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Chronique de concert Mr Big
Mardi 26 novembre 2024 : 6342 concerts, 27234 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Alors que mon acolyte Marseillais montera à la capitale pour assister à la date de Mr Big, de mon côté c'est deux jours après que je me trouve en Espagne pour le passage de la légende du Hard Rock. C'est mon premier concert dans cette salle de Barakaldo en Biscaye, qui accueille bon nombre de groupes de ce genre, et dont la programmation prochaine est des plus alléchante.
Ne jamais faire confiance à son GPS pour trouver une salle de concert quand il y a en a deux du même nom. C'est donc à la mauvaise sala RockStar que je me présenterai en premier lieu, avant de rapidement réaliser que, entourée de bambins adolescents surveillés par un molosse, je suis devant une "fiesta de musica techno para niños"
Le temps de partir en courant, une heure après quelques détours, j'arriverai enfin à ladite salle, située au Megapark de Barakaldo. Horaires Espagnoles obligent, le groupe dépourvu de première partie ne commencera son show que vers 21h ce qui nous laissera le temps de retrouver amis du pays autour de la boisson locale composée de vin et Coca Cola (Kalimutxo) et de bières.
Pour mon 3ème concert du groupe, après la date Parisienne de 2009 et leur prestation au Hellfest, l'ambiance sera des meilleures : plus de 2h30 de concert, pas moins de 24 titres devant une salle bien remplie qui ne cessera de chanter tout au long du concert.
Titres extraits de plusieurs albums. Du boogie, du blues, du Rock'n'Roll sans oublier les magnifiques et incontournables balades telles que "To Be With You", le tout interprété par des musiciens renommés comme Paul Gilbert à la guitare, Billy Sheehan à la basse et bien sûr Eric Martin en frontman.
Bien que je ne sois pas fan des solos, celui de Paul, enchainé au titre "Temperamental" ou celui de Billy situépeu avant le rappel passeront comme une lettre à la poste. Eric qui a conservé toute sa jeunesse et sa voix nous transportera au fil des albums de la carrière du groupe.
Et puis bien sur j'allais oublier de préciser le fameux "solo de perceuse" de Paul : sur le morceau "Daddy, Brother, Lover, Little Boy" la fin du solo est jouée avec une perceuse sans fil sur laquelle trois médiators ont été fixés. Pour l'anecdote Mr. Big avait été sponsorisé à l'époque par le constructeur d'outils japonais Makita.
Vous l'aurez comprit : un show, un grand show qui se terminera sur un grand final avec la reprise de deux titres de Deep Purple et The Who, où les musiciens intervertiront leurs places et instruments pour l'interprétation de "Smoke On The Water". Une belle leçon de Hard Rock teintée de Boogie qui pendant plus de deux heures aura ravie le public Espagnol.
Daddy, Brother, Lover, Little Boy
Alive And Kickin'
Green-Tinted Sixties Mind
Undertow
American Beauty
Take Cover
Just Take My Heart
Once Upon A Time
A Little Too Loose
Anything For You
Road To Ruin
Temperamental
Paul Gilbert guitar solo
Still Ain't Enough For Me
Price You Gotta Pay
Take A Walk
Around The World
As Far As I Can See
Billy Sheehan Bass Guitar Solo
Addicted To That Rush
To Be With You
Colorado Bulldog
Smoke On The Water / Deep Purple
Baba O'Riley / The Who
Critique écrite le 27 septembre 2011
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