Chronique de Concert
Nick Cave And The Bad Seeds, The Limiñanas, DIIV, Aldous Harding, James Blake, Squid, Gwendoline, London Grammar (Rock en Seine 2022)
Après une éprouvante première soirée (trop de monde, rien qui marche) sauvée par le concert des Arctic Monkeys, la tête d'affiche du festival Rock en Seine 2022 (pour nous !), Nick Cave & The Bad Seeds, a tout défoncé le lendemain à l'issue d'une journée beaucoup plus vivable sur le site du parc de Saint-Cloud. Oui, en ce vendredi 26 août il n'y avait "que" 30 000 personnes, soit 10 000 de moins que la veille... Et avant le grand Nick, pas mal de choses intéressantes étaient à voir : Aldous Harding, The Limiñanas, DIIV, Squid, James Blake, Gwendoline etc.
Gwendoline
On arrive tranquillou, sans se presser, pour assister au set des petits jeunots de Gwendoline, programmé à 15h45... Les Rennais font un carton sur la scène du Bosquet à l'entrée du site avec leurs hymnes électro punks/cold wave désabusés et sarcastiques, dont les désormais fameux "Audi RTT", "Chèques vacances" et "Chevalier Ricard", avec ses fréquents "J'en ai rien à foutre" (houlala, attention les rebelles ! Et oui, "la vie c'est dur, putain !", pauvres choux). On pourrait en avoir rien à foutre également (c'est pas parce qu'il y a des mecs à Rock & Folk qui se branlent là-dessus qu'on va acquiescer, hein), mais en fait c'est plutôt bien envoyé et assez drôle. Les deux "chanteurs" font le job, même si cette manie qu'ils ont de reposer leurs micros sur un mini pied en milieu de scène quand ils ne s'en servent pas est carrément énervante. Bref, on se laisse embarquer par les titres forts de Gwendoline malgré nos petites réticences initiales. Et puis au final, les gars sont plutôt touchants quand ils sortent de leurs rôles de rockers apathiques camés et remercient tout le monde à la fin (le public, leur tourneur etc. Houlala, quelle rébellion !), visiblement hyper contents de l'accueil reçu à Rock en Seine et sur le reste de leur Tour de France des SMAC et gros festivals ! "Rendez-vous au PMU à 8 heures du matin..." qu'ils disent... Heu, non, on va déjà se donner rendez-vous aux bars du parc de Saint-Cloud pour voir si ça marche aujourd'hui (contrairement à hier), bordel !
Aldous Harding
Après avoir pu enfin commander et boire une bière (ouiiiiii ! L'IPA est dégueu mais la blonde est buvable, mais trop chère), place au concert d'Aldous Harding sur la Grande Scène, à 16h30. Très intimiste et parfaitement adapté, hahaha... Bref, il faut faire avec, et on ne va pas se priver de revoir la très douée Néo-Zélandaise, quelques jours après son magistral concert à La Route du Rock, dans des conditions quasi parfaites. C'était mieux à Saint-Malo, on ne va pas se mentir, mais l'auteure du très bon et récent album "Warm Chris" arrive à captiver son auditoire même en plein jour, dans un lieu immense et devant une foule qui n'a pas forcément écouté ses disques. Les 45 minutes (sérieusement ?) du set - composé de pop folk songs hyper bien écrites et chantées divinement - passent beaucoup trop vite. Mais on reverra la dame dès que possible !
DIIV
On ne se lasse toujours pas du groupe DIIV, qui après un très percutant passage à La Coopé (Clermont-Fd) en mai et un super show à La Route du Rock il y a quelques jours, s'attaque à la scène de La Cascade de Rock en Seine, pour le même résultat : un gros kif collectif ! Bien sûr, tout cela est trop court (encore 45 minutes !), mais il fait beau et pas trop chaud, on est entre potes et on s'en met plein le cornet (oui, en festival, 17h15, c'est l'heure de l'apéro) car on a pour mission de rattraper toutes les bières non bues hier à cause de ces putains de bars inaccessibles. Et puis, petit détail qui n'intéresse pas forcément tous les festivaliers (certains semblent plus être là pour faire des selfies que pour écouter de la musique), le groupe américain de shoegaze envoie du bois : gros son de basse, enchevêtrements de guitares inextricables, voix éthérées trippantes, c'est du lourd. Enfin, du léger, car par l'intermédiaire de ses tubes ("Under the Sun", "Doused", "Horsehead", "Blankenship"... ), DIIV arrive à être extrêmement puissant tout en faisant preuve d'une grande subtilité. On appelle ça la classe internationale messieurs dames !
The Limiñanas
On les a loupés à La Route du Rock (car on était laminé et on savait qu'on allait les revoir vite), mais c'est toujours un plaisir de croiser les Limiñanas, vus et revus certes (à Levitation 2021 avec en bonus une interview, à La Coopé en mars et en DJ set après l'immense Iggy Pop en mai) mais toujours d'attaque pour délivrer une bonne dose de rock garage, de psyché et de kraut. Les conditions sont optimales : le groupe français est ravi de jouer sur la grande scène et enchaîne les bombes comme à la parade, la température est estivale (le tube "Que calor" est fort adapté à la situation, donc), et on se désaltère abondamment en compagnie d'une copine de concert qui n'est pas la dernière pour la déconne (et la picole, bref). En clair, on fait la fête sur une bande son de rêve, jouée en direct live : "Je rentrais par le bois... BB", "Istanbul Is Sleepy", "Dimanche", "Down Underground ", "Mother Sky" (de Can) ou encore "Teenage Kicks" (des Undertones). Merci et à bientôt pour un nouvel album ! Avec Iggy au chant ?
James Blake
Comme Los Bitchos - programmé à la même heure, de 19h à 20h - nous fatigue un peu, on décide d'un commun accord de tenter le show de
James Blake, qui nous emmerde a priori également, mais qu'on n'a pas vu depuis longtemps, contrairement au combo sus-cité. On se souvient que l'idole des lecteurs de Pitchfork (ça existe encore cet horrible site dédié aux hipsters sourds ?) nous avait fait souffrir dans notre chair à We Love Green en 2012 et au Pitchfork Festival Paris (tiens, tiens) en 2014, mais comme on n'est pas obtus et qu'il n'y que les cons qui ne changent pas d'avis. Bon, ça commence mal, le mec est habillé dans une sorte de pyjama en velours côtelé vert, ouch ! Mais rapidement, une information relativement importante (plus que son accoutrement, donc) arrive jusqu'à notre cervelle embrumée : le chanteur de R&B anglais a une très belle voix et l'utilise joliment sur de nombreux titres, qui sonnent quand même beaucoup "soul music". Ce qui n'est pas fait pour nous déplaire. Sur ces morceaux, assez sobres, James Blake se révèle, contre tout attente, convaincant. Ça c'est une surprise !
London Grammar
Juste après, on nous traîne à l'insu de notre plein gré voir London Grammar, sur la grande scène. Mais, là, c'est le drame : la mayonnaise ne prend pas du tout. Cet insipide brouet pop R&B ultra FM est beaucoup trop propre et formaté pour nous, tant et si bien que cela devient rapidement une torture auditive. On veut bien être sympa et accepter les goûts des autres, mais il y a des limites, qui sont ici allégrement franchies. En plus, on se rend compte que par la faute d'une grossière erreur de programmation on va louper Kraftwerk (qu'on adore et qu'on a vu fort heureusement en forme en mai à Clermont-Fd) : le groupe allemand joue après London Grammar et juste avant Nick Cave, pour lequel on devra essayer d'arriver tôt pour se placer le plus possible devant. C'est très énervant ça, il aurait fallu inverser l'ordre de passage entre Kraftwerk et London Grammar (les fans de ce groupe connaissent Nick Cave ? Je ne crois pas... ) !
Squid
Pour se venger, on arrive pile à l'heure pour le concert de Squid, scène du Bosquet, histoire de profiter un max des Anglais post punk, vus en grande forme il y a déjà trop longtemps, à La Route du Rock Hiver, en mars 2020. On ne va pas pouvoir rester tout le concert - Mister Cave nous attend ! - mais le début du set de la troupe jouant soudée et remontée à bloc confirme ce que l'on savait déjà : Squid, est un putain de groupe en live, et pourrait tôt ou tard faire de l'ombre aux quasi intouchables génies de LCD Soundsystem ! On leur souhaite en tout cas...
Nick Cave & The Bad Seeds
Placé au centre de la fosse, avec une vue imprenable sur la scène, on se prépare à vivre le concert très attendu de Nick Cave & The Bad Seeds... Il est tôt (22h25), on est en pleine forme, notre pote fêtarde aussi, on a des ravitaillements en houblon, c'est parti pour la grand-messe servie sur un plateau par l'une des plus grandes rock stars encore en activité. La dernière fois où on avait eu le privilège de voir la bête en chair et en os, au Zénith de Paris en 2013, c'était absolument divin, on s'attend donc à ce que ça soit génial ! Mais on ne se fait pas de souci, malgré les années qui passent et les épreuves personnelles qui se succèdent pour lui, l'Australien basé en Angleterre semble increvable et capable de donner l'impression aux 30 000 personnes présentes qu'il joue seulement pour chacune d'entre elles. Quand on a un répertoire en acier trempé, une voix toujours aussi sidérante de puissance et de beauté, un groupe de dingue (les géniaux Bad Seeds, avec un chur gospel !), un charisme de fou et une hallucinante envie de jouer, rien de mauvais ne peut arriver !
Dès le début du show, on est fixé, ce soir ce sera ENORME ! Nick Cave déboule comme un lion resté trop longtemps en cage et balance le duo "Get Ready for Love" / "There She Goes, My Beautiful World", dans des versions ultra rock and roll et énervées. Le son est bon, la foule parisienne est en furie et le maître de cérémonie a envie de se frotter à elle aussi souvent que possible : il est très souvent au contact des premiers rangs, serre les mains de ses fans, les regarde droit dans les yeux et rebondit avec humour à chaque élan énamouré de ses aficionados. Le public a ensuite droit à une version enflammée du cultissime "From Her to Eternity", paru en 1984, et que l'auteur de l'album du même nom joue comme si c'était la première fois qu'il l'interprétait. Comme si le titre venait de sortir, quoi. Respect !
Les grands moments s'enchaînent ensuite : on a droit au poignant "O Children" (super ballade avec Cave au piano et un Warren Ellis en état de grâce au violon), au génial et long en bouche "Jubilee Street" (dont la montée en puissance est jouissive au dernier degré) et à l'extraordinaire autant qu'élégiaque "Bright Horses", un bouleversant extrait de l'album "Ghosteen", paru en 2019. C'est beau à pleurer, et en cinq titres on a déjà eu un aperçu de l'étendue des talents des Bad Seeds et de leur leader, capables de tout défoncer avec du rock 'n roll et d'émouvoir au plus haut point avec des ballades très pop. Le reste du show utilisera les mêmes ressorts, alternant les instants très violents avec les passages ultra mélancoliques, les deux étant incroyablement intenses.
Les morceaux magistraux et mythiques se succèdent à un rythme effréné, c'est un véritable déluge de beauté mis en musique : "Waiting for You", "Tupelo", "Red Right Hand", "The Mercy Seat", "The Ship Song", "Higgs Boson Blues" etc. N'en jetez plus, la coupe est pleine. Qui a autant de perles intemporelles (qu'elles soient récentes ou pas...) à caser dans ses set lists actuellement ? Pas la peine de chercher, la réponse est "personne" ! En rappel, Nick Cave et ses Mauvaises Graines offrent deux petits titres (le temps est compté) absolument palpitants : la ballade au piano idéale pour le roulage de pelles intensif, "Into My Arms", et une superbe rareté du nom de "Vortex", un titre de haut niveau magnifié par le très bon chur gospel et la guitare bruitiste signée Warren Ellis. Voilà, comme prévu, Nick Cave & The Bad Seeds à Rock en Seine, c'était très GRAND ! Inutile de préciser qu'on espère revoir le groupe en 2023...
Photos : Olivier Hoffschir (sauf Squid et Gwendoline par Victor Picon)
Critique écrite le 03 octobre 2022 par Pierre Andrieu
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