Chronique de Concert
(ma) Plaine du Rock #1 : Kvårk, Volya, Offman, Confetti Malaise, Oai Star, Sable Sorcière, Ask the Light, Cheap Entertainment, Dernière Minute
Comme déjà raconté en prologue, on a donc quitté en début d'aprème La Plaine du Rock #1 by Phocéa Rocks avec pratiquement les deux doigts dans la prise (...une prise par ailleurs surveillée, enfin il paraît, par notre excentrique et pétillante Gina, poussin en doudou sur la tête !), et quasiment prête à faire feu !
Avec une ponctualité admirable pour une jeune marseillaise, on en conviendra, la Plaine du Rock, première du nom, a démarré à l'heure (14h11 d'après un SMS reçu de Pirlouiiiit !). Alors non, mon vil canapé convertible n'aura pas eu ma peau postprandiale cette fois-ci (il a bien essayé) : je suis de retour pour entendre les dernières notes de Gami, qui ont l'air très jolies - mais quelqu'un d'autre en parlera sûrement !
Et puis je réalise qu'à chaque scène, un agent de sécurité est en train de cuire stoïquement au soleil... Comme à la grande époque où porter l'eau était ma fonction principale, j'improvise donc une tournée de bouteilles fraîches - super bien accueilli par chacun des 4 costauds, du coup ! A la fin des concerts, je papoterai un peu avec Monsieur Sécurité de la scène verte (pourtant la plus agitée, voir plus bas - pogos, fumigènes etc.) : en fait il a passé un aprème très tranquille et il est ravi - promis, il reviendra ! "Avec vous, le public rock, c'est toujours agréable !" Et c'est vrai que - avons-nous eu la baraka comme chaque fois sur ce sujet ? - côté sécurité on dirait... qu'il ne s'est rien passé du tout !
Je croise aussi en ce début d'aprème Cooki qui semble vivre dans un rêve éveillé : ben voilà c'est fait, la Plaine du Rock... Ca existe ! It's happening, we ARE back, moth..fu..ers ! Et en plus il y a raisonnablement du monde, dès le début : personne ne jouera devant personne, sauf erreur... Et à partir de 17 heures ça ressemblera carrément à un grand festival de rock ! Quelqu'un de l'orga a avancé le chiffre de 4 000 spectateurs et je suis sûr que la CGT le validerait ! Mais au final, quelqu'un d'autre peut-il prouver que c'est exagéré ? A titre personnel, je pourrais jurer que j'ai vu au moins 2 000 personnes à un instant T, et ça suffirait déjà largement à mon bonheur...
Et donc des gens, surtout mâles et barbus, il y en a déjà pas mal à 14h40 pour Kvark, quatuor de metal instrumental et complexe, à la façon de Tool (que j'adore), et donc vraiment cool ! Mais les gars-là sont aussi sont sous d'autres influences : du plus speed façon thrash, parfois du solo de guitare façon heavy (péché mignon du genre, mais assez inspiré ici), ou encore un super son stoner...
Et quelques passages un peu trop intello pour moi (il y a bien un T-shirt Magma sur scène - groupe auquel je suis imperméable). Globalement, ça sonne fort bien, l'absence de voix met agréablement en avant leur musique et leur set se termine par un finale très puissant : nous voici bien réveillés et bien lancés !
[Interlude publicité : Headbangers, allez voir l'expo "METAL - Diabolus in Musica" à la capitale si vous pouvez, avant fin septembre, elle est superbe !]
En comparaison forcément, Volya sonne bien plus calme ! C'est un projet à l'ambiance sombre de type cold wave et chanté en langue russe, du célèbre couple Polar Younger / Diego Lopez des Jim Younger's Spirit, plus connus pour leurs ambiances folk americana - d'un folklore à l'autre, on a troqué ici les historiques chemises de bucherons pour des fringues de corback, c'est plus raccord !
Accompagnés ici d'une claviériste et d'un laptop-iste, également appelé boite à rythme, ils me laissent d'abord un peu ... froid. Mais quand les morceaux se font un peu plus rapides et que la voix blanche monte en puissance, je me laisse quand même emporter. Reste que l'ambiance d'une cave noire et humide, déchirée de lumières stroboscopiques, finirait idéalement de les habiller - à vérifier à l'occasion ! D'ailleurs tout le monde cherche de l'ombre, à cette heure-ci...
Le chanteur d'Offman, on l'a vu sur les scènes marseillaises depuis de longues années, pour ne pas dire "quand il était petit" et au point de ne plus trop savoir dans quoi - des groupes de jeunes punk, non ? Même notre célèbre photographe/archiviste n'est plus très sûr... En tout cas ici il est le seul garçon, entouré de trois filles dont Marine, la bassiste de Parade qui teste ma tendance à la prosopagnosie en étant cette fois à la batterie, et tout aussi à l'aise !
Une autre est la soeur du chanteur, et la dernière chante dans le groupe Avenoir (que je ne connais pas). Il s'agit de "dream pop", c'est planant et sympa, d'autant plus qu'on ne se prive pas d'y produire un gros son saturé quand même, avec deux guitares devant, les embardées rock ne sont pas rares... Le dernier titre de ce groupe me semble d'ailleurs assez tubesque !
[Interlude note d'ambiance : un truc que j'ai trouvé vraiment magique (et plein d'autres gens m'ont fait la même réflexion), c'est comme la Plaine a gardé son fonctionnement normal d'un dimanche : si les interactions des gens en terrasse ou des skateurs avec les 4 scènes étaient limitées, celles avec les enfants dans les jeux et leurs mamans étaient quasi-nulles et c'est très bien comme ça.
Pas dérangés par un volume sonore qui restait très raisonnable à quelque distance des scènes, pas entravés non plus dans leurs circulations avec ou sans roulettes ! C'est sans doute un point fort de ce lieu comparé à la Rue du Rock où tout le monde était bien forcé de passer à l'heure du festival. Et où il est même arrivé une fois qu'une riveraine (qui avait certes de bonnes raisons), nous coupe le son sans crier gare ...]
Pour la suite, attiré par la vision du chanteur de Canine, je tente Confetti Malaise... Lui est plus facile à reconnaître, il faisait nos t-shirts Phocéa Rocks à une époque ! Ceux que seuls portent encore les plus vieux festivaliers, et qui font bien quelques envieux... New wave décomplexée pourrait-on dire, avec boite à rythme et des "la-la-la" à gogo (Your Kind), on ne passe pas son temps à se demander si on ressemble plutôt à du vieux Cure pornographique ou plutôt à du récent Cure radiophonique, ni si on tutoie plutôt les classieux Editors, ou plutôt les garçons coiffeurs d'Indochine...
Avec ce son typiquement trop compressé et un peu criard, on est d'abord là pour s'amuser, manifestement au premier degré, dans un style délaissé depuis à peu près la naissance de ces musiciens, dans les années '80 ! Sur la longueur, on se laisse prendre ici aussi, malgré quelques problèmes d'ampli, devant l'enthousiasme déployé par la bande - qui a d'ailleurs un look à pratiquer également des musiques plus violentes par ailleurs...
[Interlude copains : on doit bien signaler ici qu'on a croisé - et avec quelle joie - la quasi-totalité des anciens membres de l'association Phocéa Rocks, notamment l'ancien président qui est encore bénévole, l'ancien régisseur qui portait toute la Rue sur ses épaules... et est devenu un parfait touriste à vélo ! Ou de façon plus émouvante, je suis ravi de retrouver ce papa avec son grand fils handicapé, fidèles parmi les fidèles de la Rue du Rock, et que je n'avais pas revus depuis 5 ans. Il me confie être ravi d'être là et d'entendre de la new wave, un style que nous aurions négligé d'après lui précédemment... Bon et puis sinon il y avait à peu de chose près tous les gens que je connais à Marseille, aussi...]
Mais voici le groupe indéniablement le plus connu de l'après-midi, les Oai Star, qui ne jouent d'abord pas assez fort... Puis le son monte rapidement sur Mets les Watts avec Toko Blaze ! C'est plutôt un reggae mais leurs fans s'en foutent et pogotent déjà, le punkaïoli c'est comme ça et pas autrement ! A l'évidence ils ont fait le plein et avec eux on est tranquille, suffit de laisser faire Gari & Blu et leurs jeunes sbires : en moins d'un an on les a vus tout retourner chez nos amis disquaires de Lollipop et chez nos amis pacoulins de Chateaurenard, avec la même envie !
Avec du vin et du boucan, grosse ambiance garantie, pogo, crowdsurfing et fumigènes, je les kiffe toujours autant et ne suis pas le seul... A l'évidence, il faudra bien qu'un jour ils jouent au Hellfest (on y a vu des choses bien moins puissantes que ça sur la Warzone, la scène punk) ! Et mon pauvre Joshua, que sa maman a traîné ici, subit stoïquement pour la énième fois les pitreries pétaradantes du grand chauve, toujours aussi charismatique... Et fait surtout semblant de ne pas reconnaître son daron presque quinqua qui, comme à chaque fois, lui fout la honte en confiant ses lunettes avant d'aller pogoter tel un minot bourré sur Comme un fumigène !
Soit pour mémoire l'hymne absolu, celui qui te met les gouttes d'abord sur le riff, les poils ensuite sur le pont en occitan, et enfin les cendres qui te retombent dessus - celles des fumigènes roses qui ont cramé au dessus de ta tête ! En parlant de poils dressés, Oai Star les re-convoque en citant aussi le Salut à toi des Béru, et en saluant comme toujours le gentil fantôme de Lux B... Et comme de bien entendu, il explose son créneau horaire à coup de beat, de guitare et de voix (sont) bidon... Ainsi que nos genoux, forcément accroupis sur l'indépassable Ballad of Lux B & Gari ! Irrésistible, comme toujours...
Il faudra donc bien un bout du set de Sable Sorcière pour s'en remettre et blaguer un peu avec tous ces gens (voir l'interlude copains). C'est un nouveau et énième projet de Vincent Maurin / Earvin Macadam, qui à notre connaissance a déjà fait du pop rock avec Splash Macadam, de la folk rurale avec Jim Younger, du sludge metal avec Claque (!)... dites-nous si on en oublie !
Et qui joue donc ici en solo avec une basse coupée et quelques machines, de la cold wave - post punk (...des styles décidément très à l'honneur aujourd'hui, quasiment un festival dans le festival !), en chantant en français. Sombre et classieux, mais peu festif ! On ne doute pas qu'il a du enregister les rythmique aussi lui-même, tranchantes comme du diamant. Musique plus riche qu'il n'y paraît à l'oreille distraite ! A réécouter, mais peut-être plutôt à la maison ?
Sur la séquence suivante, je me disperse un peu à diverses tâches : me faire vendre un T-shirt du festival trop grand, et par un punk défavorablement connu de nos services (2XL ! Salaud ! M'en fous je le ferai bouillir !)... retrouver mon gobelet collector Phocéa Rocks que j'avais prêté (à une très bonne amie heureusement)... rendre la petite dernière de la famille Devred à ses parents - pauvre petite souris un peu stressée, heureusement ils n'étaient pas loin, sa maman Svetlana étant précisément occupée à louer des casques audio pour enfants !
Mauvais timing, je ne vois donc que la fin d'Ask the light, encore dans le même univers de musiques sombres précédent, ici semble-t-il avec une bénéfique influence de Joy Division. Sur le peu que j'en ai vu, le trio guitare/basse/synthé et boite à ryhtme fonctionne bien et sonne plutôt élégamment - ces gars-là connaissent leurs classiques, à l'évidence ! Mais eux aussi seraient mieux servis dans une ambiance plus gothique... où nous les recroiserons sûrement un jour.
Toujours à la bourre, je me souviens que j'avais entouré trois fois Cheap Entertainment et j'y cours, arrivant au son de la rythmique exacte de 'Mala Vida' ! Pas de hasard : punqueroque en français, enragé et militant, ils ont exactement l'âge de croire que leur musique peut changer le monde... Et en attendant de voir si ça va marcher, ils foutent un putain de feu, dédicaçant leurs titres à tour de bras à qui le mérite (et en premier lieu à Anaëlle et à Phocéa Rocks !), rendant hommage aussi à la scène locale (Massilia punk rock), à la place Jean Jaurès où ils jouent justement, comme autant de tranches de vie explosives : j'ai instantanément un vrai coup de coeur pour eux...
Car leur Dernier pogo à la Machine a Coudre est un putain de tube, et pas que pour sa musique... mais c'est qu'ils vont me faire chialer, ces petits cons ! Depuis, j'ai écouté leur disque et je l'adore, ils ont toutes les bonnes références pour les luttes passées et à venir, qu'elles soient sociales (Grève générale - on a envie de la faire dessuite !), Antifa (Sono tutti antifascisti !) ou même pacifistes (Aucun Peuple, superbe !)... Ou encore cette citation de Jean-Claude Izzo affichée dans mon bureau depuis de longues années : "A Marseille, même pour perdre, il faut savoir se battre ..."
En tout cas ce dimanche-là ils ont tout gagné, et d'abord le trophée pourtant bien convoité du concert le plus explosif (...et en jouant après Oai Star !). Ils sont d'ailleurs joliment adoubés par Gari (qui y a reconnu le profil exact des gibiers de potence dont parle son 'fumigène'...) : il revient interpréter Les Fracas de la Plaine avec eux, dans un moment magnifique, avec justement un spécimen de fatigué monté sur scène, et à la lumière de 8 fumigènes en même temps. Bien joué les petits et le chauve, ça nous a tous rajeunis d'un coup !
J'aurais aimé dire que j'ai été attentif pour la fin des tout-aussi-punk Technopolice, groupe dont tout le monde parle, qui a formé à peu près le même moulon (excellente fanbase manifestement) et avec la même énergie dégagée. Et dont le premier EP sorti récemment m'a fait bonne impression ! Mais il se trouve qu'après ces énormes concerts enchaînés et entre tous les gens croisés, un petit coup de pompe aussi et donc un coup à boire pour se remonter, j'y suis plus tout à fait !
A ce sujet, un big up en passant à l'épicerie africaine Exotic Market/Chez Jo, sise au 31 place Jean Jaurès (à vingt mètres de la scène verte !) : l'accueil est super, ça sent si bon en cuisine qu'on a envie de s'inviter à manger, d'excellentes références de bières au frais, des tarifs raisonnables et un rechargement frénétique pour suivre le rythme, une fois l'endroit repéré par tous les assoiffés du public... Autant dire, mon bar préféré pour tout l'après-midi ! Drink Punk, Kill Carbon !
Et alors, il reste à l'affiche la très bonne idée des programmateurs et trices pour finir, avec les bien nommées Dernière Minute : deux pimpantes demoiselles envoyant à la machine un gros "dark boum boum" (le terme scientifique étant possiblement de l'EBM, si vous voyez... à moins que ce ne soit de la techno dark indus ?). En tout cas c'est sombre et ça fait boum certes, mais totalement vibratoire, dansant et au final hypnotique... Toute résistance est inutile, on se met tous à danser, ou au moins à se dandiner pour les plus lourds ! Et mine de rien, en attirant tout le monde ici, ça commence à libérer de l'espace autour des trois autres scènes, bien pratique pour ce qui nous reste à faire...
Car oui, le moment est venu, chacun.e des inconscient.e.s qui étaient volontaires pour le démontage met ou remet ses gants, et crache dedans un peu avant 20 heures ! En gros, il faut juste refaire toute l'action du prologue, mais à l'envers - ça va un peu plus vite, mais à peine ! Tout le monde est un peu éclaté mais pour autant que je l'aie vu, ça se fait dans une humeur excellente, notamment du public qui nous encombre le passage, mais qui nous a largement payé de nos efforts par son enthousiasme et son nombre !
C'est sans doute le moment de remercier enfin le patient et sympathique taulier de Mina Mino, la cantine libanaise du 45, place Jean Jaurès : à peu près toutes les scènes (praticables, passe-cables, pieds d'enceinte etc.) tenaient empilées dans le local indispensable qu'il a prêté à Phocea Rocks ! Excellente IPA également, comme j'ai pu le constater à ce moment là. Car mon Amoureuse et moi, dans le jus depuis ce matin, on a quand même pris le temps d'y tirer 10 minutes au flanc autour d'une bière et d'un maté !
Et une fois qu'on a enfin fini avec les autres d'empiler tout le bouzin à nouveau, on passe saluer les autorités rockophocéennes pour un bref debrief - elles et il sont encore un peu dans le jus, les pauvres... Si Anaëlle et Emma semblent ravies de cet événement (et à juste titre, on l'est tout autant !), Cooki fait manifestement de l'huile en attendant d'avoir récupéré tout le matos, et Agnès semble bien avoir tout donné... En tout cas cette petite task force a foutrement bien fonctionné, et on se réjouit de retravailler avec elle !
Car oui, pour moi en tout cas c'est décidé, devant un tel succès interplainétaire, on repart tellement contents et fiers comme des rats de ce qu'on a accompli, qu'il y aura bien une Plaine du Rock #2 un jour, c'est o-bli-gé ! Oui je sais, vous me direz, c'est pas moi qui décide. Mais vous verrez bien ... On parie ? Longue vie à la Plaine du Rock ! !
Plus de photos et vidéos par Pirlouiiiit par ici
Flashback : un petit retour solastalgique à la Rue du Rock ? A lire sur Concertandco, #1 (2013) (par Pirlouiiiit), #2 (2014), #3 (2015) (par Joshua), #4 (2016), #5 (2017), #6 (2018) ou #7 (2019) !
Bonus videos :
Critique écrite le 28 mai 2024 par Philippe
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