Chronique de Concert
Red Rails
Déjà jeudi soir pourtant je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression que nous sommes en pleine semaine ... peut être est-ce du au fait que les rues sont plutôt désertes (vu le temps). Me revoilà au jardins des muses (l'autre nom du Daki-Ling) et cette fois ce n'est pas pour voir un clown qui chante, mais le " duo " Redrails. Je mets duo entre guillemets parce que même si sur disque ils ne sont que deux, sur scène ils sont deux de plus dans l'ombre (son et images) pour que le spectacle soit complet.
Redrails c'est donc le nouveau projet de Baltazar Montanaro-Nagy (que j'avais déjà vu avec Merakhaazan et Emmanuel Cremer à la Grotte des Accoules) au violon, accompagné au laptop de Tadahiko Yokogawa dont je me souvenais de l'immobilisme au sein de Kisestu que j'avais vu au festival MIMI. Sur scène ils sont donc épaulés par Renaud Vercey pour l'image et de Serge Ortega pour (je cite) la " spatialisation sonore ".
En arrivant là bas j'ai l'impression de voir une majorité de musiciens, programmateurs, managers, ... lorsque tout le monde a pris place sur les gradins, Baltazar et Tadahiko prennent place sur leurs tabouret et chaise respectivement. Baltazar nous annonce le programme. Ils sont décidés à nous emmener en voyage avec eux ... même si ils ne savent pas exactement où ils vont.
Il commencera au violon et sera donc rejoint par la souris de son comparse, qui en un minimum de mouvement lancera des sons et surtout passera ceux du violon de Baltazar à la moulinette. On n'est dans le même esprit que le duo Laurent 2Wilde / Otisto23 (que l'on retrouve d'ailleurs à la production sur ce disque si je ne me trompe pas). Le début se fera en douceur et j'avoue que j'accueillerai les premières animations avec un certain soulagement sentant que si je fermais les yeux je risquais de m'assoupir.
Celles si seront très réussies, variées et collant parfaitement à la musique que nous entendions. Je finirai tout de même par m'endormir un moment, bercé par les volutes sonores bidouillées par les 3 faiseurs de son de ce soir, mais pas d'ennui, de douceur plutôt (et un peu de fatigue). Bref une bien agréable soirée dans un cadre très approprié ...
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Critique écrite le 16 mars 2011 par Pirlouiiiit
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