Chronique de Concert
Patrice
Je ne relaterai pas l'attente dans le froid, sous les pleurs du ciel et le gris de l'abîme... je ne parlerai pas du partage du supplice de l'attente avec ma queen of Ethiopia...toujours plus belle ...et héléna qui se joint à nos suppliques!
Seulement le souvenir de l'entrée dans ce temple...une antichambre presque, rouge velouté...les invitations s'entassent sur le comptoir de la billeterie...les sourires, le vague qui plane, à l'âme tangente...c'est un carré de plaisir surmonté d'une scène dépouillé, une chaise haute en bois patiné, le micro, le cable qui pend...les heureux spectateurs se pressent à l'interieur, au plus près de la scène...et du bar...pour se désaltérer... Dans la salle haute, au balcon, presque semblable à un opéra le public s'installe sur des tabourets, les lumières sont superbes parce que discrètes, des bougies dont les flammes ondoyantes, chatoyantes éclairent les visages attentifs... C'est chaleureux, intime, confiné à cause de la fumée exhalée...et puis une heure après environ Patrice arrive...
Il est simple comme de mesure, jeans, chaussures noires sobres, sweat blanc de la collection que vous aimez tant tous! Il sourit, l'air un peu désemparé, branche le jack, regarde à la dérobée son public et puis s'assied et rend hommage au gens là...proches pour une fois...en anglais comme s'il ne s'en sentait pas capable en français...c'est à la fois gêné et spontané...le silence, tapit, lui fait, avec vélocité, sentir qu'on attend que sa voix sonne, s'exprime, éclate....L'explosion est proche..."How do you call it" introduit l'artiste...j'ai froid à l'interieur, je tremble parce que ça faisait presque trois mois, que je ne l'avais vu en live...11ème concert j'en suis fière...même si je refuse d'être fan!! (hein marie!!) et cette sensation reste... s'intensifie même lorsqu'il entame "uncried"...il improvise même s'il connait ses morceaux, proche du boeuf parfois...le public est receptif, les appaludissement crépitent... Il explique à plusieurs reprises que c'est un exercice assez neuf pour lui... Il n'en a pas l'habitude et affirme que d'ordinaire il ressent de la part de son auditoire une certaine pression... L'émulation se crée autrement, il propose de nous faire choisir les chansons comme en show case...mais au final fait sa selection en souriant, malicieux, un peu étonné d'être là, si près...je suis assise sur l'enceinte, ma queen à mes côtés, mon sourire ne me quitte pas, ne le quitte pas...les faces illuminés des spectateurs sont, à eux seuls, une raison à ma présence, à mon voyage décidé sur le vif...Bien sur l'écho de "everyday good arrive", comme si on ne réalisait pas déjà cette bénédiction...ce trésor, un véritable privilège... Je prend de nombreuses photos que je tiens à votre disposition...et essaye de participer un peu à ce qu'il attend de nous... Car oui on a chanté, et en choeur s'il vous plaît!!! une alchimie parfois réussie, souvent ratée ce qui lui arrache des sourires...humm on ne s'en tromprerait que plus! et puis quelques pas de danse sur "no excuse"!! Les addicts sont présents... les paroles fusent, particulièrement sur "soulstorm" où l'on se meût, même si nos problème de rythme sont clairs! Il a emmené avec lui Jezabel, sa seconde femme que le public prefère à la première...et il se dispute presque avec elle parce que, la pauvre, elle a du mal à s'accorder...
enfin... on a droit a "you always you"... Un grand moment là encore... La setlist est innovante, le placement de la voix plus libre et naturel qu'à l'enregistrement, j'apprecie... L'absence des drums de granville à pour conséquence la douce quiétude du public et de mister Bart-Williams...à l'image de nile, une source d'eau dont le courant lent mais puissant nous abreuve, nous exalte!
Du grand art disent les critiques!!! et pourquoi pas!!???
Et puis le temps s'écoule, "time flies" nous dit Patrice, l'air coquin...il reste un peu, beaucoup, passionnement, jamais assez...et s'en va...une miss reclame je cite: "take me away" je trouve ça drole et frais!!! mais non pas de shine on my way...le soleil nous habite déjà!!! le rappel sur "jah jah deh deh" et les poignée de mains, franches et nombreuses...on est peu nombreux, il se le permet...et puis les lumières et la torpeur, l'excitation qui redescendent...la magie opère!!! Vivement le prochain! et merci Libé!!
Critique écrite le 08 mars 2006 par princesse du sahel
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