Chronique de Concert
Peau + Big in Japan
Je profite de cette semaine mitée par son jour férié pour faire une entorse à la règle que j'avais réussi à tenir depuis le début de l'année 2010 : pas plus d'un seul soir de concert par semaine (en fait, par semaine j'entends jour où le lendemain je bosse). C'est donc ainsi que je me retrouve au Lounge pour voir une artiste que j'ai plutôt appréciée sur disque : Peau. J'en profite pour saluer tout de suite la programmation de Roger et son équipe qui (en plus d'un acceuil irréprochable) nous dégotte de bien belles surprises i.e. Des groupes de calibre (inter)national pas encore assez connus pour passer au Poste (c'est chez eux que sont passés Corléone ou les deux nouveaux groupes de 2 des 4 ex Supergrass, concert que j'ai raté mais dont on devrait avoir une trace prochainement).
Bref ce soir c'est le concert de Peau que son manager à la bonne idée de faire commencé presque à l'heure (ce qui est plus agréable pour le public comme pour l'artiste). Du coup lorsque j'arrive elle en est déjà à sont deuxième morceau. Le Lounge est calme et attentif, le public (surtout venu pour Big in Japan) plutôt assez nombreux. Je suis tout de suite frappé par les superbes projections qui habillent la scène. On les doit à un " DJ " ou " SJ " (" Diapositives Jockey " ou " Slide Jockey ") particulièrement inspiré qui à l'aide de trois projecteurs, de diapos de couleur et de morceaux de verre m'a t il semblait crée des ambiances qui accompagnent parfaitement les différents morceaux.
Sur scène ils sont deux. Elle au chant et lui à la guitare électrique et aux machines. Musicalement c'est comme sur le disque : très varié et plutôt sombre. Chanson, trip hop, spoken word, rock ... un peu plus rock comme prévu. J'aurais un peu de mal à rentrer dans l'ambiance au départ (quelques personnes un peu bruyantes au bar) mais plus le concert avancera plus je serai pris dedans, jusqu'à un dernier morceau magistralement apocalyptique !
Je ne serais pas surpris qu'on la revoit dans un avenir pas trop lointain dans une plus grosse salle genre Poste à Galène si quelques radios s'entichent de cette artiste à la croisée entre Claire Diterzi et Jours .
Le changement de set / matériel sera long (30 min) juste ce qu'il faut pour que le changement de style radical au niveau style musical ne choque personne. C'est donc à minuit pile que les 4
Big in Japan montent sur scène. Resté sur la bon souvenir de leur showcase au Lollipop il me faudra a nouveau quelques morceaux pour faire abstraction du chant ou plutot des paroles dont les licences poétiques me perturbent toujours autant ... au point que je ne puisse plus m'empêcher de guetter la prochaine (et peut être même que j'en invente).
Cette fois c'est sur la chanson rock n' roll car où j'ai cru comprendre " Bip bip bip bip, here comes the rock'n roll car, it goes speed, it goes fast " ... par contre sur All I want je persiste, sur " All I want is fall in love again " il manque le " to ". Passés ces considérations anglo-saxones qui ressemblent à du pinaillage (surtout de la part de quelqu'un qui fait au moins une faute par phrase dans ses chroniques) mais gênent sérieusement mon appréciation (en français c'est une des raisons pour lesquels j'ai toujours eu beaucoup de mal avec Renaud), j'ai retrouvé ce qui faisait que je suis toujours resté jusqu'au bout avec le sourire (en plus ce soir du défis d'arriver à faire une photo regardable avec le peu de lumière et le fait qu'ils n'arrêtent pas de se trémousser, quand ils ne se roulent pas carrément par terre).
Musicalement ils piochent de partout mais surtout dans le rock, funk, rock, blues énervé, disco ... Menés par un JP toujours aussi énergique qui nous amuse (et s'amuse) sans jamais se prendre au sérieux, Yvi Slan tout de blanc vêtu comme un justicier (mais armé d'une guitare électrique), Michel à la basse dont les chœurs n'étaient malheureusement pas toujours très audibles et Tonino impeccable derrière ses futs n'auront pas ménagé leur efforts pendant une bonne heure pour nous faire passer une bonne fin de soirée.
Et à en juger par la salle qui n'a pas désempli et par le nombre de gens qui dansaient (mention spéciale au très jeune premier rang) on peut le dire sans hésiter : mission accomplie ! Un grand merci aussi au " DJ " de Peau qui a continuer à habiller leur set de ses magnifiques projections qui ont rajouté un peu plus de fantaisie et de couleur (même si la plupart étaient N&B) à un set qui n'en manquait déjà pas !
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et une petite de Big In Japan : là
Critique écrite le 14 novembre 2010 par Pirlouiiiit
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