Chronique de Concert
Otto von Schirach + Batalj + Mr Marcaille
Un annonceur déchainé monte sur scène pour introduire Satan en personne : Monsieur Marcaille, son violoncelle, sa pédale de distorsion, sa double grosse-caisse et son slip kangourou. En effet c' est déjà le clou de la soirée. Marcaille assène un metal/punk rouillé, guttural et qui fleure bon les Flandres. Ce mec c'est tous les personnages du film Ex Drummer à lui tout seul. Crachant et vociférant une chanson qu'il dédicace à son oncle le catcheur André le géant (quand on le voit du haut de son mètre soixante de large pour autant de haut on se dit qu' il a pas hérité de tous les genes mais que la rage est bien passée dans l' ADN). Le public en redemande et hurle au berserker de revenir lui déchirer les entrailles pour encore trois minutes de bonheur au climax. Marcaille en remet une couche et fait hurler son violoncelle distordu qui pour le coup laisse à penser qu' une guitare électrique est un jouet pour enfant à côté des modulations incroyables que permet cet instrument classique lorsqu'il passe dans une pédale fuzz.
Autant ne pas s' étendre sur Otto, les amateurs éclairés savent que le garçon n' a rien produit de bien sexy depuis 8000 BC et Chopped zombie fungus, délaissant son electro glitchée complètement barrée pour du breakcore/death-metal soporifique. On ne peut qu' avoir le sentiment d' un certain gâchis. Otto passe peut-être trop de temps à tourner et pas assez à composer ?
Ensuite ce fut au tour de Baby Krueger pour un set electro aussi insipide que dispensable, c' était le moment d' aller boire une bière et de faire une petite partie de baby foot.
Critique écrite le 29 mars 2011 par Death tampon
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