestement inefficace, nettoyant ses cabèches avec maniaquerie à toute heure tandis que les files d'attente s'étirent... A signaler en positif (et également une tradition du festival), une splendide expo photo qui met en parallèle des gestuelles d'artistes sur scène, et d'athlètes sur piste. Le rock, ça peut aussi être du sport !
Pour le reste, le site est toujours bien joli, l'offre de stands nourritures et autres est très variée (et certains stands très joliment décoratifs), l'expérience d'une zone privilégiée tout devant (le 'golden pit' vu en 2022, qui semble avoir beaucoup irrité à l'époque) n'a heureusement pas été maintenue - manifestement la zone "VIP" est devenue un simple triangle étiré sur le côté droit de la grande scène, qui n'empiète pas sur la vue générale. Le cashless fonctionne à plein, le personnel est très sympa dans les bars et autres : c'est donc un plaisir toujours renouvelé que de venir déambuler dans le parc clodoaldien, même sous un ciel un peu lourd de menaces ce samedi... Bon, la nourriture y est vraiment trop chère... mais on peut toujours en amener aussi !
Pour commencer, on se réjouissait pas mal de voir en vrai quelques-uns des intervenants "stars" des Rencontres du Papotin, et on a pas été déçus : superbe entame de journée avec la belle humeur d'Astéréotypie ! Le collectif d'autistes, sans leader apparent, est composé de Claire (la poétesse), Stanislas (le politicien), Yohann (l'agité), Aurélien (le slammeur) qui se succèdent au micro avec chacun son style particulier ; ils sont tous intéressants et fun, chacun.e à sa manière et dans son univers un peu perché, forcément, mais globalement pas si loin du punk, car au son comme à l'image, c'est bruitiste ! Comme dans l'émission, certains gèrent le trop-plein d'énergie comme ils peuvent : Yohann passera le show à se balader un peu partout, et jusqu'en bas de la scène au contact du public.
Et tout comme dans leur belle émission, ils déclament donc (étonnamment à l'aise avec le public !) des textes très personnels, parfois incongrus mais pas sans poésie ni sensualité, parsemés de fulgurances et de sentiments à vif - déclaration d'amour à des billets de banque pour Stanislas par exemple sur un rythme discoïde, Claire qui veut sentir la biche en elle, Yohann qui ne veut plus jamais qu'on l'emmerde, etc. etc. Le groupe avec eux dépote assez fort et pas mièvrement du tout, un rock noisy et contondant : ça tient carrément la route ! L'expérience est donc très réjouissante à tous les poins de vue et s'achève évidemment avec le tubesque et drôle Aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans la Drôme !. Au final donc, un groupe de rock, un vrai, qui sonne très cool et en français... En route pour la gloire ?
C'est au tour de Sleater Kinney, un groupe féminin qu'on avoue avoir assez peu fréquenté depuis son apparition il y a 30 ans (même si leur dernier album est très sympa). Avec un son grunge old school de sa génération (joué un peu fort par moments), mais avec quelques mélodies pop rock marquantes, on reconnait quelques titres déjà entendus - c'est bien fait mais pas forcément passionnant sur la durée. Le dernier morceau, mélancolique et habité, nous fait quand même lever l'oreille, quand la chanteuse descend voir le public... Mais à vrai dire on en profite surtout pour blaguer avec les copains qu'on avait prévu de retrouver ici, dont un qu'on avait pas revu depuis presque 10 ans ! Ce qui va d'ailleurs, quelques bières aidant, nous faire passer entièrement le créneau suivant au joli bar Craft de Gallia (rare endroit où il y a une vraie sélection de plus de 2 bières, dont même une sans alcool).
Les The Kills, certes, n'ont pas changé un iota à leur mise en scène depuis notre première rencontre (mystique !) en 2008. Alors oui, c'est toujours aussi minimaliste : si chacun seconde parfois l'autre, en gros c'est Madame Mosshart qui chante (de façon sexy) et Monsieur Hince qui joue de la guitare (de façon sexy), sur des rythmes et autres sons pré-enregistrés... point barre. Selon son humeur, on peut donc trouver ça daté et fainéant, ou alors rock'n'roll et fun, au choix. A leur sujet on a toujours été plutôt dans la deuxième catégorie, car on les a beaucoup aimés, en live et sur vinyle... Et même si le sourire de la bombe filiforme paraît parfois trop éclatant pour être honnête aujourd'hui, il reste l'un des plus beaux du circuit, difficile d'y résister !
Ce qui est plus déplaisant ici, c'est l'absence délibérée des titres anciens, des plus abrasifs (No Wow) aux plus bouleversants (Last Goodbye) : le groupe a choisi une voie médiane sans trop d'implication... URA Fever donne le ton d'un concert qui sera donc un peu pépère (à l'instar de Going to Heaven, issue du dernier et assez moyen album), heureusement sauvé par la belle voix de la Créature, qui se tortille toujours comme une anguillle électrique... La pluie s'invite (comme elle le fera plusieurs fois dans l'aprème, mais sans jamais rester, par chance) sur la très pop Baby Says... La fin est relevée par quelques titres plus engagés : Last Days of Magic, climax, Doing it to Death et Future starts slow pour conclure : prestation sympa comme toujours... mais concert mineur par rapport à ce qu'ils sont (ou étaient) capables de donner !
C'est en buvant un coup dans l'herbe pépouze, qu'on écoutera de loin un moment Blonde Redhead, trio de rock indie intègre et également là depuis trente ans, qui ne nous a jamais plus attiré que ça - ça ne changera pas aujourd'hui ! On retrouve donc les copains à CVC, groupe de jeunes Gallois aux looks souvent discutables (vraiment trop de frisettes et de moustaches !) qui envoie dans le garage Firestone un super son de pop/soul un peu psyché, flirtant sans honte avec le kitsch (du synthé ! du saxo !), osant par exemple une formidable reprise de Lady (hear me tonight) de Modjo. Mais ils ont aussi leur propre tube sensuel, Sophie : on les quitte sur une jolie et pétaradante Mademoiselle - musicalement pas notre came mais festifs, excellents dans leur style, et pas bégueule pour un sou. A revoir ASAP, mais on avait aussi envie de croiser de vieux loups de festival...
Il est arrivé qu'ils nous agaçent par le passé, mais à l'occasion d'une précédente rencontre on a rendu les armes : avouons simplement qu'après 3 pintes d'Aïpieye, on kiffe simplement The Offspring en live, dont les riffs putassiers et irrésistibles nous mettent en joie, tout en reposant notre cerveau à coups de braillements basiques ("Aha ? Aha ?", "Wo-ho !", etc). En plus ils sont rigolos, those good old Dexter & Noodles, avec leur petit côté déconneur façon Wayne's World... Problème, ils ont tellement blindé la grande scène qu'on se retrouve d'abord coincés sans vue directe, devant un écran... Il n'y a qu'au rappel (bonne idée, ça, pleins de gens s'en vont avant la fin, du coup !) qu'on pourra enfin se recentrer et en profiter en face du show, assez joliment illustré !
Evidemment comme c'est notre troisième rencontre en 2 ans (Hellfest 2022 et 2024), on est arrivés sans se presser, après une bonne moitié de leur live. On y a néanmoins profité sans arrière-pensées de la fin de leur best-of inoxydable/péroxydé... avec notamment The Kids aren't allright, Pretty Fly ou encore Self Esteem. A noter que le chanteur est manifestement allé chez le coiffeur et s'est même présenté en chemise - ils commencent vraiment à ressembler à Weezer ! Faut dire que le look punk-à-roulettes ne sied plus guère aux sexagénaires, qui ont finalement peut-être besoin d'un peu d'estime de soi ? Pas question d'écouter ça à la maison (d'ailleurs on a sans doute perdu ou revendu leurs disques depuis longtemps) mais sur scène, ça le fait toujours. Courage les gars, la retraite on stage est désormais atteignable, you can do it !
Sur le créneau suivant, rien d'inoubliable à signaler. On aperçoit un groupe manifestement surcôté et mégalo (à l'instar de son nom immense en fond de scène), Inhaler, au son savamment calibré (rayer la mention inutile) Stade de France / RTL 2, et qui va donc nous agacer presque instantanément (et pourtant, on peut jurer ici qu'on a appris seulement après ... que le chanteur était le fils de Bono ! Tout s'explique ...) On peut aussi attester qu'on a chaque fois prêté une oreille en passant, au moins le temps d'une demi-chanson, aux groupes ayant joué sur la petite scène Ile-de-France, mais qu'aucun ne nous a fait arrêter cette année. Il faut dire qu'on y passe par définition toujours en allant d'une grande scène à l'autre... le placement précédent de cette scène sous une grande tente perpendiculaire et décentrée incitait davantage à s'approcher, à notre avis. Mais si on ne nous le demande pas...
On rattrape donc les copains occupés à faire une file longue comme un fleuve, pour aller pêcher un burger au saumon, au son français de Vox Low (NB : en alsacien, ça s'écrit Voxelau - private joke !). Issu de l'écurie Born Bad (un label, sinon LE label, de qualité, on ne vous apprend rien !), le groupe noyé dans les brumes sur la (toujours très jolie) petite scène Firestone, joue avec un son certes plus New Order que Joy Division (mais on aime les deux, hein !). Ils ont la fameuse composante voix-blanche-hypnotique indispensable au style post-punk, et quand ils y ajoutent le beat discoïde, on pense fort aux regrettés Poni Hoax. C'est très beau et promis, on les réécoutera mais là... mauvais timing, il y a un rendez-vous majeur pour nous (mon Amoureuse y est même restée, stratégiquement placée contre la barrrière VIP, pour ne rien en rater), pratiquement à la même heure !
Car oui, n'en déplaise à un ami cher présent ce jour-là et qui n'a jamais pu les saquer, il se trouve qu'on adore Massive Attack, nous ! Pas recroisés depuis longtemps et... un concert un peu moyen, ici même à Rock en Seine 2016 ! Si les visuels du jour sont sérieusement datés et peu imaginatifs (ils ont fait beaucoup plus beau par le passé !), on gardera pourtant un meilleur souvenir de ce concert-ci que du précédent, tant il est plus engagé à notre goût ! Ayant infiltré/faufilé/faxé mon quintal (de muscles) pendant un moment pour rejoindre mon Amoureuse, désormais cernée d'une foule d'une densité rarement atteinte (à la fin, les 3 mètres les plus infranchissables de ma vie !), je commence à profiter du concert seulement à la déconcertante mais assez cool Voodoo in My Blood...
A la légèreté élégante de Song to the Siren (parsemée d'image d'ordures genre Poutine), succède Inertia Creeps, a.k.a. le bon gros son que j'adore et qui vous soulève en live, avec la voix grumeleuse et atonale de 3D... étonnamment trollé ensuite par une reprise punk Ramones-like d'Ultravox, sympa mais totalement hors sujet, avant un Angel strato-tellurique d'anthologie : Horace Andy a meilleure mine qu'il y a 8 ans, de quoi regretter d'avoir raté la mythique Girl I love You en début de set (vérifié en vidéo : super !). Comme toujours, la séquence oldie de Deborah Miller est la plus émouvante (Safe from Harm, Unfinished Sympathy). Le best-of déroule avec Karmacoma (un peu datée peut-être, mais on y apprécie la belle voix en infrabasse de Daddy G) et la sublime (forcément sublime) Teardrop, chantée par la discrète mais impeccable Elizabeth Fraser, interprète d'origine, également à la manoeuvre pour la fascinante Group Four, sombre et lumineuse à la fois...
Une fois de plus, la part belle a été faite au 20ième siècle, et hélas l'album 100th Window (que j'adore) est toujours complètement ignoré... Très beau concert néanmoins, et force est de constater qu'on a revisité avec gourmandise toute leur discographie depuis ! On a entendu ici où là après le show que leurs propos sur la Palestine étaient trop politiques et/ou démagogiques ? Pour ma part je ne suis jamais gêné par la dénonciation de crimes de guerre, surtout quand elle est produite sous forme de chiffres sans doute vérifiables, et tous plus révoltants les uns que les autres... Au moins ils ne se dispersent pas, façon Roger Waters, à vouloir dénoncer toutes les injustices du monde en une fois, ce qui peut conduire à des amalgames discutables. Après, ils ont choisi un camp à l'évidence, alors que leur propos serait bien plus fort en y ajoutant quelques-unes des abjections commises par les salopards terroristes du Hamas ! Mais ça n'est que mon avis, bien sûr.
Pour finir la soirée, notre premier choix eut été les 2 Many DJ's (on en a d'ailleurs eu de très bons échos de nos amis qui s'y sont amusés comme des petites viandes saoûles qu'ils étaient), sauf qu'une bonne connaissance de mon Amoureuse officiait dans le trio Polo, Pan & Myd. Il se trouve qu'elle a connu ce troisième individu depuis qu'il était gamin, figurez-vous. On écoute donc un moment leur mix électro très sympa et dansant (grosse ambiance à la scène Bosquet !), où il n'y a plus que des jeunes autour de nous, ce qui ne trompe pas ! Leur set ne manque pas d'humour, insistant sur des gimmicks un peu con-con mais festifs, et qui ravissent leur public. Fun fact, à peine quelques jours plus tard, le Myd en question (Quentin Lepoutre à l'état civil), a depuis multiplié sa notoriété... en officiant à la cérémonie d'ouverture des J.O. Paralympiques !
Belle première journée déjà passée ici, même si notre seconde (le dimanche donc) va finalement s'avérer plus riche en émotions...
Photos : ... Un grand merci à eux ainsi qu'à Marion PACE / Ephélide :
Zélie NOREDA : Ambiance jour ;
Olivier HOFFSCHIR : Astéréotypie, Sleater-Kinney, The Kills, The Offspring, Inhaler, Massive Attack (+ Horace Andy recadrée) ;
Louis COMAR : Vox Low, Polo/Pan/Myd.
(et les non créditées sont du dépannage personnel).
Le dimanche, c'est par ici !
Critique écrite le 26 août 2024 par Philippe
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