Chronique de Concert
Pedro de la Hoya
Pour fêter une journée de boulot bien remplie et parce que je n'étais pas tout à fait sûr (et finalement j'ai eu raison de m'inquiéter) que je pourrai aller à un concert ce week end, c'est décidé ce soir je vais aller revoir Pedro de la Hoya ! D'autant que c'est à la Salle Gueule dans laquelle je n'ai encore jamais mis les pieds (sauf à l'époque où elle s'appelait le O'Bundies)
Ce concert venait fêter une soirée consacrée aux éditions Même Pas Mal et plus precisement à la sortie de Euclide (séance de dédicaces à Distant District, puis expo des planches de Texier et Cecily à la Salle Gueule). Pas le temps d'y jeter un oeil en arrivant puisqu'alors que je suis en train d'accrocher mon vélo devant la porte dans une rue d'Italie à moitié vidée (de son goudron) j'entends que le concert va commencer ...
Je fonce direct au sous sol qui me parait beaucoup moins sombre que pour le concert.des Mahones. J'arrive donc alors qu'il a encore son peignoir de boxe et ses gens (dont la marque a été cachée par du chatterton cette fois ;-) et c'est dans cette tenue (et avec gants) qu'il jouera l'intro. Et en plus en jouant du trombonne !
Puis il enlèvera son peignoir et ses gens pour passer aux choses plus sérieuses. La musique de (celui qui se qualifie de) l'hombre-orquesta y boxeador de puta madre et un doux mélange de one-man-banderie "classique" (comprendre blues et rock poisseux), de reprises de tubes très variés et dansants (le tout systématiquement traduits en espagnol) et de morceaux concepts idiots (ne pas oublier qu'il fait aussi partie du trio Kabu Ki Buddah). Même du ska !
Elements de batterie, guitare, trombone, klaxon, et différentes autres petits trucs dont j'ai oublié le nom (malgré le morceau qu'il a joué qui consiste à les citer les uns après les autres), dont il joue simultanément ou en séquences. En dehors de quelques morceaux il ne se boucle pas et a recours parfois à quelques enregistrements pour remplacer ce qu'il ne peut pas jouer (comme sur Smells like teen spirit pendant lequel il décroche son trombone et vient jouer dans le public.
Il refera sa version de Killing in the name of, dont je me souvenez avec émotion de son passage à l'Embobineuse il y a 4 ans !, mais aussi Le Brio et Anarchy in the uk (en espagnol donc). Les autres reprises décalées j'ai déjà oublié (ça m'apprendra à avoir attendu aussi longtemps avant de faire cette chronique), par contre je n'ai pas oublié Lady Di, Lady gaga, Les Dix Commandements, Les Directions ... ni ce superbe Coup de tête balayette
C'est d'ailleurs sur ce morceau (repris en coeur par le public) que le public commencera à participer un peu plus. Jusque là tout le monde était plutôt attentif (avec un bon sourire aux lèvres), ce qui était assez amusant à voir : un mec habillé en boxeur derrière ses instruments qui beugle avec comme seule aide une boule à facette, devant un par terre de punks (mais pas que) sages qui le regardent sans broncher, attentif (et comme je le disais souriant).
Lorsqu'il se levera et se retournera pour jouer se ses instruments de dos en mimant un combat de boxe on aura à nouveau tout le loisir d'admirer son tatouage hallucinant de joueurs de babyfoot déglingué (à moins que ce ne soient des brochettes) qui couvre son dos ! Une heure plus tard c'est fini ... tout le monde se retrouve au bar (joli fresque murale !) ...
... et peut continuer à admirer l'expo ou discuter musique ou technique avec Pedro pendant que les dessinateurs finissent quelques dédicaces et qu'un DJ passe du bon son ... Je ne m'éternise pas car je commence tôt, mais je suis bien content d'avoir revu Pedro (en grande forme) et d'avoir enfin mis les pieds à la Salle Gueule (ça donne envie de revenir !)
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Critique écrite le 21 septembre 2013 par pirlouiiiit
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