Chronique de Concert
Peaches
Après tout un été de mutisme, voici donc votre chronique préférée de retour pour une nouvelle saison de concerts qui s'annonce de la meilleure façon qui soit et qui a commencé dimanche soir avec la prestation incandesente de Peaches.
Pour une fois je n'étais pas tout seul à triper puisque le groupe Bless au grand complet m'a fait le plaisir infiniment rock n'roll de venir à Bruxelles s'enfumer la tête pour 12 heures seulement avant de repartir vaillamment au boulot avec le Thalys de 6h40 lundi matin... Mais ils ne seront pas venus pour rien!
La première partie du concert est assurée par Broadcast, groupe anglais on ne peut plus alternatif, qui mélange des influences aussi variées qu'Air, les Doors et le punk pour la section rythmique dans un joyeux bordel electro-rock expérimental. C'est étrange mais pas désagréable ; en tout cas la flamme est là et le public autant que nous mêmes apprécie l'effort.
Un entracte et quelques bières plus tard - et là je dis quelques afin de ne pas effrayer les âmes sensibles qui pourraient éventuellement se trouver dans la liste de distribution de cette feuille de choux à prétention vaguement musicale, dans la mesure où j'ai déjà recu quelques remarques à ce sujet - nous fendons la foule pour arriver au premier rang dès le début du concert de Peaches. Et là, le spectacle commence !
Instantanément, un esprit furieusement rock n'roll descend dans la salle sur un public médusé. Merill Nisker, Canadienne de Toronto vivant aujourd'hui à Berlin débarque seule en scène, tenue sexy, la chanteuse débute un show incroyable sur une bande (gros) son avec une guitare en main, ajoutant à celle-ci un riff punk du meilleur effet. "Dans ta face" semble-t-elle nous dire d'entrée de jeu. Sa présence scénique est tout bonnement hallucinante et colle à son electro-punk nihiliste comme un jean moulant à une belle paire de fesses. Fesses, car il n'est question que de celà dans ces chansons, dont on notera au passage les titres aussi évocateurs que "Suck and let go" ou encore "Fuck the pain away".
C'est quant elle est rejointe sur scène par deux danseuses affriolantes que le show devient total, Merill se faisant entre autres attacher, exécutant un duo virtuel avec Iggy Pop dont l'image est projetée sur un écran et simulant un même un malaise en crachant du sang sur le public à la fin du concert...
On ne ressort évidemment pas de là indemne, et si j'en crois ce que je vois sur les visages du nombreux public autour de moi, nous sortons tous d'un trip de deux heures extraordinaire... Après une telle performance, il nous faudra d'ailleurs à tous une bonne demi-heure pour redescendre des sommets où Peaches avait su nous emmener !
Et en bonus DVD, nous avons même croisé les demoiselles à la fin du concert et les avons aidé à porter leurs cartons jusque dans le camion !
Conclusion : une expérience à tenter absolument, du grand esprit rock n'roll, au Trabendo ce vendredi pour les Parisiens.
A bientôt pour de nouvelles aventures,
Critique écrite le 25 septembre 2003 par Augustulus
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