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Chronique de concert Oustau Baleti Orchestra
Mardi 24 décembre 2024 : 6829 concerts, 27255 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Oustau Baleti Orchestra
Mercredi dernier Céline et moi étions conviées à un Baleti au Paradoxe. Et ce soir c'est l'Ostau Baleti Orquestra qui mène la danse.
Comme leur nom l'indique l'OBO n'est pas un groupe mais un orchestre, pas de chanteur mais six musiciens qui enchaînent des morceaux de musique traditionnelle pendant plus de deux heures voire quatre heures.
Anaïs et Giovanni prennent le temps de m'expliquer l'histoire de l'OBO qui a commencé il y a 5 ans. Marseille était trop, à leur goût, figée dans le folklore provençal. Leur envie de développer la tradition de lou baleti, de proposer des danses occitanes du Massif central en passant par Nice, s'est concrétisée par l'existence d'ateliers mensuels à l'oustau dau Pais Marselhes et s'est poursuivie au Balthazar également de manière mensuelle.
Aujourd'hui l'OBO se compose de :
Gaël au galoubet et tambourin.
Stéphanie au galoubet, tambourin et danses.
Anaïs à l'accordéon diatonique et aux percussions.
Giovanni à l'accordéon chromatique ( groupe Gli Ermafroditi).
Pierre Laurent à la vielle à roue (groupe Dupain).
Thomas aux percussions (groupe Gli Ermafroditi).
L'OBO se veut l'héritier d'une tradition occitane et provençale. Anaïs rajoute que ça ne plaît pas toujours aux puristes de chaque camp et que leur formation fait parfois polémique. Encore trop profane je ne viendrais pas alimenter ou prendre part à ce débat.
Leurs influences sont multiples : Brésil, Italie, musique baroque et contemporaine...
Si l'OBO se compose d'un noyau dur, ils ont aussi leurs danseurs fidèles mais chaque baleti est l'occasion de faire venir de nouvelles personnes. Les voici qui arrivent alors place au grand bal ! Et c'est qu'il y a du monde et presque autant d'hommes que de femmes !
Je découvre avec plaisir un autre rapport à la danse, en couple, en groupe, les gens se regardent, c'est génial... J'enviais aux bretons leur fezt noz, ben nous on a le baleti !
Ici pas de complexe à avoir même si l'on ne sait pas danser chacun a sa place. L'OBO enchaîne valses, scottish, ronde chapeloise, rigodon, mazurka... Je ne vais pas vous faire un cours sur la danse traditionnelle occitane mais c'est étonnant et ça vaut le détour. Je ne suis pas la seule à être ravie, je glane des réactions de personnes pour qui c'est le premier baleti et qui sont à fond.
Mon voisin de table, Bruno, qui est joueur de cornemuse dans un groupe de musique à Marseille, m'apprend que ça bouge dans la cité phocéenne au niveau musique traditionnelle et que cet été il y aura des baleti sauvages et improvisés au bord de la mer. Alors affaire à suivre...
Mon acolyte et moi ne resterons pas jusqu'au bout, l'OBO et les danseurs sont infatigables mais pas nous.
Nous partons sur la Mazurka des écoliers, qui est une Mazurka écrite il y a 5/6 ans. Et oui, comme dit Bruno dans la musique traditionnelle il y a aussi des choses récentes et nouvelles.
Comme leur nom l'indique l'OBO n'est pas un groupe mais un orchestre, pas de chanteur mais six musiciens qui enchaînent des morceaux de musique traditionnelle pendant plus de deux heures voire quatre heures.
Anaïs et Giovanni prennent le temps de m'expliquer l'histoire de l'OBO qui a commencé il y a 5 ans. Marseille était trop, à leur goût, figée dans le folklore provençal. Leur envie de développer la tradition de lou baleti, de proposer des danses occitanes du Massif central en passant par Nice, s'est concrétisée par l'existence d'ateliers mensuels à l'oustau dau Pais Marselhes et s'est poursuivie au Balthazar également de manière mensuelle.
Aujourd'hui l'OBO se compose de :
Gaël au galoubet et tambourin.
Stéphanie au galoubet, tambourin et danses.
Anaïs à l'accordéon diatonique et aux percussions.
Giovanni à l'accordéon chromatique ( groupe Gli Ermafroditi).
Pierre Laurent à la vielle à roue (groupe Dupain).
Thomas aux percussions (groupe Gli Ermafroditi).
L'OBO se veut l'héritier d'une tradition occitane et provençale. Anaïs rajoute que ça ne plaît pas toujours aux puristes de chaque camp et que leur formation fait parfois polémique. Encore trop profane je ne viendrais pas alimenter ou prendre part à ce débat.
Leurs influences sont multiples : Brésil, Italie, musique baroque et contemporaine...
Si l'OBO se compose d'un noyau dur, ils ont aussi leurs danseurs fidèles mais chaque baleti est l'occasion de faire venir de nouvelles personnes. Les voici qui arrivent alors place au grand bal ! Et c'est qu'il y a du monde et presque autant d'hommes que de femmes !
Je découvre avec plaisir un autre rapport à la danse, en couple, en groupe, les gens se regardent, c'est génial... J'enviais aux bretons leur fezt noz, ben nous on a le baleti !
Ici pas de complexe à avoir même si l'on ne sait pas danser chacun a sa place. L'OBO enchaîne valses, scottish, ronde chapeloise, rigodon, mazurka... Je ne vais pas vous faire un cours sur la danse traditionnelle occitane mais c'est étonnant et ça vaut le détour. Je ne suis pas la seule à être ravie, je glane des réactions de personnes pour qui c'est le premier baleti et qui sont à fond.
Mon voisin de table, Bruno, qui est joueur de cornemuse dans un groupe de musique à Marseille, m'apprend que ça bouge dans la cité phocéenne au niveau musique traditionnelle et que cet été il y aura des baleti sauvages et improvisés au bord de la mer. Alors affaire à suivre...
Mon acolyte et moi ne resterons pas jusqu'au bout, l'OBO et les danseurs sont infatigables mais pas nous.
Nous partons sur la Mazurka des écoliers, qui est une Mazurka écrite il y a 5/6 ans. Et oui, comme dit Bruno dans la musique traditionnelle il y a aussi des choses récentes et nouvelles.
Critique écrite le 30 juin 2009 par Nathalie
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