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Chronique de concert Monofocus
Lundi 23 décembre 2024 : 6830 concerts, 27255 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Monofocus
Festival de Chalon-sur-Saône, arts de la rue, juillet 2009.
Interpellée par une musique hybride et attirante, je me glisse sous le chapiteau du Machin à Coudre. Et là, l'hallucination ...
Sous le chapiteau, un public nombreux et survolté évolue dans un univers sonore absolument inclassable, indatable ... et pourtant familier ! Une musique brute, presque animale mais néanmoins entraînante, chaleureuse et envoûtante.
J'apprends que les "coupables" s'appellent Monofocus. : Trois musiciens de talent, trois alchimistes qui délivrent un savant mélange de rock, de pop, de folk, de blues et d'éclectro, trois ensorceleurs qui vous prennent aux tripes et vous plongent dans une déconcertante impression à la fois de surprise totale et ... de déjà vu !
Du chapiteau s'échappent des sonorités modernes un brin surannées, mélancoliques et festives auxquelles sont intelligemment accolées des paroles parfaitement incompréhensibles. Un pur régal. Portée par l'ambiance j'escalade sur une table pour mieux observer la scène et là, l'hallucination auditive vire au visuel !
Car nos trois hommes sont la représentation vivante de leur musique = sortis d'on ne sait où ... Vous pourriez les avoir aperçus dans un épisode des Mystères de l'Ouest ou parmi les Clowns de Fellini, ou encore lors d'une cérémonie "kusturicienne" (mariage ? enterrement ?) ... voir les trois à la fois !!
Pour compléter le tableau, un pur capharnaüm d' "objets à musique" : clavier qui sonne façon orgue, sampler qui crache de vieux sons d'archive, beats electro, guitare, banjo, batterie, tambour et tuba, etc
Au final, un set riche et envoûtant. Une parfaite alternance d'ambiances fanfare, cabaret voir dance-floor, avec des morceaux plus planants pour ne pas dire mystiques.
Un pur régal à voir, revoir et écouter chez soi grâce à leur album "Fratelli Brutti".
Interpellée par une musique hybride et attirante, je me glisse sous le chapiteau du Machin à Coudre. Et là, l'hallucination ...
Sous le chapiteau, un public nombreux et survolté évolue dans un univers sonore absolument inclassable, indatable ... et pourtant familier ! Une musique brute, presque animale mais néanmoins entraînante, chaleureuse et envoûtante.
J'apprends que les "coupables" s'appellent Monofocus. : Trois musiciens de talent, trois alchimistes qui délivrent un savant mélange de rock, de pop, de folk, de blues et d'éclectro, trois ensorceleurs qui vous prennent aux tripes et vous plongent dans une déconcertante impression à la fois de surprise totale et ... de déjà vu !
Du chapiteau s'échappent des sonorités modernes un brin surannées, mélancoliques et festives auxquelles sont intelligemment accolées des paroles parfaitement incompréhensibles. Un pur régal. Portée par l'ambiance j'escalade sur une table pour mieux observer la scène et là, l'hallucination auditive vire au visuel !
Car nos trois hommes sont la représentation vivante de leur musique = sortis d'on ne sait où ... Vous pourriez les avoir aperçus dans un épisode des Mystères de l'Ouest ou parmi les Clowns de Fellini, ou encore lors d'une cérémonie "kusturicienne" (mariage ? enterrement ?) ... voir les trois à la fois !!
Pour compléter le tableau, un pur capharnaüm d' "objets à musique" : clavier qui sonne façon orgue, sampler qui crache de vieux sons d'archive, beats electro, guitare, banjo, batterie, tambour et tuba, etc
Au final, un set riche et envoûtant. Une parfaite alternance d'ambiances fanfare, cabaret voir dance-floor, avec des morceaux plus planants pour ne pas dire mystiques.
Un pur régal à voir, revoir et écouter chez soi grâce à leur album "Fratelli Brutti".
Critique écrite le 15 septembre 2009 par Miss Zou
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