Chronique de Concert
(mon) Rock en Seine 2024, 2-2 : Soyuuz, Dynamite Shakers, Ghinzu, PJ Harvey, Pixies, LCD Soundsystem
Contrairement à hier, ce dimanche, il fait résolument beau et donc soif, dès la fin de la matinée ! On a pris le temps d'un apéro et d'une belle balade en ville à Paris avec nos amis, avant de gagner tranquillement tous ensemble le Parc de Saint-Cloud... pour y boire à nouveau un coup ! C'est un fait que les bières de festival (IPA comprises) sont désormais si peu chargées en alcool qu'en tant que grand-gros, on peut personnellement en boire sans risque toute la journée ! Avouons qu'on s'est à peine tourné en passant devant Zaho de Sagazan : rien contre elle, on admire même son engagement politique - une si jeune chanteuse qui ait réussi à énerver Bolloré et ses racailles au point d'être blacklistée (dans un pays penchant aux 2/3 à droite !), mérite assurément tout notre respect ! Mais musicalement ça ne nous parle pas du tout, désolé Madame : de toutes façons vous avez fait le plein et manifestement cartonné ici : tant mieux pour vous !
On commence avec Soyuuz, collectif de musiciens de Nantes en situation de handicap... mais cette fois plutôt physique. Evidemment le parallèle est tentant avec Astéréotypie hier, où il était mental : à l'approche des J.O. Paralympiques, il y a comme une sorte de momentum de l'inclusion, y compris dans la programmation de ce festival, et ce n'est peut-être pas une coïncidence ? On parle donc de 6 musiciens, pour la plupart en fauteuil roulant ou assis, et qui jouent un post-punk réjouissant, avec des mélodies accrocheuses ; l'un d'entre eux chante aussi sur certains titres !
Ils sont emmenés par un guitariste et chanteur chevronné, Jérôme Marquet, à l'origine du projet et qui assure également le chant principal, tout en veillant délicatement sur ses ouailles, branchements et accordages - il a du boulot mais au final chacun participe au son rendu selon ses moyens, et avec le même plaisir apparent, sur cette belle scène du Bosquet par un bel après-midi, ensoleillé mais pas caniculaire. Certes il arrive que le rendu soit un peu fouillis par instants entre tous les instruments (guitares, clavier, Theremine etc.), mais il y a aussi des passages franchement super : là encore une prestation convaincante, et un vrai groupe qui tient la route, en aucun cas un alibi ! Ils finissent de façon furieuse et recueillent un petit triomphe mérité : on en repart également avec l'envie de les réécouter plus tard...
Pendant ce temps les jeunes Dynamite Shakers ont allumé leurs mèches sur la scène Firestone... Repérés à juste titre par Rock'n'Folk, ces Vendéens à peine adultes affichent une belle maîtrise et une attitude impeccablement rock, tendance glam ; la guitare lead est si joliment androgyne qu'après réflexion, on établira le score final à 2,5 garçons et 1,5 filles sur scène, où presque tout le monde chante par ailleurs ! Certes leur son rock'n'roll / doigts dans la prise n'est pas follement original, mais il rappelle de très jolies choses (et en effet, les Arctic Monkeys des débuts, comme le disait le programme). Rythmiques et breaks impeccables, et en l'occurrence leur What's goin on, entre autres, est un tube en puissance : groupe prometteur, de nature à entraîner avec lui des nouvelles générations vers le rock (...qui en aurait bien besoin !). On les quitte un peu à regret, mais il se trouve que leur créneau est un peu chargé...
... Hélas quand on arrive sur la grande scène, les belges de Ghinzu ont déjà déroulé (devant nos amis heureux) la plus grande partie de leur set. Et en l'occurrence mes chansons préférées comme Blow, Cockpit Inferno ou Dragster Wave sont déjà passées... tant pis pour moi ! Sans être fanatique, on les a toujours trouvé très efficaces en live, et surtout on ne les a pas revus depuis longtemps. On se demande un peu comment ils s'occupent, puisque leur dernier album a plus de 10 ans, mais leurs hymnes piano-guitare historiques sont très agréables à réentendre (Do you read me ?), leurs titres qui pétaradent (Til you Faint, Mine) affichent une énergie intacte et franchement enthousiasmante : il y a tous les bons musiciens aux bons postes, y'a plus qu'à ! A quand un nouvel album pour un nouvel élan ? Promis, on est prêts à vous suivre... et d'ailleurs, on a filé trinquer à votre santé. Sur le créneau suivant par contre, relâche, on a écouté Bar Italia de très loin et leur son ne nous a pas attiré du tout, du tout.
Et puis, parce qu'il faut être un peu sérieux quand même dans la vie, on est surtout allés bien se placer devant la grande scène, pour s'assurer de voir la grande (et justement, petite) PJ Harvey ! Plutôt par acquit de conscience : avouons qu'on n'en attendait pas forcément de miracles, car nos dernières rencontres en date nous ont plutôt ennuyé (sa maudite période de passion pour l'auto-harpe en particulier, instrument heureusement très peu touché ce soir...). Le début nous laisse d'ailleurs un peu mitigés : tombée dans un bain de jouvence (elle ne vieillit et ne change manifestement pas !), mais entourée de musiciens qui semblent plutôt défraîchis, et aux tenues de bardes bleu clair un peu gênantes, elle porte elle-même une robe assez étrange (dont elle expliquera la signification plus tard). Et puis la théatralité dans l'interprétation de son nouveau Prayer at the gate, d'entrée de jeu, est un peu déconcertante en plein jour...
Toutefois après quelques chansons, et surtout quand elle prend une guitare (sur The Glorious Land, sauf erreur), il nous revient pourquoi on l'a tant aimé : et en particulier, parce que sa voix est juste ... exceptionnelle ! La très jolie Send his love to me nous réveille bien en l'occurrence (et on accepte l'idée que le cadreur des gros plans n'est décidément pas fichu de filmer correctement les artistes...), et l'on entre de mieux en mieux dans l'interprétation folk, un peu tranquille mais aussi très élégante de ces messieurs blanchis sous le harnais, John Parish en tête (Black Hearted Love). Idéaux pour les titres tranquilles (splendide Angelene par exemple), avouons qu'ils s'en sortent aussi quand elle dégaine des "vieilleries" (autrement dit, notre répertoire préféré) : Man Size est rugueuse à souhait, et Dress est parfaitement pétaradante, comme à l'origine...
Alors puisque nous sommes à nouveaux amoureux d'elle, elle peut enfin nous parler, plaisanter, parler de sa robe couverte des dessins de son équipe (et portée pour fêter la fin de leur tournée en Europe), les présenter affectueusement... Et bien évidemment, nous cueillir comme des paquerettes enamourées avec Down by the Water, toujours un titre fantastique... Pour conclure, la SUBLIME To Bring You My Love est interprétée dans un silence tel, qu'on y entendrait nos poils frémir dans l'air... Rhaaââ mais que c'est beau, rien que ces 5 minutes eussent justifié de s'ennuyer un concert entier (ce qui n'est finalement pas arrivé, donc...) ! Alors faisons amende honorable devant cette bonne leçon : il faut bien avouer que (tout fantasme mis à part, bien sûr !) PJ Harvey a administré à nos fesses un rien flapies une cuisante fessée, de sa blanche main délicate... "Comment ça, tu m'aimes plus, tu plaisantes ou quoi, petit saligaud ? - Ouch, merci Madame !" (d'aucuns diraient, merci Maîtresse), et donc à bientôt, espérons-le !
Rassurés sur l'avenir de la Dame du Dorset, on se présente néanmoins à nouveau circonspects aux Pixies, dont la miraculeuse reformation date désormais d'il y a vingt ans (et ressemblait déjà à un auto tribute band à l'époque !). D'autant qu'il y a tellement de monde que la Cascade déborde, évidemment (désolé, on est obligé de faire cette blague à peu près à chaque venue) : on les verra de face certes, mais de très loin... et sans doute de trop loin pour y entrer complètement. Sentiment mitigé donc : si le concert n'est pas indigne (on dirait même que Franck Black y est plus engagé et plus juste que dans notre souvenir), il ne nous paraît pas totalement dingue non plus...
Déjà parce que l'une des âmes du groupe, Kim Deal, en est partie, et avec certains titres (Gigantic, passée côté Breeders). Mais soyons justes : un ami plus fan que nous y prendra bien plus son pied puisque la set-list, dès notre arrivée pour Monkey Goes to Heaven, reste évidemment un best-of certifié ! Dont certains titres iconiques nous font quand même très plaisir à réentendre (Debaser, Here Comes your Man, Wave of Mutilation...), avec mention spéciale aux plus déjantées Velouria, Vamos. Fin inévitable sur Where is my mind, toujours chouette bien sûr : emballé, c'est pesé, et on a mangé nos sandwiches pendant le concert !
Restés marqués presque traumatiquement par un formidable concert aux Eurockéennes 2010, nous savons tous que LCD Soundsystem va probablement nous botter le cul à nouveau, et nous y présentons donc au complet, déjà enthousiastes... Eux non plus n'ont pas de sortie récente (sauf erreur, ils avaient d'ailleurs arrêté plusieurs années ?) mais il se trouve que comme prévu, le son punk/électro énormissime de James Murphy et ses sbires, va nous décoller instantanément de terre.
Get Innocuous ! nous envoie en orbite, Krafwerk est cité (Radioactivity) sur I can change (...but please, don't !) ... Le show son-et-lumière est splendide, comme une machine de guerre qui (no explain, no complain) emporte simplement tout sur son passage ! You wanted a hit nous redemande le chanteur scientifiquement ébouriffé ? You have it, folks, y'a qu'à choisir : plutôt les punkoïdes et punchy Movement ou Losing My Edge ? Plutôt les plus électro et vrillantes Tonite ou Home ? Ou bien plutôt la poignante Someone great (ma préférée je crois...), particulièrement habitée ce soir car le chanteur nous informe qu'il a perdu un ami cher dernièrement... soit précisément le sujet de la chanson ?
Ou bien l'également touchant slow de New York I Love You, qui vous tirerait presque une larme ? Ou encore la trompeuse Dance Yrself clean, au départ tranquille mais qui ne vous lâche pas les basques et finit effectivement par vous laver/rincer/essorer, sans en avoir l'air ? De toutes façons ici tout est ou devient incisif, vrillant, explosif, diaboliquement dansant (la chose a du être étudiée en laboratoire, c'est sûr !) A l'instar de la finale All My Friends, voiture-balai éblouissante qui n'a d'autre but que de nous/vous achever proprement. En somme, un concert entier qui n'a été, peu ou prou, qu'une tuerie du début à la fin ! Holy shit...
C'est donc déjà l'heure du rideau sur cette splendide seconde journée, et (hélas) sur notre édition 2024 de Rock en Seine. On aime décidément toujours beaucoup ce festival, et à l'évidence on y reviendra, surtout si comme en cette année 2024, il poursuit une ligne claire et lisible : éviter les errements du passé dans une course au jeunisme perdue d'avance (les infâmes PNL sur la grande scène, remember ?)... Privilégier le rock old-school (quitte à attirer surtout des darons dans notre genre)... Tout en sortant de jeunes pépites capables d'attirer de nouveaux publics, à l'instar des superbes CVC et autre Dynamite Shakers aperçus cette année, ou des belles surprises comme les 2 groupes "handicapés" certes, mais empêchés de rien ! De toutes façons, il y a fort à parier que les frères Gallagher, s'ils ont un peu le sens de l'Histoire, auront à coeur de revenir donner en 2025, le concert d'Oasis dont ils nous ont privé ici-même en 2009, pas vrai ?
Longue vie à Rock en Seine !
Photos : ... Un grand merci à eux ainsi qu'à Marion PACE / Ephélide :
Roxane MONTARON : Soyuuz, Dynamite Shakers ;
Olivier HOFFSCHIR : Ghinzu, PJ Harvey (uniquement 3e, et vignette recadrée), LCD Soundsystem (scène) ;
Louis COMAR : Pixies, LCD Soundsystem (panorama public).
(et les non créditées sont du dépannage personnel).
Flashback : Chroniques de notre venue aux éditions 2004, 2005, 2006, 2007, 2009, 2011, 2012, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2022 du Festival Rock en Seine !
Critique écrite le 26 août 2024 par Philippe
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> Réponse le 31 août 2024, par Sami
Première pour moi après 20 éditions, mieux tard que jamais, pour une fois les étoiles s'alignaient enfin pour ce dimanche.Surtout des retrouvailles coté concerts, mais pour la plupart pas revus depuis des années.Sofie Royer passée très tot (avant 14h), pop mélancolique et dansante selon les titres, j'avais bien aimé sa prestation cet hiver à l'espace julien, c'était tout aussi agréable avec un bonus une reprise du "Sage comme une image" de Lio.Baxter Dury un peu plus tard, toujours autant la classe et assez déchainé malgré l'heure.Martha Da'ro du r'n'b sensuel et organique, jolie découverte.Soyuuz effectivement spectaculaire, avec un public super bienveillant.Zaho De Sagazan juste vu de très loin les deux morceaux, un bien electro puis la reprise de Bowie, étonnant qu'elle n'était pas... La suite | Réagir
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