Chronique de Concert
Le Prince Miiaou
Avant de lire la chronique de ce brillant concert, j'espère que vous avez eu l'occasion de découvrir l'interview que j'ai réalisée avec Le Prince Miiaou, trois semaines avant cette date du 13 mars 2014 au Café de la Danse. Si ce n'est pas le cas, faite-le ! Cela vous permettra de connaître un peu mieux Maud-Elisa avant de vous plonger dans la moiteur de ce live. Quand on aime, on ne compte pas. Après la chronique du disque "Where Is The Queen" et suite à l'interview et la session photo, je m'offre à nouveau un plaisir, celui de vous faire partager la claque que j'ai (encore) prise ce soir.
Deux ans après l'avoir vu pour la dernière fois sur scène à la Maroquinerie pour la dernière date de sa précédente tournée, je suis présent à nouveau mais cette fois-ci pour la 1ère date officielle de sa nouvelle tournée. J'avoue, je suis très enthousiaste à l'idée de vivre cet événement. 1ère bonne nouvelle, le concert est complet, c'est affiché sur la porte et je suis content de cela. C'est mérité tant son dernier disque est bon et tant cet artiste à du talent. Une nouvelle tournée qui s'annonce donc bien. Je rentre dans la salle avec Lika (qui a réalisé la session photo avant l'interview) et on constate une chose, à l'intérieur de la salle, c'est effectivement blindé à mort. Je suis déjà heureux avant l'heure. En première partie, c'était le groupe Le A qui était sur les planches. Je regarde avant l'arrivée du Prince Miiaou, devant nous son nouveau décor de scène dont elle m'avait parlé il y a peu. Un décor qui tisse un lien entre le studio et le live et qui permet à la scénographie de reproduire les cônes que l'on retrouve sur la pochette du nouveau disque "Where is the Queen?".
L'artiste débarque sur scène avec ces musiciens autour de 21 heures, sous les applaudissements. On ressent déjà le plaisir que tout le monde a de se retrouver. Cela démarre par un titre au tempo plutôt enlevé du dernier album. Sur la scène baignée de bleu, je vois Maud-Elisa Mandeau différente d'il y a 2 ans. Elle m'avait dit qu'elle serait plus positive sur scène et bien, que dire... C'est un ras de marais, une vraie tornade. Maud-Elisa a pris de l'allure et de l'assurance, c'est peu dire !
Les nouveaux titres passent super bien l'épreuve du live même si le groupe est encore en rodage. Elle interprète avec poigne les titres entêtants de son nouvel album (sorti le 27 janvier 2014) : Happy Song for Empty People, JFK, Beloved Knife, Country Bliss, Bro, dédié à son frère ingénieur du son qui est dans la salle. Parfois, ça manque un peu de lien entre les morceaux, parfois j'aimerai qu'elle fasse durer le plaisir sur certains titres mais ça le fait, ça le fait vraiment bien malgré tout. Par moments, je l'avoue, l'émotion me prend, les frissons... Car si l'artiste a évolué et qu'elle est devenu plus mature, Maud-Elisa dégage encore beaucoup d'émotions sur scène, de vérité et de sincérité. Au fond, elle n'a pas tant changé que cela même si elle a sérieusement évolué.
Au fur et à mesure du show, Le Prince Miiaou gagne en dynamisme. La chanteuse secoue la tête au rythme de sa musique, frotte des pieds comme un taureau. Elle a besoin de reprendre son souffle. "Occupez-vous en attendant, lance-t-elle à son public. Vous n'avez qu'à vous compter par exemple." La foule s'exécute : "1, 2, 3...". La musique du Prince Miiaou se situe entre London Grammar, Florence and the Machine, Pj Harvey, pour ceux qui ne connaissent pas encore. Le public crie sa joie, applaudie avec enthousiasme et certains font des petits miaulements sympathiques. Maud-Elisa et son excellent groupe qui l'accompagne pour la tournée jouent un rock bien dosé et super efficace. J'ai envie d'exploser mais le public est un peu trop timide, même si actif, à mon goût. Le concert passe à vitesse grand V...
Pour finir, en rappel, elle invite sa première partie, Le A, à la rejoindre sur scène pour un rappel composé des titres dont J'ai Deux Yeux de son précédent album, Fill the Blank With Your Own Emptiness. Après plus d'une heure de concert et un final bouleversant avec ce brillant titre Alaska, Maud-Elisa nous dit merci et nous quitte déjà. Je la croiserai un peu plus tard pour lui glisser à l'oreille que je suis fier d'elle... Moi, je rentre à la maison, heureux, très heureux !
En tournée dans toute la France !
Credits photos : Lika Banshoya www.lika-banshoya.com remerciements : Eva Dellmann
Critique écrite le 26 mars 2014 par Lebonair
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> Réponse le 27 mars 2014, par LAPER
Quel manque d'objectivité ! Sa voix est vraiment trop limitée. Ce fut un carnage pour moi. Réagir
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