Accueil Chronique de concert Operator + Placebo
Dimanche 17 novembre 2024 : 6580 concerts, 27223 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Chronique de Concert

Operator + Placebo

Olympia, Paris 13 Mars 2003

Critique écrite le par

Placebo, depuis le temps que je voulais les voir... Ca le fait.
Première partie, pas mal... Electro. Un groupe que je pensais inconnu OPERATOR, mais en feuilletant le rock'n'folk de ce mois-ci, j'ai vu qu'il faisait la critique de leur cd, qui est plutôt élogieuse. Donc, première partie tranquille, tout le monde remuait plus ou moins la tête... Après 25 minutes de cette musique assez lassante finalement, les lumières se rallument, les roadies montent sur scène et accordent les instruments et surtout les 8786768768 guitares de Brian (qui changeait à chaque morceau).... Tout le monde s'impatiente... On s'assoit, on trépigne, on fume... Et là, les mains commencent à taper, les pisseuses commencent à hurler Briaaaaaaaaaaaan... Lumière tamisée, petit rif, le trio monte sur scène, grande vague de foule vers la scène, on se bouscule, on s'écrase les pieds, les appareils photos apparaissent de partout, les flashs tourbillonnent,les pisseuses n'en peuvent plus ... PLACEBO EST SUR SCENE ET VA FAIRE SON SHOW.
Ce concert l'a fait, les nouvelles chansons ne sont, à mon goût, pas terribles. Disons que je ne trouve pas les chansons lentes de Placebo aussi énormes que les autres... Heureusement, ils ont fait les titres des anciens albums, l'incontournable "Every you, every me", toutes les pisseuses en mouillaient, Special k, test in men, lady of the flowers, slave of the wage... Mais le moment le plus apocalyptique fut le morceau de fin, "Where is my mind" des Pixies... ENORMISSIME. J'avais déjà entendu leur reprise de ce morceau et j'avais failli en pleurer pour Franck Black parce que c'était merdique, mais là, ils avaient du plus répéter, parce que je pense que même Black aurait été fier d'eux, et ils auraient mérité de figurer dans le "Tribute to Pixies" au coté de Weezer, Nada surf ...
On avait déjà vu Brian faire du saxo en référence au blues, là il a fait un petit clin d'oeil à la country en jouant de l'harmonica. On peut dire que Brian touche vraiment à tout et qu'il se débrouille plutôt bien.
Cependant, il y a deux choses qui m'ont déçue... Comment se fait-il que le public de Placebo soit si jeune ?? C'est quoi toutes ces pisseuses qui pensent qu'être fan, c'est apprendre les paroles par coeur, télécharger tout l'album avant sa sortie pour pouvoir chanter pendant le concert, gueuler "Brian j'veux ton corps, j'veux un enfant de toi", acheter le pauvre t-shirt Brian Molko à 40 euros avant de rentrer dans la salle, dès que le concert est terminé se précipiter dans les toilettes pour se remaquiller et attendre que la limousine de Brian sorte et courir après... Qui font le signe du diable sans vraiment savoir ce que ça veut dire... Sans parler de leur attitude égoïste pendant le concert, te passer devant, t'écrabouiller les pieds... Alors devant tant de connerie je me suis fait plaize sur le pogo...
L'autre truc que j'ai trouvé laid, c'est la façon dont on a essayé de cacher les 2 protagonistes qui jouaient sur scène avec Placebo à la basse et au clavier (je sais pas exactement ce que c'était), camouflés derrière un nuage de fumée... Je pense que Brian Molko aurait pu les présenter surtout qu'il n'a aucun problème pour parler français puisque qu'il est bilingue...
Ça reste quand même un concert inoubliable parce qu'un concert à l'Olympia c'est mythique...

 Critique écrite le 19 mars 2003 par Punky Brewster


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