Chronique de Concert
Punish yourself + Exilia
Première partie : Exilia. C'est relativement cool, malgré un jeu de guitare assez bas et une voix un peu trop pop sur les premiers morceaux. La chanteuse est en revanche impressionnante et se dévoue corps et âme à chauffer une salle pas spécialement acquise. Des petits pogos démarrent sur la fin de leur set assez court, juste de quoi me faufiler jusqu'au premier rang pour la vedette de la soirée.
La foule se resserre. La scène est recouverte de rideaux pendant le montage du décor, le tout sur fond de la remix pop de mOBCSENE. Quand ca s'ouvre, le plaisir des yeux est total : le tout est recouvert d'éléments fluorescents malsains et de néons. Un écran diffuse en noir et blanc des images de films série B et de fellations, puis nos tarés entrent en scène, le corps à demi nu peint en fluo, clopes et vodkas encore à la main.
àa part sur SUCK MY TV où l'ambiance éclate à toute vitesse : VX 69 se jette au devant des premiers rangs. Le son est impeccable. Ce premier morceau amputé de la fin est suivi par PRIMITIVE plus groovy et au rythme plus lent qui permet au public d'apprécier les déhanchements pervers du chanteur. Drapeau arc-en-ciel déployé dans la fosse. Le show est désormais 100% sexy. SEE YA LATER ALLIGATOR renvoie le rythme rapide pour être suivi par un nouveau hit ROCK'N'ROLL MACHINE extrêmement décadent.
Ensuite le premier et meilleur morceau de Sexplosive GAYS BOYS IN BONDAGE est d'une rare violence : on ne s'est jamais senti aussi gay. "Joli drapeau" nous dit VX pendant que HOLY TRIN TINH nous permet de reprendre notre souffle avant le monstre de la soirée : SEXY. En lumière noire, deux femmes habillées en rose et blanc investissent la place et vont mettre dans le set du piquant en s'attouchant de façon vulgaire et profondément indécente : le show gagne en consistance.
Strip-tease sur CNN WAR ou le chanteur slip baissé, le sexe caché par un chapeau de cow-boy rose hurle avec une agressivité remarquable. BLAST OFF SIDDHARTA JUNKIE démolit tout avec son ambiance disco : décidément on a droit à beaucoup de bons morceaux que l'on attendait pas, la setlist est parfaite. Malgré une intro pas terrible A STATION IN SPACE, le hit de Disco flesh donne lieu à de nombreux pogos. Pendant que le gratteu aligne les canettes de bières, le chanteur nous vide sa vodka dessus et tente d'exploser sa bouteille sur un amplia vant de se faire sévèrement réprimander par un mec de la sécurité. Visiblement le show va se terminer alors tout le monde se déchaîne sur WE ARE READY mais le groupe semble en avoir encore à donner. VX est enfin intégralement à poil et se tripote avec un autre mec sur GIMME COCAINE. Il commence à y avoir beaucoup de monde sur scène entre les danseuses, les musiciens et les simples figurants. ça s'éternise un peu avec un morceau qui est je crois SHADOWSTEEPLASTIC (excusez la mémoire de votre fidèle serviteur). Nos gays boys se flagellent avec des mousquetons et viennent au contact des premiers rangs sucer les doigts des groupies sur THEY DON'T WANT YOU puis tout le monde se barre.
Ca revient pour une dernière chanson NO ONE TO TALK WITH ou la vedette se jette sur les premiers rangs avant de laisser à nouveau la scène vide sur ce morceau qui arrive un peu tard dans le set. Excellent ! Il manquait quand même Criminal, Night of the hunter et T4 song et c'aurait été l'apothéose.
Sorry pour OOMPH qui passait après et que j'ai pas vu. C'est vrai que j'étais venu que pour Punish yourself et que je serais resté si il y avait pas le dernier métro à prendre. Enfin quoi qu'il en soit, c'était vraiment le meilleur groupe que j'ai jamais vu sur scène même si ça a fini un peu orgiaque. J'ai discuté avec d'autre personnes là-bas : ils sont tous unanimes sur la question.
Suck my TV
Primitvie
See ya later alligator
Rock'n'roll machine
Gays boys in bondage
Holy trin tinh
Sexy
CNN war
Blast off Siddharta junkie
A station in space
We are ready
Gimme cocaine
Shadowsteelplastic (?)
They don't want you
No one to talk with
Critique écrite le 20 juin 2004 par Lord Panzer
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