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Chronique de Concert

Porcupine tree

Trabendo, Paris 11 mars 2003

Critique écrite le par

Le début du concert fut poussif à l'image d'un public lisse et formaté esquissant à peine un geste fusse pour applaudir. Le leader du groupe est apparu façon John Lennon, époque 'yellow submarine', avec cheveux coupés au carré et petites lunettes rondes : certains se délectant du jeux de guitare de Steven Wilson ! Doigté restant approximatif atténué par des guitares à double micros au son sans âmes, il se contente dans une cacophonie de laisser transparaître un semblant de solo dont lui seul à le secret. Pendant que le Trabendo prenait l'eau et sombrait de toute part, Colin Edwin bassiste à ses heures nous gratifiait de quelques lignes de basses survitaminées par la console quand les samples étaient à bout de souffle. C'est pas le gadget rigolo à 3,50 euros porté sur la poitrine qui a permis d'éviter le naufrage du navire ! Quant à une multitude de machines et séquenceurs pilotés par Richard Barbieri, il a noyé la musique de Porcupine Tree dans les abymes les plus sombres du rock !
Groupe insubmersible... A l'entente du live enregistré en 1997 à Rome, le seul éclat de lumière émana de Chris Maitland installé derrière sa batterie aux multiples caisses et cymbales et à la sonorité toujours contrôlé par un ingénieur du son multivitaminé. Sa prestation aurait pu être acceptable si la technique du double pédalage sur la grosse caisse n'était continuellement utilisée ; Faut-il croire en une mode de certains groupes issus des mouvements néo-rock ? La question reste posée. Il est à noter qu'un guitariste/vocaliste, du nom de John Wesley, était là en renfort (pour la première partie en solo et avec sa guitare acoustique). Non sans volonté certaine de donner de lui-même en parfaite doublure vocale et dans une attitude passive de ne pas géner le jeux de scène statique de Steven Wilson, il n'aura fait illusion que pendant la moitié des morceaux interprétés par le groupe.
Un groupe qui ne vaut pas la peine d'être revu.

 Critique écrite le 13 mars 2003 par oilfeed


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