Chronique de Concert
NØ!R
" Salut à tous ! Vous aimez ça le streaming ? nous on déteste ! Mais ... " heureusement une nouvelle fois la joyeuse bande du Leda Atomica Musique nous propose un nouveau live à distance d'un super groupe du coin. Profitant de mon double statut de presque-journaliste et presque-voisin j'ai la chance de pouvoir y assister en vrai, car même si, pour eux comme pour nous, ce n'est pas tout à fait pareil d'être quasiment seul dans la salle avec quelque cameras et micros ça reste quand même plus physique qu'un disque.
Etant cette fois arrivé à l'heure (c'est Jearc que je n'avais pas vu d'aussi près depuis 10 ans à la Meson au sein de l'Imperial Folkstep), j'ai même l'occasion d'assister aux derniers réglages. Pas question de prendre l'antenne en retard (aaaah si cette bonne habitude pouvait être conservée quand les choses reprendront avec du public!!!). Comme quand l'ingé lumière demande aux 4 membres du groupe de lui décrire rapidement leur musique pour qu'il sache quelle genre de lumières il leur faut ... je note en vrac : Joy Divison, planant, dark, crescendo, 11 morceaux
NO!R est un groupe qui vient de Toulon et que je n'avais encore jamais vu, sauf le batteur et son superbe t-shirt rouge Phocea Rocks que j'ai déjà croisé. Comme ils l'écrivent eux même NØ!R joue du Post-Punk, New-Wave... et est composé de BenInBlack tout de noir vétu avec son col romain (chant), Mooly et son haut de foot (gratt), Ced Vicious rasé de près sur les côté (basse) et de Mitchiz au sourire permanent (fûts).
Je ne sais pas si cela a un grand intérêt que je cherche à mettre des mots sur leur musique dans la mesure où il vous suffit de " scroller down " pour revisionner l'intégralité de ce très beau set (encore une fois bravo au Leda pou la captation audio et visuel!!), mais comme j'ai pris quelques notes je vais m'en servir. Dès le premier morceau j'ai été saisi par la voix de Ben qui m'a fait au fil du concert et selon les morceaux à celle de Hervé Boyer (periode Layne), Clint Lha Zar (Dirteez), mais aussi Matt Berninger (the National).
Musicalement on sent clairement l'héritage des références citées et assumées par le groupe, notamment dans le jeu et son de basse et de batterie qui ne donne pas beaucoup de répit à Mitchiz Peut être un peu moins dans leurs références, j'ai aussi noté U2 pour certains sons de guitares (parallèle que je m'étais déjà fait en écoutant the National d'ailleurs).
En tout cas ce qui est sûr c'est que les morceaux se suivent sans se ressembler à l'image de ce speed et sautillant Redemption contrastant avec l'ambiance plus dark de Ghost train. Sur scène le groupe occupe bien la scène sans en faire trop. Ben a perdu son col, commence à avoir des mouvements qui ne sont pas sans rappeler ceux de Ian Curtis ... Entre les morceaux le groupe prend juste le temps de boire un petit coup avant d'enchaîner.
Sans un mot pour le public nombreux à distance ou les quelques chanceux présents dans la salles. Je me retiens à la fin de chaque morceau d'exprimer oralement mon plaisir, mais il est bien réel. Et voilà que je repense à the National et UE sur If love never ends (je pense) à cause de la guitare et du chant un peu épique. Maintenant que j'y repense, le groupe ma confié avoir commencé avec un répertoire de reprises, je me demande qu'elle était leur setlist à l'époque.
Bref ils finiront par un morceau plus punk Planet Dancing tout aussi puissant que les autres. Un régal et déjà l'envie de les revoir en salle ou dans la rue (du rock?). A la fin Piloo remontera sur scène pour leur poser 2 trois questions. Mini interview pendant laquelle nous apprendrons que le groupe a poussé le DIY jusqu'à construire ses propres instruments (guitare et basse) et qu'un premier disque est en préparation. On surveillera cela de près !
En sortant je réalise enfin ce que représente les fenêtres des portes du LAM ... En rentrant chez moi il est encore tôt, le rat aplati croisé à l'aller est toujours là ... le couvre feu aussi. Quel beau début de soirée ! Vivement la suite.
Set list : Borderline / Drag me to hell / Escape / Ghost train / Redemption / Across the night / Green left hand / Why should i ? / Nine girls / If love never ends / Planet dancing
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Critique écrite le 24 mai 2021 par Pirlouiiiit
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