Accueil Chronique de concert Razorlight + Housse de Racket
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Chronique de Concert

Razorlight + Housse de Racket

Razorlight + Housse de Racket en concert

L'Usine - Istres 04 décembre 2008

Critique écrite le par

Après un véritable parcours du combattant pour atteindre l'Usine (grosses pluies, bus qui nous arrête au mauvais endroit, stop... etc) j'arrive finalement à la dite salle. Dans la file d'attente je songe déjà aux rangs de groupies venues sans aucun doute en masse que je vais devoir franchir pour espérer voir le spectacle aux premières loges. Finalement je me retrouve devant la scène en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. A ma grande stupeur cette dernière s'est vue amputée d'une bonne moitié. Au lendemain de la sortie de leur nouvel album, "Splipway Fires" , le quatuor londonien, Razorlight, ne semble plus autant attirer les foules qu'il y a 2 ans.



Il est aux alentours de 21 heures au moment où les Housse de Racket rentrent sur scène. Le duo tout de blanc vêtu s'installe rapidement, l'un à la guitare l'autre à la batterie le tout sur un fond électro. Malheureusement les morceaux se suivent et se ressemblent cependant l'ambiance semble quand même s'être réchauffée. Puis vint "Oh Yeah" , le seul titre un tant soit peu médiatisé. C'est alors que le groupe invite le public sur scène. C'est donc un puis deux, puis quatre, cinq, dix... jusqu'à une cinquantaine de spectateurs qui tour à tour s'entassent sur scène. A peine le temps pour ces derniers de redescendre, que les Housses reprennent leur set. Voila maintenant presque plus d'une demie heure que le concert a débuté au moment où les premières notes de l'ultime morceau résonnent. Soudain, comme propulsé dans un flash-back digne des séries américaines, je me vois dans une de ces vieilles soirées remplies de quinquagénaires qui se trémoussent sur du Clau-Clau. Et même si cela semble amuser une minorité la grande majorité semble étonnée, surprise et à du mal à réagir. En résumé, Housse de Racket aussi belle soit elle, manquait cruellement de contenu, un comble pour une housse. Néanmoins l'ambiance semble s'être quand même intensifiée.




Lentement le plateau s'installe. Seul deux pianos sont rajoutés au back line déjà présents sur scène. Les éléments décoratifs se comptent sur les doigts d'une main; deux bouquets de roses, une lampe de chevet et trois colonnes luminescentes.
Après un bref sound-check la salle est plongée dans la pénombre la plus totale à l'exception de la petite lampe de chevet qui posée sur le piano éclaire ce dernier. Enfin, Razorlight débarque sur scène, dans la fosse c'est la folie, les petits cris aiguës fussent.



La scène soudainement est éclairée. Peu/pas d'artifice, le quatuor démarre sur "Golden Touch" emmené par Johnny Borrell je me vois forcer d'avouer que j'ai déjà de meilleures entrées en matière de la part des londoniens. A peine le temps pour Johnny de changer de guitare que "In the morning" est lancée, le premier rang qui avait déjà beaucoup de difficulté à garder son calme est maintenant en pleine effervescence. Après un bref salut à la foule, un changement de guitare, le show reprend de plus belle. Ce n'est malheureusement qu'avant le sixième morceau, "America" que les premiers changements de lumières s'effectuent.



Finie l'immonde lumière qui illuminait dans sa quasi-totalité la scène, les trois colonnes qui la dominent, enfin, semblent être utilisées. Les nouveaux morceaux s'alternent avec anciens puis c'est "North London Trash" qui aiguise toute mon attention. Ca ressemble un peu au Clash en plus un calme et naturellement moins talentueux mais ça en jette quand même pas mal en live. Si le dernier opus est à l'image de ce nouveau titre je risque bien de foncer chez mon disquaire.



Depuis le début le concert semble un peu mou mais c'est vraiment dés "Back To The Star" que Razorlight se relève sur scène. Même lors des nouveaux morceaux un peu plus calmes à l'image de "Stinger" ou encore "Wire to Wire" l'ambiance ne retombe pas d'un poil. Puis les quatre anglais quittent la scène. Ca crie, ça hurle, ça pleure, tous les moyens semblent bons pour essayer de faire les faire revenir. Après quelques longues minutes Johnny Borrell débarque seul. Face à lui des centaines de groupies. Dans une ambiance intimiste il ne fera pas un mais deux chansons seul pour le plus grand plaisir de l'Usine.



Le reste de la troupe revient en même temps que "You and the Rest", guitares étouffées, parties batteries aux frontières de l'univers country telles sont les ingrédients de cet énième morceau qui vient garnir le nouvel opus. Il est environ 23h30, Razorlight entame "Somewhere Else" avant de remercier pour la dernière fois, dans un français presque incompréhensible, le public puis se retire de la scène.



Après un départ difficile les quatre londoniens ont prouvé bien plus d'une fois lors de cette soirée leur talent pour ce qui est de faire du rock à l'anglaise. Différent du dernier album ce nouvel opus semble prometteur. Il ne faudra donc pas s'étonner cet été si on voit dans la plupart des festivals Razorlight dans la programmation.



- Boby -

www.splityourmother.com

Myspace Razorlight : https://www.myspace.com/razorlight

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