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Chronique de Concert

Noir Désir

Montpellier 17 mai 2002

Critique écrite le par

Concert on ne peut plus classique : on connaissait déjà la playlist par cœur, au rappel près : je veux dire qu'il n'y en a pas eu. Et pourtant c'était pas faute de s'époumoner et puis pendant longtemps en plus (tellement tout le monde y croyait pas). Sinon pendant le concert, après quelques morceaux, sympathiques certes, mais qui finissent pas à la mesure près, je veux dire où la musique s'arrête pas tout d'un coup, tu t'attends pas à une très grosse ovation de la part du public, qui appaudit déjà depuis une bonne minute en croyant que la chanson est finie, mais là si ! Gros blanc et silence où Cantat finit par s'approcher du public en levant les bras façon de dire : "plus de bruit, on est vachement forts, aimez-nous !!!" Suit "Des Armes" où là il s'attend à ce que tout le monde se taise au moment du silence avant les dernières paroles, puis il fait durer le con, on dirait qu'il est énervé et tout, et finalement, inévitablement comme un fait exprès t'as forcement un bourrin, dans ce cas précis une bourrine (je précise que ce n'était pas GG, j'étais à côté d'elle je le sais !) pour gueuler :

"TOSTAKY"

(faut imaginer ça avec une voix de minette en chaleur au milieu de "des armes") j'avoue que c'était nul, mais à quoi y s'attendait ce gros naze ? Puis c pas une raison pour priver tous les autres de Comme elle vient et A ton étoile bordel (passque ça aurait été ça je le sais de source sure)

Là non ils se barrent comme des voleurs après 21th century schizoid man (excellent d'ailleurs) et , ô rage, ô désespoir Tostaky (comme pour donner raison à l'autre conne !!!) Le cauchemar : un concert qui finit par tostaky (le morceau qui gave tellement on l'a déjà entendu en live)

Le concert était moins décevant qu'à Nîmes ou Toulouse mais ils nous l'ont pas du tout joué planant : ils chauffaient les gens comme s'il avaient joué quinze fois "what I need" !!! Ce qui était pas le cas (c'était pas grave c'était cool quand même, mais c quasiment la première fois que je vois Cantat se planter à ce point sur l'ambience d'une salle), sinon un clavier (voire deux des fois) ça fait drôle, et "jédoutédédétaï jamédudondénu" 35 fois à la fin d'un morceau très moyen (qui par exemple aurait pu être avantageusement remplacé par LOST) eh ben ça m'a gavé...

Mais on les aime toujours, y'a quand même un problème je trouve.

 Critique écrite le 18 juin 2002 par Jean


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