Chronique de Concert
Pailhes
Après la découverte du disque je me faisais une joie d'aller découvrir Pailhes sur scène. Son passage en showcase en cette veule de férié à Lollipop était la parfaite occasion d'aller le voir en famille, sachant que vu le nombre de fois où je l'ai écouté à la maison pour le chroniquer, tout le monde commençait à bien connaître sa musique.
À notre arrivée il n'y a pas foule. Je ne suis qu'à moitié surpris. Le gens n'ont pas l'habitude de sortir le jeudi soir et certains ont du en profiter out partir en week-end prolongé. De plus, même si Lo Pailhes n'est pas un débutant dans la musique sa ré-installation à Marseille en revanche est plutôt récente et il n'a pas forcément eu l'occasion de beaucoup jouer donc de se faire connaître et de se constituer un réseau ; et comme le public (marseillais ?) est par définition peu curieux ...
Bref, un peu après l'heure annoncée il s'installe derrière le micro et commence quasi a capella des textes presque parlés " [...] je suis le Quasimodo de la chanson actuelle [...]" en guise de présentation. Lo chante, parle, récite, déclame ses textes, il joue (de ma guitare ou de l'harmonica) sur des bandes déjà enregistrées. Son regard est souvent perdu au loin, ce qui contraste avec des textes eux assez directs. Entre les morceaux il reste dans son personnage mais on sent une certaine timidité qu'on pourrait prendre pour de l'embarras.
Je retrouve avec plaisir des morceaux comme Lève-toi qu'il présentera comme une "ode à l'initiative et à la révolte", l'étonnant Qu'elles Montent toutes, "ode à la femme naturellement belle". Mon attention sera quelque peu perturbée par Lucie qui voudra aller aux toilettes (désormais situés derrière l'espace scène des showcases) puis Cyril dans la rue (2 fois) avant qu'ils ne veuillent tous deux prendre des photos à leur tour. Je suivrai quand même la chanson de celui qui aimerait avoir une Porsche (dont le "mais je n'ai rien contre ceux qui ont des grosses voiture, c'est juste que je ne comprends pas à quoi ça sert" en intro sonnait un peu comme une excuse préalable) ...
... ainsi que le morceau tout en anglais (Corner). J'ai en plus d'un peu de Melchior Liboa du début (mais sans le côté provoc' qui assume) et d'un peu de Hervé André (en moins doux), aussi retrouvé un peu de Noir Désir. En tout cas dans ce showcase de fin de semaine écourtée il y avait clairement un auteur, des textes, un son différent de ce que j'avais entendu jusqu'ici à Marseille. Peut-être qu'il manquait juste un peu de scène pour se débarrasser de cette espèce de gêne. A suivre ...
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Critique écrite le 13 mai 2015 par Pirlouiiiit
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