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Chronique de concert Pela
Samedi 23 novembre 2024 : 6572 concerts, 27231 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Pela
Le Mercury Lounge (antichambre du Bowery Ballrom) est sûrement une des salles ou je suis le plus allé. Arrivée hier je n'ai pas eu le courage de venir Robbers on High Street (que j'avais decouvert ici) qui jouaient en tête d'affiche. Comme tous les soirs ou presque il y a 4 groupes. Nous n'arriverons sur place qu'un peu avant 23h ... pour voir Human Television enlever son matériel et Pela commencer a s'installer. Pourquoi suis-je venu voir Pela ? Parce que j'avais entendu parler d'eux par The National. L'un des guitariste de Pela a d'ailleurs déjà remplacé un des frères Dessner lors d'une tournée il me semble, et ils partageaient jusqu'à il y a peu le même label Brassland.
Bref pas mal de petites choses qui m'ont donné envie de les voir sur scène avant d'avoir écouté le moindre morceau. Dans le public pas mal de fans ou amis, des gens avec des t-shirt Pela, un gars tout près de moi avec un t-shirt de The National qui dit en fait Da Nacional (mais je la connais cette image ? mais c'est même une de mes photos de vacances du Portugal !) ... bref passons. Sur scène ils sont 4.
Un bassiste (Eric Sanderson) qui tripotte aussi de temps en temps des machines, un batteur (Tomislav Zovich), un chanteur guitariste (Billy McCarthy) et un guitariste (Nate Martinez) qui se sert aussi de temps en temps d'un clavier. C'est ce dernier qui a fricotte de temps en temps avec les auteurs de Sad Songs for Dirty Lovers et autres merveilles ...
Ca commence tout de suite assez fort. Le chanteur a la bougeotte. Lorsqu'il ne chante ou hurle pas dans le micro il fait des grands mouvements avec sa guitare ou bien il parcourt la scène mettant parfois en dangers ses camarades voire le premier rang. Du coup forcement les autres paraissent un peu plus effacés, pourtant ils bougent pas mal.
Le bassiste ne cesse de secouer ses cheveux, le guitariste est plus concentré mais il se lâchera a quelques reprises pour notre plus grand plaisir. Le batteur quand a lui n'arrete pas une seconde.
Les musiciens ont visiblement beaucoup de plaisir a etre sur scene et le public est a fond dedans. Sur la plupart des morceaux les gens chantent les paroles. Bon Ok, ils sont du coin (Brooklyn) mais quand meme c'est un signe.
Musicalement je n'ai pas trouve cela tres original a la premiere ecoute mais c'etait plutot symapthique et fait avec coeur. J'ai pense en vrac a Cure et U2 pour la voix, aux Pixies (dont ils reprendront tres bien Holyday song) pour les aboiements, mais aussi et surtout a The National pour ces morceaux construits de facon sophistiques et faussement calmes avec toutes ces petites lignes de guitare qui sont posees l'air que rien sur tous les morceaux.
La collaboration entre Nate Martinez et The National a du se faire de facon tres naturelle ! Il joue pareil et en plus a a peu pret la meme atitude sur scene ... il ne lui manque que un t-shirt avec des couleurs un peu plus criardes et on ne verrait pas la difference.
A deux reprises ils inviteront sur scene des cuivres, pour un resultat plus que convaincant ; Surtout le deuxieme morceaux ou ils ont fini dans un joyeux bazar sonore ! a la fin du rappel on aura aussi le droit a quelques acrobaties de la part du chanteur
Bref un groupe bien sympatique, qui ecrit de belles melodies, qui se donne a fond sur scene et dont j'aurais surement encore plus apprecie la prestation scenique si j'avais pris le temps d'ecouter les quelques morceaux sur leurs sites (voir ci dessous)
Critique écrite le 01 août 2006 par Pirlouiiiit
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