Chronique de Concert
Placebo + Talisco (Festival de Nîmes 2017)
Talisco
Pour la première partie, il y a encore beaucoup de trous dans les gradins, et le remplissage se fait laborieusement. Il a fait et fait toujours très chaud à Nîmes ces jours-ci, cela explique peut-être la chose ! Quoiqu'il en soit, il est 20h30 quand Talisco monte sur scène. C'est un artiste français de Bordeaux, qui fait du folk-rock-pop en anglais (Dixit Wikipédia)...
Je ne connaissais vaguement que l'un de ses titres utilisés dans une pub pour je ne sais plus quel produit. En tout cas, la musique a l'air de plaire, et c'est plutôt agréable d'avoir une première partie qui bouge. On perçoit bien le plaisir du chanteur à être là, il est pêchu, et communique bien son entrain.
Placebo
45 minutes plus tard, la scène se transforme sous nos yeux, et le clip de Every you every me dans une version "spécial concert" passe sur l'écran géant de fond pour nous faire patienter. Placebo, un groupe de référence du 21ème siècle, que l'on ne présente plus, composé de Brian Molko et Stefan Olsdal pour le noyau dur et de musiciens qui tournent.
Je m'aperçois rapidement (dans les 3 premières secondes en fait) que le batteur n'est plus Steve Forrest... ce qui est pour ma part bien dommage, vu que j'aime beaucoup les tatouages ! Il a été remplacé en 2015 par Matt Lunn (Merci Wikipédia). Stefan arrive, puis Brian, enfin. C'est Pure Morning qui ouvre le concert, ça commence bien, ça donne envie de danser mais le public n'y est pas, il est plutôt froid. Les titres s'enchaînent mais le cœur n'y est pas vraiment, et pendant une bonne heure, ça ne décolle pas.
Les chansons sont pourtant très bien, Brian a l'air dans son élément, mais quelque chose manque. Le public dans son ensemble est assez statique, il y a peu de gens debout en gradin. J'ai le souvenir du dernier concert de Placebo dans les arènes où c'était le feu... là... c'est à peine une étincelle.
De vieux tubes (Special needs, Lazarus, 20 years) se mêlent à des morceaux plus récents (Loud like love, Jesus son). Mais c'est à partir de l'hommage poignant à David Bowie avec Without you i'm nothing que quelque chose se passe dans la foule. Sur l'écran géant, des images de Bowie défilent, leur complicité est flagrante, et j'en ai les larmes aux yeux.
L'excitation monte crescendo et enfin je retrouve l'ambiance qui me manquait tant, les gens bougent enfin. Une envolée de bras sur Special K, les gens en fosse sautent dans tous les sens, et on finit sur The bitter end. Une pause de 5 minutes et retour du groupe pour 3 titres Teenage angst, Nancy boy et Infra red.
Je n'ai pas envie que cela s'arrête mais hélas, c'est déjà la fin ... ou presque puisque nous avons la chance d'avoir une dernière chanson, un dernier rappel avec la reprise de Kate Bush : Running up that hill. Là, c'est vraiment fini.
J'ai adoré ce concert (même si j'ai eu l'impression qu'il y avait 2 concerts en 1), la montée en intensité, le charisme du chanteur, et son professionnalisme (il y a eu un problème de son à un moment qui a été réglé très rapidement). En bref, je recommande Placebo en concert. Je retournerai le voir dés que l'occasion se présentera de nouveau, et pour moi ce groupe reste sans conteste un incontournable !
Set list :
- Pure morning
- Loud like love
- Jesus son
- Soulmates
- Special needs
- Lazarus
- Too many friends
- 20 years
- I know
- Devil in the details
- Space monkey
- Exit wounds
- Protect me from what I want
- Without you I'm nothing
- 36 degrees
- Lady of the flowers
- For what it's worth
- Salve to the wage
- Special K
- Song to say goodbye
- The bitter end
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- Teenager angst
- Nancy boy
- Infra red
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- Running up that hill
Critique écrite le 20 juillet 2017 par Yann B
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> Réponse le 04 septembre 2019, par AdB
Malgré tout, ils ont été bien meilleur que 10 ans auparavant. Là, on avait l'impression qu'ils s'eclataient alors que la première fois ils étaient à l'usine Réagir
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