Chronique de Concert
Paradise Lost + Swallow The Sun
Le concert démarre. Entre en scène le groupe qui interprète la première partie, Swallow the Sun. Groupe finlandais de doom/death, c'est pour moi une première découverte. Il y a du monde sur scène (6 membres) : Mikko Kotamäki au chant, Juha Raivio et Markus Jämsen à la guitare, Matti Honkonen à la basse, Aleksi Munter aux claviers et Kai Hahto à la batterie.
J'ai été plutôt réceptive à leur prestation. Oscillant tantôt entre morceaux énergiques, tantôt des rythmes plus calmes, le groupe donnait dans une atmosphère lourde et suffocante. Le chant de Mikko Kotamäki traverse aisément les barrières vocales allant d'une voix posée et mélodieuse à un growl soutenu et puissant.
Les morceaux instrumentales sont plaisants mais ne me surprennent pas plus que ça. Cependant, le son était vraiment trop fort. Les basses étaient saturées à bloc, mes oreilles suintaient. C'est dommage car je n'ai pas pu apprécié autant le son que j'aurais pu.
Arrive l'entracte. La pause dure quelques instants, laissant au le soin d'accorder le matériel. Accueilli par une ruée d'applaudissements et de sifflements, entre en scène Paradise Lost à commencer par le batteur Adrian Erlandsson, suivi du guitariste Greg Mackintosh, du second guitariste Aaron Aedy, du bassiste blond platine Steve Edmondson et enfin du chanteur Nick Holmes.
Le premier morceau interprété est Widow (Icon), suivi tout juste d'Erased (Symbol of Life). Le public est déchaîné, très attentif. L'atmosphère est vraiment chaleureuse. Nick Holmes nous livre enfin un premier morceau tiré de son dernier album, Tragic Idol avec Honesty in Death. Merveilleux morceau avec une guitare qui bouste, se déchaîne sur la seconde moitié de la composition. Malgré la petite surface de la salle, les auditeurs ne manquent pas de se livrer à quelques bousculades et pogos notamment sur les morceaux Symbol of Life, Pity the Sadness, ou the Enemy .
Belle prestation des musiciens ou l'on retient en particulier un solo du bassiste Steve Edmondson. Plutôt comique comme personnage, dynamique avec sa coiffe à la diable, en commun accord avec les étonnantes pirouettes exécutées par le cuir chevelu de Mackintosh. Nick Holmes est plutôt immobile mais échange en sourire avec son auditoire. Finalement, le show s'achève avec The Enemy, tiré de l'album In Requiem.
Sous une vague déferlante d'applaudissements et de clameurs, le groupe qui a quitté la scène revient au bout de quelques minutes pour le rappel. Le temps nous durait que les membres prennent le temps de se rafraîchir mais ils nous reviennent, chauds encore de quelques mélodies. Ils interpréteront pour finir quatre morceaux dont Fear of Impending Hell, issu du dernier album, Tragic Idol.
Set List :
Widow ( Icon)
Erased (Symbol of Life)
Honesty in Death (Tragic Idol)
Forever Failure (Draconian Times )
Soul Courageous (One Second)
In This We Dwell (Tragic Idol)
Praise Lamented Shade (In Requiem)
Pity the Sadness (Shades of God)
As I Die (Shades of God )
Symbol of Life (Symbol of Life)
Tragic Idol ( Tragic Idol)
The Enemy (In Requiem)
Rappel :
One Second (One Second)
Fear of Impending Hell (Tragic Idol)
Faith Divides Us - Death Unites Us (Faith Divides Us Death Unites Us)
Say Just Words (One Second)
Critique écrite le 18 mai 2012 par Karen Solvery
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