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Chronique de Concert

Mongolie : Carnets de voyage

Mongolie : Carnets de voyage  en concert

Part Two Juillet - Août 2009

Critique écrite le par



Le récit du 23 Juillet au 6 Août, c'est par là.


Vendredi 7 Août :

Lorsque je, vais chercher l'eau chaude pour le thé, l'éleveur bloque sur mon tatouage de dragon, puis, hilare, me défie pour trois passes de lutte et m'offre ensuite un bol d'airag. Putain, faire son thé, c'est du sport en Mongolie !
Après les au revoir à cette famille adorable, on se met en route pour Karakorum, l'ancienne capitale mongole.



Le Paysage se fait plus aride, canyon et steppes. Il ne reste rien de cette ville qui fut une des étapes de la route de la soie. On visite par contre le monastère d'Erden Zuu, entourés de 108 stupas. L'influence est sans contexte tibétaine et on prend dans la foulée un cours sur le bouddhisme lamaïque, les différences entre bonnets rouge et jaune, etc... Le démon protecteur de la Mongolie, celui aux trois yeux et à la couronne aux cinq crânes (chacun protégeant contre un vice) est omniprésent.



En repartant, horreur, on prend une route avec du bitume et tout. On avait plus l'habitude, on a failli être malade à cause de l'absence de cahots ! Le paysage devient carrément western avec steppes arides et collines déchiquetées. Y a même une dune de sable qui traverse tout ça sur 80km . Un avant goût du Gobi. On aperçoit nos premiers chameaux. Ô joie, on retrouve la piste !



On arrive en fin d'après-midi au camp situé dans un renfoncement rocheux. On ne dormira pas sous une ger pour une fois mais sous un tipi (spécial touristes, les Taastan vivent bien plus au Nord).

Samedi 8 Août :

Après avoir dormi comme des loirs sur des matelas (on avait perdu l'habitude), on prend les chevaux pour une ballade matinale dans les décors de western du parc de Khogno Khaan .


Pfiouhouhouhou tadam tam ....


Un petit trip poor lonesome cowboy jusqu'au monastère d'Erdene Khambiin Hiid, où furent émasculés mille moines accusés d'avoir caché l'opposant d'un roi sanguinaire. Le petit monastère offre un panorama grandiose, on n'attend plus que la cavalerie des visages pâles viennent nous déloger (on a auparavant tournés des moulins à prières pour attirer la chance sur nous.).



On reprend ensuite le combi, pour la route asphaltée tout d'abord, un orage éclate et ne cessera pas jusqu'à la nuit. On retrouve la piste boueuse, pas mal de cas d'embourbement, mais Ahmra s'en sort encore une fois comme un chef. On arrive à notre camp de gers en fin d'après-midi, il est assez moche, pleins de touristes, le ciel est gris et il pleut, et comble de la loose, on ne pourra pas voir les chevaux de Prezwalski ce soir à cause de la pluie.
On prévoit donc de se lever à 5h du mat' pour avoir une chance de les observer à l'aube.

Dimanche 9 Août :

Levés donc à l'aube, sous la bruine, pour tenter d'apercevoir les chevaux sauvages de Prezwalski. Ces chevaux avaient totalement disparus de Mongolie au début du 20é siècle, suite aux parties de chasses des russes. Mais quinze avaient été capturés et vivaient dans des zoos aux Pays Bas. Ils ont été réintroduit en 1945 et aujourd'hui ils sont plus de 2000 dans le pays. Et notamment dans le parc de Khustai. Mais qu'est-ce qu'ils ont de spécial ces chevaux de Krazuki dont je vous casse les oreilles ? Ben, ils sont indomptables. Comme Casey pour les rappeurs, quoi. Proto-chevaux pour certains, génétiquement c'est une race à part, impossible à domestiquer.



A bord du combi, on se tient à l'affut, on en aperçoit au bout d'un moment mais des (cons de) touristes veulent les approcher et les font fuir... A savoir que d'habitude, on se met aux aguets près d'un point d'eau pour les observer mais avec tout ce qu'il a plus, ils boivent un peu où ils veulent. On en retrouve un peu plus tard, que l'on peut observer aux jumelles : robe gris blanche, crinière et queue noire, le cheval de Bukowski (ou Takhi en mongol) se mérite.



Malheureusement la pluie nous a empêché de tchuktchuler dans le parc et on reprend donc le combi, direction le parc de Terelj, non sans longer Ulaanbaatar. Après avoir visité un centre de méditation dans la montagne, avec plus haut des alcôves étroites où des moines se retirent plusieurs mois pour méditer (on peut aussi s'en servir comme cache d'armes ou pour séquestrer un patron), on s'enfonce dans le parc, vu qu'il est assez touristiques (y a même des dinosaures en béton à l'entrée d'un camp de gers...).



On traverse une rivière à guet avec le combi, pour se retrouver chez une famille plus isolée. Sous la bruine, on part en ballade dans ses vallées et montagnes, à l'ombre des pins et le long de la rivière. On croisera yaks, chèvres, moutons, chevaux, avant de se rapatrier pour cause de pluie.



Lundi 10 Août :

On se lève tôt dans l'espoir de tchuktchuker notre race, d'autant que c'est notre dernier jour de cheval. Et, ô joie, il fait un soleil radieux. Par contre, conséquence des pluies abondantes de ces derniers jours, la rivière a bien gonflé et impossible de passer à guet ! On essaie différents passages, mais rien à faire, le combi ne passe pas. On voit des mongols traverser à pied, à cheval, mais aucun véhicule ne passent.



Il faut donc contourner la rivière, ce qui va rallonger de pas mal de kilomètres (ce qui se transforme vite en heures en Mongolie). Mais, raah lovely, on va le faire à cheval, en donnant rencart au combi.
Et c'est parti pour nos dernières heures de cheval, dans la forêt tout d'abord, puis à travers les plaines vallonnées, suivis par le chien du camp, on savoure nos derniers tchuktchuk.



A l'arrivée, je m'effondre, les genoux en compote, mais heureux. A noter que (cet enfoiré de) David, malgré son serment d'Hypocrite, préfère me filmer en se marrant, plutôt que de me porter assistance. Mais je m'en fous, j'ai ma vengeance, je suis le seul du groupe à ne pas être tombé de cheval durant ces quinze jours, je vais pouvoir me la péter sévère. Un jour le monde tchuktchukera marseillais !



On partage le repas de midi avec la famille de l'éleveur, avant de reprendre la piste avec le combi. On traverse, forcement, des paysages magnifiques (photos à venir, tout ça). On rejoint la route au niveau d'une gigantesque statue de Gengis Khaan, avant de goûter les joies des embouteillages d'Ulaanbaatar, de passer par Horseback, puis par un cybercafé où j'envoie le passage concernant notre dernier jour de Transmongolien (distorsion de l'espace-temps quand tu nous tiens).



On se rend compte qu'il nous reste plus qu'une semaine et on se dirige vers notre camps de gers près de l'aéroport, vu que notre avion pour le Gobi part à 5h du mat'...
On a droit au camp de gers de luxe, immenses, comme les lits (raaah), décorées, certaines portées sur des chariots (comme les gers des nobles, trainées par quarante yaks). Le lieu est à la fois beau et kitsch, on s'y voit bien faire un jeu de rôle ! La ger restaurant est toute aussi luxueuses, à la table d'à côté une quinzaine de russe fêtent, à coup de toasts sonores, on ne sait quoi.



Mardi 11 Août :

Levé 3h40, direction l'aéroport. On dit au revoir à Ahmra qui nous a servit de chauffeur depuis le début avant d'embarquer. L'hôtesse de l'air a des airs de Svetlana, la copine de Pirlouiiiit.
Arrivés vers 6h30 à Dalanzagad, il fait déjà chaud. Nouveau combi, nouveau chauffeur, Idéré. On se fera notre café au milieu de nulle part, entre soleil et lune. Végétation semi-désertique, montagne à l'horizon (et début de mirage), piste plus ou moins cahoteuse.



On s'arrête en milieu de matinée aux falaises de Bayanzag, collines de terre rouge déchiquetées, en plein désert. J'avais jamais arpenté de désert jusque là et je comprends la fascination qu'ils dégagent. C'est carrément grandiose. Dans le coin, des paléontologues (et maintenant les nomades depuis que les fouilles sont abandonnées) ont trouvé pas mal de fossiles de dinosaures, et, fait rare, des œufs de ces mêmes bestioles.



On reprend la piste jusque chez la famille d'éleveurs qui nous hébergent, près d'un îlot de végétation. Adieu le confort des yourtes de luxe, back to the roots. Un peu plus loin, un camp touristique s'est construit autour d'un bâtiment en forme de tortue géante. En plein désert... Un décor digne d'un Rêve de Dragon !


Hé, elle est pas si ridicule que ça ma coupe de cheveux !


Malgré la chaleur étouffante, on va à la découverte du paysage. On rentre au bout d'une demi-heure sous la fraicheur, relative, de la ger, c'est intenable dehors.
Une caravane passe.



Je ressortirais pour me lancer à la poursuite photographique d'un troupeau de chevaux. On passera la majeure partie de l'après-midi sous la ger, 32° à l'ombre, 45° au soleil. Ca tombe bien, on a du sommeil à rattraper.



18h, sortie de torpeur. Direction l'horizon ! Soit une grosse dune que l'on aperçoit avec David. Finalement ce n'est pas si près, mais l'ascension est récompensée par une vue magnifique. Comme le taux d'humain au km2 vient d'exploser, David va se percher sur une autre dune. Seul sur MA dune, c'est peinard que je philosophe sure la relativité de l'espace et du temps. Degun à l'horizon, pas un bruit. Du coup, je pense à Strike des Thugs. Si on m'avait dit que j'associerais les Thugs à la Mongolie !



Après deux heures hors du temps, je descends, accompagne le soleil au coucher et rejoints le camp. Une gamine avec des oreilles de Minnie fait la star. David s'essaie à l'attrapage de chevreau et à la traite des chèvres.
Sous un ciel étoilé bloquant (on aperçoit distinctement la voie lactée), je décide de me coucher tôt pour assister au lever de soleil sur le désert.



Mercredi 12 Août :

Levé 5h15. Après avoir débloqué, on va voir le troupeau qui se met en branle. Puis petit dej' et on reprend la piste pour quelques heures. Le soleil tape déjà fort.



On traverse des steppes arides vers une des chaines de montagnes qui ceinture le Gobi. On arrive chez la famille d'éleveurs de chameaux qui va nous héberger deux nuits. Paysage bloquant avec une longue dune qui s'étend à perte de vue le long des montagnes. Parfois une langue verte de végétation émerge.



On va explorer ça dès qu'il fera moins chaud, et demain toute la journée en chameau. La famille est complètement isolée, rien sur des kilomètres. La petite fille est carrément espiègle et on se lance dans un concours de grimaces. Seodongo (Arc-en-ciel) sait y faire et se fera facilement adoptée par le groupe.



Après avoir passé une bonne partie de l'après-midi sous la ger à retranscrire la première partie de ces carnets sur l'i-phone de Claude, on se fait un petit "direction l'horizon !" avec David, histoire de profiter du paysage. On rentre pil-poil pour le repas du soir, non sans avoir croisé un serpent.



Je m'aperçois que je n'ai pas encore parlé de la nourriture de base. En fait le plus souvent on mange un bouillon de mouton / raviolis / nouilles / carotte / oignon et c'est plutôt bon. Faut pas être allergique à la barbac' en Mongolie. En boisson, pas d'eau plate, mais du thé. Pas de fruit mais parfois un délicieux yaourt (au lait de brebis ou de yak) qui tue sa race.
Allez dodo, demain on va tchuktchuker du chameau.

Jeudi 13 Août :

Levés tôt pour partir en randonnée à dos de chameaux dans les dunes. Bon dieu que c'est laid comme bestiole ! Ca a vraiment une gueule pas possible. Bon, après y avoir passé des heures dessus, on s'y attache faut l'avouer.



On a beaucoup exagéré sur l'inconfort de ces bestiaux je trouve. La montée est fort simple vu que l'animal est au sol et qu'il ne se lève pas brusquement. Le pas est régulier, pas de mal de mer, et c'est pas si casse-cul que ça. Ce n'est pas l'avis de David qui au bout de trois heures gueule au martyr en affirmant que certains sont moins rembourrés du postérieur que moi. Chochotte !



On s'enfonce dans les dunes de Khongor Eels (non c'est pas une planète de Star Wars), une langue de sable de 180km de long sur 6-20 de large, qui longe une chaine de montagnes. On traverse dunes et portions herborées où se retrouvent des moutons. On s'arrête un bon moment pour escalader des dunes, se planter chacun au sommet de l'une d'elles pour méditer peinard au sol bruit du vent. Il paraît que l'effet du vent, certaines chantent, mais j'ai rien entendu. Façon moi si c'est pas amplifié...



Jamais fait de désert, mais là j'ai carrément bloqué. On prolonge le plaisir (ou la souffrance selon David) du retour à chameau en demandant à faire un détour. Sur la dernière ligne droite, la chamelière est morte de rire quand je demande un tchuktchuk et lance nos chameaux au trot. Je crois que j'ai perdu un ami depuis cet instant...



On repose nos postérieurs l'après-midi sous la ger. Façon on ne peut pas sortir, pas à cause de la chaleur cette fois mais plutôt d'un vent de sa race. D'ailleurs, entre les piquets centraux est suspendue une grosse pierre pour éviter qu'elle s'envole ! Dernière ballade en fin d'après-midi le long d'un canyon, avant d'aller au rassemblement des chèvres. Enfin, plutôt leur séparation, les petits ne doivent pas passer la nuit avec les adultes afin d'éviter qu'ils tètent.



Sur le papier, c'est simple, il faut courir pour les effrayer et rabattre les petits. En pratique, c'est plus compliqué...

Vendredi 14 Août :

Réveillé à 2h30, because le chien du camp a décidé d'aboyer un bon moment. On avait pourtant bien sympathisé la veille en l'emmenant avec nous en ballade. Au camp, il y a un autre très vieux chien au nez arraché. Il l'a perdu en combattant un loup !
On se lève tôt car on a pas mal de piste. On traverse d'immenses espaces, sans une ger à l'horizon, voire parfois sans troupeaux. On longe les dunes un petit moment, avant de n'avoir plus que des chaines de montagnes à l'horizon. On est vraiment seuls au milieu de nulle part.



On approche peu à peu (enfin après plus de quatre heures de piste), de la région des canyons. Le paysage ressemble à l'Afghanistan, enfin l'idée que je me fais de l'Afghanistan vu que ça reste une destination à faire. On recroise des chèvres, des chevaux et des yaks. Ca change énormément des paysages aperçus jusqu'alors.



On laisse le combi pour notre dernière randonnée dans le Gobi, destination le canyon de Yolin Am, tellement encaissé que la neige persiste jusqu'en juillet. En arrivant, on croise pas mal de touristes, on a un peu peur que ce soit la Canebière, d'autant que jusqu'à maintenant on en a pas croisé beaucoup dans le trip, et bien souvent en combi sur la piste. Heureusement plus on s'enfonce dans le canyon, moins il y a de monde. On sera d'ailleurs seuls avec David à aller jusqu'au bout.



C'est effectivement pas très large, un ruisseau serpente sur la majorité du parcours. C'est très bucolique, sauf sur la fin où c'est plus sec et déchiqueté (ça ressemble au Mordor du Seigneur des Anneaux). Au final, on aura marché plus de quatre heures, avec au passage un orage de sa race, au Mordor justement. Malgré mon strap de cheville, mon fidèle Sam, pardon David, n'a pas eut à me porter.



Il parait qu'on peut croiser pleins de rapaces, bouquetins and co, mais le seul animal qu'on verra c'est une espèce de hamster des champs, enfin des canyons. Non, pas de trolls non plus au Mordor.



On reprend la piste pour notre dernière nuit en ger sur le sol mongol, dans un paysage assez far-west. Après notre ultime direction l'horizon !, on apprend les règles des osselets, très différentes par rapport à l'Occident. En gros chaque côté représente un animal (mouton, chèvre, chameau et cheval) et on doit les regrouper.
Allez dodo, demain c'est back to Ulaanbaatar.



Samedi 15 Août :

On échappe aux embouteillages de la capitale, pour se rafraichir un brin avant de ressortir pour le marché. On nous avait bien mis la pression sur ce marché, les pickpockets redoutables. Mais ils peuvent prendre des cours auprès de leurs confrères boliviens ! Ce gigantesque marché mélange produits frais, biens de consommation courante, vêtements, artisanat, antiquités. On déambule pas mal, David se fait une garde-robe complète de nomade, dont le fameux deel, qui fait sur lui très uniforme d'officier de l'Empire de Palpatine. Je trouve des Morin Khuur pas trop cher et qui sonnent bien. Ma quête pour Roland aura été mené à bien, même si se trimballer deux vielles à tête de cheval sur le retour n'aura pas été une mince affaire.
On chine parmi les antiquités, entre artisanat mongol (raah, dommage, trop cher ces magnifiques couteaux) et restes soviétiques (ramené des badges mais pas le buste de Staline, faut pas déconner non plus).



Le soir, Hey Jong fête le retour à la civilisation et on enchaine resto koréen (slurp), karaoké (aaargh) et on finit même en boîte. On rentre très tard, très fatigués, à huit dans le même taxi...

Samedi 16 Août :

Un peu fatigués de la veille, on déambule dans Ulaanbaatar, un peu au hasard. On achète nos derniers souvenirs, de la vodka à faire goûter aux potes, des bouquins dans une librairie française pour le retour (dont une Histoire des Mongols écrite par Jean de Plan Carpin, un prêtre envoyé en 1245 en Tartarie comme ambassadeur du pape, pour convertir le Khaan au christianisme et surtout espionner les mongols qui avaient envahi l'Europe quelques années plus tôt.).

Le soir, on retrouve Anne-Sophie, stagiaire à Horseback, ainsi qu'Hey Jong et Claude pour aller bouffer dans un pub et surtout voir un concert de rock mongol. Excellentissime !



Le groupe s'appelle Altan Urag, composé de deux vielles à têtes de cheval, d'une espèce de contrebasse à deux cordes, d'un yoochin (entre le xylophone et le clavecin), d'un cor / flûte et d'une batterie. Le tout électrifié ! A la place des têtes de chevaux des Morin Khuur , il y a des têtes de mort et d'aliens ! Musicalement, entre les envolées lyriques, les cavalcades épiques quand la vieille sonne comme un violoncelle, un côté psyché non négligeable, le chant guttural, les chuchotements, c'est carrément hypnotique.



Et d'un coup, putain, la révélation, Nosfell est mongol ! Il nous a bien eut avec son Klokochazia ! Pour vous faire une idée : www.myspace.com/altanurag

Je vous épargnerais le voyage retour, la nuit malade comme des chiens, le départ à 5h du mat, les 4h de retard d'Aeroflot qui nous décale toutes les correspondances, les plus de 24h de voyage pour rentrer à Marseille et la joie ensuite de reprendre le boulot dans un local étroit après les grands espaces mongols...



Pas de conclusion, tout a été vécu et une partie écrite.


Récit : Stefan aka Mystic Punk Pinguin
Photos : Claude, Melinda, David et Stefan
Billets Transsibérien et visas : www.slaventures.net
Trip Mongolie : www.horseback-mongolia.com/
Mr Jack, jeu officiel du Transmongolien : https://hurricangames.com/

> Réponse le 11 septembre 2009, par Chlorophil

C'est encore mieux avec les photos !!! Merci pour ce récit Mister Mystic Pinguin.   Réagir


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