Chronique de Concert
Monsieur 13 + La Tropa + Un air, deux familles
J'avais déjà vu le second groupe, La Tropa, en première partie des Hurlements d'Léo au Ninkasi Kao, un an auparavant. En ce temps-là, elles étaient trois violonistes un peu intimidées et ce samedi, un percussionniste est venu les rejoindre. Ce percussionniste, c'est Sammy le crabe, le batteur des Naufragés ; d'ailleurs, deux des trois violonistes, Marie et Julie, jouent dans ce groupe. J'ai trouvé leur musique vachement agréable, très reposante. Julie a même chanté sur deux ou trois chansons et finalement, elle a un très joli chant, murmuré, une voix douce. Les gens ont bien apprécié. La Tropa agrémente sa musique avec des bruits de gare, d'animaux mais n'a malheureusement pas joué longtemps, comme Monsieur 13. Personnellement j'adore le son du violon, celui de la clarinette aussi.
A la pause, tout le monde était arrivé et la salle pleine. La moyenne d'âge avoisinait la vingtaine, des filles et des garçons à l'âme révolutionnaire. Ils ont commencé par une composition commune, Jojo, un joli morceau bien rythmé chanté à trois voix. Cette chanson, on peut la trouver sur l'album sorti le samedi 1er décembre 2001, enregistré sous le chapiteau Latcho Drom et mixé au local des k2r riddim. Un chapiteau qui partira en Suisse, en Allemagne, en Russie, en Hongrie, en Pologne ... du 15 avril au 15 juin. Mais avant de partir, les musiciens des Ogres de Barback et des Hurlements d'Léo ont tourné tout le mois de février dans des grandes salles de grandes villes de France pour présenter leur spectacle "un air, deux familles" ; des chansons d'une famille jouées par l'autre ou ensemble, des titres composés conjointement dans les Landes, des reprises, des morceaux calmes, d'autres plus pêchus... bref, y en avait pour tout le monde. Moi, personnellement, j'ai adoré ce mélange sonore, les chansons à quatre, d'autres à quinze, celles qui commencent à quatre pour se finir à quinze, toutes ces voix différentes. Une fin merveilleuse avec Salut à Toi des Béruriers Noirs et deux chansons, dont Léo, jouées au milieu du public, les gens assis, les musiciens debout. A l'époque, il existait la caravane des quartiers avec la Mano Negra et maintenant c'est les ogres de Léo avec le Latcho Drom qui reprennent love and hate et la ventura de la Mano.
Critique écrite le 06 mars 2002 par Boussac
Le Transbordeur, Villeurbanne : les dernières chroniques concerts
The HU par Florentine Pautet
Le Transbordeur, Lyon, le 15/11/2022
Une soirée bien spéciale a lieu en ce mardi 15 novembre 2022. En effet, le Transbordeur accueille le groupe de metal mongol, The HU. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que... La suite
Helloween par Florentine Pautet
Le Transbordeur, Lyon, le 31/08/2022
Les citrouilles sont de sortie ce soir au Transbordeur. C'est Halloween avant l'heure avec la venue du groupe Helloween. Pas de Hammerfall en première partie, c'est donc un... La suite
Fontaines D.C. par Philippe
Le Transbordeur, Lyon, le 06/06/2022
Que savions-nous de Fontaines D.C. avant ce lundi 6 juin au soir ? Jeune groupe classé post-punk, d'origine irlandaise (mais sans une once de cette touche celtique parfois... La suite
Flèche Love par cathy
Club Transbo - Villeurbanne, le 21/12/2019
En ce dernier week end avant les fêtes de fin d'année, samedi 21 décembre, l'association Mediatone propose un plateau exclusivement féminin avec trois artistes aux styles... La suite
