L'article de M. Burnain confine au grotesque tant il est gravement mensonger et calomniateur à l'égard de Claire Denamur et de son public. Entre sa misogynie de bas étage et ses niaiseries prétentieuses et sottement bourgeoises de pseudo-connaisseur, rien ne nous est épargné. À un tel degré d'outrance, la charge de M. Burnain devient plus féroce pour lui-même que pour ceux qu'il critique.

Précisons que : Claire Denamur, bien en voix, a livré un très beau et applaudi tour de chant à la Maroquinerie. Elle est une très bonne mélodiste. Elle chante très bien en anglais et en français. Son dernier album, ''Vagabonde'', qu'elle joue actuellement sur scène, accessible de par son apparente simplicité ''folk'', la qualité de ses musiques et son timbre de voix, est une œuvre importante et d'une grande richesse pour qui s'intéresse un minimum à la notion de mélancolie, (marque du génie comme remarqué dès l'Antiquité par l'école d'Aristote et son fameux problème XXX, notion qui traverse toute l'histoire occidentale des arts, comme l'a fort bien étudié par exemple Jean Starobinski). Claire Denamur en aborde finement les thèmes majeurs à commencer par ceux de la nostalgie (conjuguée à la perte d'identité) et de la quête. M. Burnain n'a manifestement ni la culture ni le niveau intellectuel pour faire une critique pertinente des textes de l'artiste. Elle n'est pas une " fille de ", ni une bobo et son public pas forcément non plus.

Ce qui fascine une partie du public de Claire Denamur (qui vient parfois d'assez loin pour la voir, comme certains ce soir-là à la Maroquinerie), c'est son génie d'artiste, qu'il passe par ses mélodies, son chant, son univers et ses textes ou les trois à la fois.

Que M. Burnain n'aime pas ce que fait Claire Denamur, c'est son droit. Rien ne l'autorise en revanche à insulter l'artiste et son public.