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Chronique de concert Piel Canela
Mercredi 18 décembre 2024 : 6773 concerts, 27251 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Piel Canela
Le concert de ce soir à la Machine à Coudre ayant été annulé (pour cause de vol de matériel du groupe sétois Velvet Powder devant jouer à Marseille) je m'étais dit qu'après le JAM et la Maison Hantée j'allais surement finir la soirée au Poste à Galène avec de nouveaux groupes de Cumbia (des bouts de Kamba pour être plus précis). Mais ayant croisé François Escojido (de la Cumbia Chicharra) le visage tout grimé lors des mes allers-retours entre le JAM et la Maison Hantée, j'ai donc découvert de La Morada (restaurant mexicain relativement récent) avait convié le groupe Piel Canela pour animer la soirée "fête des morts".
N'ayant croisé la chanteuse que dans le public d'un concert à la Maison du Chant j'ai donc sauté sur l'occasion. C'est donc dans un restaurant plutôt bondé que je me suis frayé un passage (je ne suis d'ailleurs pas allé très loin puisque je me suis calé à gauche de la porte d'entrée sous un des baffles). J'ai ainsi reconnu le guitariste et le batteur de Rodeo Spaghetti ! Les musiciens sont un peu maquillés, par contre dans le public il y a pas mal de gens complètement déguisés. C'est qu'il y a un concours avec comme prix pour le meilleur déguisement une bouteille de Mezcal !
Grosse présence de la chanteuse andalou-colombienne Elisabet au micro que ce soit par son chant puissant et assuré mais aussi par sa façon d'interagir avec le public. Et il vaut mieux vu la proximité du public. Parfaitement soutenu par Germain (guitare), Paulito (percussions) et El Monchi (basse) elle enchainera sans temps mort rumba, flamenco, cumbia et autres rythmes sud américains. Impossible de vous dire si il ne s'agissait de compositions ou de reprises (même si il y en avait quand même un certain nombre que les gens connaissaient) en tout cas pour moi tout était nouveau et beaucoup plus speed que l'idée que j'avais du flamenco ...
Bref une sacrée découverte que je dois donc à François qui sur la fin du set viendra les rejoindre à l'accordéon, accompagné peu de temps après par un Cesar de Santiago à la trompette. Et ce n'étaient pas les seuls musiciens sur place si j'en juge par la présence de Ruben Paz (sans son saxo) tout près de moi. Malgré l'heure tardive je resterai presque jusqu'au bout - il faut dire aussi que dehors il s'était mis à pleuvoir (la première fois depuis plusieurs mois je ne m'y attendais pas). C'est la raison pour laquelle je ne tenterai pas un petit passage au Poste à Galène ensuite mais rentrerai directement chez moi.
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Critique écrite le 07 novembre 2017 par pirlouiiiit
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