Chronique de Concert
Pina + Joseph Arthur
Pina
Je me faufile donc difficilement au pied de la scène (il faut dire que la Café Julien affiche complet). Pendant ma lente progression j'ai tout le temps d'apprécier sa voix magnifique (comme sur le disque) à la Mélanie (ça va finir par l'énerver) - Jaon Osborne. Seule avec sa guitare sèche je suis à nouveau sous le charme de cette autrichienne exilée en Irlande, nouvelle signature du label Real World. Visiblement ravie d'être là et de l'accueil que le public français lui a réservé elle fait sa grosse demi heure avec le sourire (qui contraste un peu avec ses vêtement noirs et les propos plutôt sombres abordés dans ses chansons).
Elle parle un petit peu français avec une maladresse touchante. Tout d'un coup on me tape sur l'épaule ... JP me dit que si on veut faire une mini itw de JA c'est maintenant. Un peu déçu de ne pas pouvoir rester je m'éclipse (et n'ai pas eu le temps de prendre une seule bonne photo - trop dègue). En tout cas j'attends avec impatience son prochain passage (et son prochain album !). en tout cas sur scène elle assure carrément (autant que sur son disque Quick Look) et je n'ose même pas imaginer avec un gourpe derrière !
Interview éclair avec un Joseph Arthur dans son monde avec qui il me paraît assez difficile de casser la glace ...
Puis re-faufilade dans une foule encore un peu plus compacte qu'avant. Joseph Arthur arrive quelques minutes après, seul à la guitare et à l'harmonica.
Il attaque direct par une longue version de Mercedes. J'ai trouvé le début du concert un peu poussif, ceci étant peut être du à quelques problèmes de sons par moments.
Lui caché derrière ses cheveux décoiffés, le public écoutant religieusement. Tout comme Dominique A, M et en fait de plus en plus de monde il se sert de cet espèce "autosampler" pour construire ses morceaux en faisant notamment des percus en tapant sur sa guitare Il est équipé d'un nombre impressionnant de pédales.
A noter pendant le concert quelques soli de guitares bien sympathiques et des morceaux bien rock aussi, surtout avec le mini groupe qui l'accompagne (basse batterie) sobre mais efficace qui permet de rompre une éventuelle monotonie d'un concert guitare voix.
A deux reprises il a fait un espèce de long "cri" assez impressionnant où il s'éloignait un peu de son micro (sans pour autant que le volume ne diminue - merci Graham). Ses guitares sont de véritables chef d'uvre : peintes, dessinés, gravées, avec des dessins collés dessus grossièrement ou un CD collé au gros scotch noir sous ses cordes... bref à l'image du personnage et de sa musique : torturé.
Au bout d'un moment (on était déjà dans les rappels) il nous signale que l'"offical gig" est fini depuis longtemps et que là il(s) reste(nt) juste sur scène ...
En raison de la taille de la salle il y avait un côté "comme à la maison" assez sympathique. ... Au moment où il casse une corde il la fait passer jusqu'à Graham (son tour manager ingénieur du son vendeur de disque ... très sympathique) via le public ... il discute de temps en temps avec lui pour lui demander de ce qu'il pense de tel ou tel morceau (nouveau) qu'ils ont mieux réussi que pendant les balances ... il s'excuse de se servir de nous comme "test market".
Impossible de l'arreter, quand on croit qu'il a fini il revient (chapeau au deux musiciens qui l'accompagnent et font en cela preuve d'une grande souplesse.
En environ 2h15 il aura joué essentiellement de son 3eme album avec pas mal de nouveautés qui figureront dans son très prochain album. A la fin il est revenu s'installer à côté de Graham sur la scène pour vendre et dédicacer quelques disques dont 4 vinyles (qui doivent correspondre aux 4 Eps sortis récemment) dont chaque pochette est faite mains (donc unique).
Critique écrite le 06 juin 2002 par Hum !
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