Chronique de Concert
Porcupine Tree
Le groupe arrive sur scène dans sa formation à 5. Steve Wilson est au centre pieds nus sur un tapis. A sa droite, on trouve John Wesley, invité pour la tournée pour assurer la seconde guitare et les choeurs et Richard Barbieri (claviers et synthés) derrière lui. A sa gauche, la section ryhtmique soit Colin Edwin à la basse et Gavin Harrison qui remplace Chris Maitland depuis "In absentia" à la batterie.
Le groupe débute par trois titres d'"In absentia", "Blackest eyes", "The sound of muzak" et "Gravity Eyelids".
On peut d'ores et déjà constater que le groupe est bien en place, le son excellent bien qu'un peu fort mais c'est malheureusement plutôt habituel, les instruments et la voix bien mixés.
Suivront le désormais classique et magnifique enchaînement "Even Less" - "Slave called shiver". Je dois dire qu'entendre le groove d'enfer de ce dernier m' a fait regretter qu'il n'y ait de titres de ce style sur "In absentia". L'instrumental "Wedding nails" se montre diablement efficace.
Steve Wilson fait une allusion à la situation politique actuelle au moment de lancer "Last chance to evacuate planet before it is recycled" puis viennent "Hatesong" et le titre le plus ancien joué ce soir, "Waiting" partie 1 uniquement.
C'est un morceau assez inattendu et une belle surprise qui nous est proposé ensuite avec le long et excellentissime "Russia on ice".
Le set se termine avec l'émotionnel "Heart attack by a lay" et "Strip the soul".
C'est l'heure des rappels. En revenant, Steve Wilson revient avec une guitare acoustique et nous dit qu'ils vont tenter un titre, "Trains" qu'ils n'ont pour l'instant joué qu'à Barcelone et de manière pas très réussie. Mauvais signe ? En tout cas, après environ 2 minutes, les cordes de sa guitare l'abandonne et il stoppe le morceau qui se repris de bien belle manière après "Dark matter". Sur ces deux titres, la guitare de Wesley s'est trouvée parfois mise en avant ce qui n'avait pas été le cas lors des précédents.
Le groupe revient pour un deuxième rappel mais sans John Wesley. Colin Edwin porte un tshirt à dessin variable et lumineux. qui va bien avec les rythmes technoïdes lancés par Richard Barbieri. C'est un Tinto Brass de folie auquel on a droit pour terminer le concert, merveilleux exemple de mélange des styles réussi que j'apprécie tant chez ce groupe.
Donc une excellente performance de Porcupine Tree, que je n'hésiterais pas à aller à aller voir de nouveau lors de leur prochaine tournée en France.
Critique écrite le 19 mars 2003 par JN
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