Chronique de Concert
Parabellum + President King Kong
Un peu déchiré le Père Noël, certes, mais quand même.
Il s'appelle Schultz!
Et il joue dans Parabellum!
Ah moins que ce ne soit une vision futuriste du Mystic Punk Pinguin, dans quelques années (un ou deux ans eh eh eh...), quand il aura les cheveux et la barbe blancs??
Allez savoir...
Toujours est-il que les Parabellum étaient en visite chez nous par cette belle journée de mars.
Leur dernier passage à Marseille ne m'avait pas enflammé outre mesure mais comment résister à aller pousser la chansonnette sur Cayenne et à échanger un peu d'énergie avec des petits camarades de pogo ??
Direction Istres-la-Belle pour une petite soirée punk-rock, donc, un chemin emprunté par environ deux cent personnes pour une configuration "bar" plutôt intimiste mais toujours agréable. J'aime bien l'Usine, surtout en configuration réduite, même si la salle est un peu perdue dans la pampa et si le vin rouge y est un peu froid.
Ceci dit le vin rouge finira encore un fois plus souvent sur moi que dans mon gosier...faut que j'arrête le vin en concert punk, moi, mais c'est mon coté précieux ça...
Mais y a pas que le vin qui finira sur moi et sur les petits copain de sauterie, y'aura les bières jetées à la rasbaille aussi, par des punks joueurs, taquins et sportifs. Mais ça, ce sera pendant le concert ne nos Parisiens. Et avant d'accueillir les maitres de cérémonies, c'est les locaux de President King Kong qui ouvre le bal des canailles.
En guise d'apéro, President King Kong propose un rock énergique porté par un chant féminin qui n'est pas sans rappeler par moment Hole ou encore Pat Benatar. Si je dois dire que l'ensemble ne m'a pas spécialement emballé, quelques bons riff ont cependant accroché positivement mon oreille délicate (je pense notamment à la basse vrombissante sur le quatrième titre, je crois). Les morceaux sont bien joués même si le chant n'est pas toujours d'une justesse totale.
Le groupe est plutôt bien en place et sa chanteuse propose un personnage sur scène qui peut sans doute se révéler comme un atout. Mais sa jupette à volant, ses doc montantes et son interprétation très expressive, ont eu sur moi l'effet inverse et m'ont rapidement lassé, voire -j'ose!- irrité un tantinet. Bref, je n'ai pas réussi à m'immerger dans leur show mais il semble néanmoins qu'une partie du public ait largement apprécié leur set.
L'heure du punk a ensuite sonné avec l'arrivée sur scène des jeunots de Parabellum et c'est avec Rien à foutre, de leur dernier opus, que les hostilités débutent. Le son n'est pas le meilleur qu'il m'ait été donné d'entendre et rend ce titre, plutôt sympa au demeurant, un chouïa brouillon. A moins que ce ne soit un Schultz un peu défoncé qui ne le rende plus rock and roll que ce qu'il faut. C'est que le Schultz, y semble pas frais comme un gardon! Mais bon, ce coté abimé, écorché vif, ça le rend tellement attachant...
Saturnin nous est jeté en pâture dès le deuxième titre et c'est toujours un plaisir que de recevoir cette salve de souvenir avec ce bon vieux morceau de notre jeunesse!
Vieux con acte un!
Et c'est également Saturnin qui donne le top départ du petit pogo du soir, mouvement perpétuel qui ne cessera qu'avec l'arrêt du concert.
Et y avait de belles bêtes ce soir, dans le tas ! Mais tout en bon esprit.
Toujours...gentlemen.
Le dernier album sera relativement bien représenté au fil du set, avec du bon (Brasero), et du moins bon (le faiblard Le nouveau Président). C'est d'ailleurs avec Putain de série B, du dernier skeud, que se poursuit le show. Morceau très moyen à mon sens, qui fera retomber sensiblement la pression. Mais ça n'empêchera personne de poursuivre la danse des punks!
Le concert est assez homogène. Un shot d'électricité au grès des Bang Bang, de Nancy Sinatra, de Capsule à freak un des seuls morceaux intéressant de l'album Bunker, de Saint Lazare de Bordel Inside, ou encore du nostalgique Dernier Trocson.
Mais c'est quand même les bon vieux titres qui me font vibrer -bordel!- et à en juger par les réactions, je ne suis pas le seul.
Amsterdam, Osmose 99, La bombe et moi, Anarchie en Chiraquie c'est quand même autre chose, non?
Quoi, vieux con?
La saveur et l'énergie ne sont pas les même, j'en démords pas!
Vieux con acte deux!
Et puis chanterCayenne et gueuler "moooort aux vaaaaaaaaaaches, mort aux condés" c'est quand même le petit plaisir de la soirée!
Et un plaisir partagé par l'ensemble de la salle.
Cette petite prestation, pas inoubliable mais bien agréable, se terminera sur Wonderful world version Joey Ramone et aura le mérite de nous faire regagner nos pénates le sourire aux lèvres.
Moralité : Vive les enfants de Cayenne, à bats ceux de la Sureté!
C'est dit.
Critique écrite le 05 mars 2013 par jorma
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