Accueil Chronique de concert (mes) Eurockéennes de Belfort 2012, 2/2 : The Brian Jonestown Massacre, Refused, Alabama Shakes, Lana del Rey, Poliça, Jack White, Miles Kane
Samedi 21 décembre 2024 : 6880 concerts, 27253 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Chronique de Concert

(mes) Eurockéennes de Belfort 2012, 2/2 : The Brian Jonestown Massacre, Refused, Alabama Shakes, Lana del Rey, Poliça, Jack White, Miles Kane

(mes) Eurockéennes de Belfort 2012, 2/2 : The Brian Jonestown Massacre, Refused, Alabama Shakes, Lana del Rey, Poliça,  Jack White, Miles Kane en concert

Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 01/07/2012

Critique écrite le par

Le samedi, c'est par ici !

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Retour sur le site du Malsaucy, détrempé après une nuit et une matinée très, très pluvieuse. Si on ne dort plus très souvent sous tente en festival (surtout depuis une expérience dantesque dans les Chiottes du Diable en 2010), on sait très bien ce que ça représente de se réveiller dans une tente entourée d'un marécage et de devoir remettre des fringues et des pompes trempées et couvertes de boue, avec l'envie de gerber et/ou de crever... On peut donc à la fois féliciter les campeurs qui sont restés (ce qui est l'attitude rock'n'roll normale, hein !), et comprendre ceux qui n'en avaient jamais fait l'expérience aux Eurocks et ont lâché l'affaire pour le troisième jour... Dommage quand même pour ces jeunes gens qui essayaient de revendre leur billet près de l'entrée du site, tente et sac sur le dos : ils sont passés à côté d'une journée vraiment marquante et en plus, très peu pluvieuse !

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On a évidemment raté Le Comte de Bouderbala, humoriste à la présence incongrue aux Eurocks mais qui nous fait beaucoup, beaucoup rire (voir son sketch sur le rap français, ou sur les américains, qu'il a sûrement dû faire). Mais heureusement, pas complètement le set de The Brian Jonestown Massacre dont il reste une bonne vingtaine de minutes. Si leur musique nouus en a toujours touché l'une sans bouger l'autre, on est évidemment curieux de voir enfin de nos yeux l'animal, le caractériel Anton Newcombe, et son célèbre tambourinaïre à rouflaquettes Joel Gion, rendus célèbres malgré eux depuis le film Dig !. Ils sont bien là tous les deux, entourés d'une demi-douzaine de sparring-partners : 4 guitares en tout ! Devant l'inutilité manifeste d'au moins 2 d'entre eux, on passe un moment à se demander lequel est le dealer de la troupe...

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Quoi qu'il en soit le groupe a un son chouette et développe un rock attachant aux accents psyché/San Francisco, auquel mêmes le tambourin et les maracas du lunaire personnage apportent un petit quelque chose. Arrivant en fin de set, on a droit au "tube" du groupe (celui qui fait "pa, pa, pa-pa-pa"), qui n'est d'ailleurs pas chanté par le leader, planqué sur le côté de la scène pour assurer la guitare mélodique et, sauf erreur, n'ayant pas jeté le moindre regard au public. Sale con un jour, sale con toujours... Mais sa musique est bonne : le groupe termine par un titre très ludique qui remixe ensemble les Stones (les "Woo-hoo" de Sympathy) et les Beatles (le "Na-na-na" de Jude). Globalement donc, une bonne expérience pour commencer la soirée.

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Refused, ça nous disait bien quelque chose... Mais curieusement on a tardé à faire le lien avec cet extraordinaire album de thrash punk, The Shape of Punk to Come, chef d'oeuvre presque oublié de 1998... Les suédois sont pourtant en train de jouer l'explosif morceau d'ouverture Worm of The Sense quand on arrive. Les types du groupe ont un look totalement décalé avec leur musique punk metal (chemise et pantalon noir pour tout le monde), des instruments manifestement inadaptés pour jouer ce type de musique (Gibson Les Paul, Stratocaster, au lieu des Flying V et autres SG habituellement de rigueur), et ils ont pourtant un son totalement énorme, le chanteur se démenant comme une saucisse branchée sur gégène. On ne connait que l'album pré-cité et on croit reconnaître peu ou prou la plupart des titres, il est donc à l'honneur pour cette reformation laissant, d'après le chanteur, les membres du groupe soi-disant sceptiques !

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The Shape of punk to Come, Liberation Frequency, The Deadly Rhythm sont pourtant autant d'hymnes thrash-punk qui nous rappellent avec nostalgie que ce genre de groupes ne s'entend plus guère à l'époque de Linkin Park & Blink mes c... Mais ils rendent le concert d'autant plus précieux ! Le chanteur introduit la très headbangatoire Rather be Dead, comme pas mal d'autres, par des petits discours engagées ou sympas envers ce public joyeux et surexcité, et rappelle en passant que le groupe n'existe plus depuis 14 ans (Refused are fucking dead !). Ce qui au vu de sa cohésion et du son compact, brutal et parfait, est vraiment difficile à croire ! En 5 minutes, on sent qu'on tient potentiellement le concert de la journée, sinon de l'édition 2012. La plus mélodieuse Summer Holidays vs punk Routine, punk avec une nuance de fusion, nous rappelle pourquoi on avait adoré cet album qui n'a pas vieilli : ça déchire tout et c'est pire encore en live !

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Le groupe est d'ailleurs déchaîné à 18 h 30 comme s'il atteignait déjà la fin de son concert - même le soleil tout étonné fait un petit trou dans les nuages pour en savoir plus ! Quand on atteint le bien-nommé titre New Noise (il y a longtemps qu'on avait pas entendu ça, au moins depuis l'album éponyme de Rage Against the Machine !), le groupe fait déjà l'unanimité parmi notre bande d'amis qui ne l'a pourtant jamais entendu ; les fans eux (certains connaissent toutes les paroles par coeur) sont apoplectiques et aux anges. Le sol ne serait-il pas une mare de boue, qu'on s'y roulerait bien de plaisir ! De joie, certains envoient d'ailleurs des paquets de boue à la figure du chanteur qui les accueille de bonne grâce, amusé par leur culot, avant de nous remercier pour notre participation enthousiaste. Look de poseurs, énorme son, chansons dévastatrices, attitude punk-rock irréprochable et bon esprit en plus : Refused, the shape of punk to come... back ! Pleaaaaaaaaaaaaase !

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Avec ses intonations allant d'Aretha Franklin à Janis Joplin, la chanteuse d'Alabama Shakes et son groupe ont pas mal squatté notre playlist (notamment cyclable) depuis quelques mois. Mais que c'est dûr, pour eux, d'enchaîner après les joyeux bourre-pifs de Refused, et en même temps que la diva autrement plus médiatique qui se produit sur la Plage à guichets fermés ! Quand on atteind la grande scène, c'est devant une assemblée très restreinte (et avec un son réglé bien trop bas) qu'ils se produisent. Hold On ou Hang Loose, malgré la voix impeccable de la chanteuse, ne nous font décidément pas le même effet aujourd'hui, tout occupés que nous sommes à écluser des bières en commentant les précédents, même si le groupe n'est pas du tout responsable de cet enchaînement malheureux. Quant à ses slows genre Heartbreaker ou Rise to the Sun, ils tombent ici presque à plat malgré leur belle intensité sur album... A revoir absolument ailleurs, et en salle si possible ! En attendant, je cède à mes bas instincts et suis mes camarades à la découverte du buzz de l'année, laisant ces pauvres rednecks pourtant raffinés, conclure sans nous.

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Malgré un premier album globalement raté, avouons qu'on avait bien envie de voir sur scène ce que pouvait donner la très pneumatique Lana Del Rey, et notamment si elle était accompagnée d'un vrai orchestre. De ce point de vue, c'était plutôt mieux que ce qu'on pouvait craindre : très peu de ces saloperies hip-hop qui viennent polluer ses chansons sur disque ! Accompagnée d'un quatuor à cordes et plus assurée sur scène que prévu (après ses passages télé catastrophiques d'il y a quelques mois), Miss USA ne s'en est pas trop mal tirée. Hélas, elle avait probablement déjà chanté Blue Jeans à notre arrivée et il a fallu entendre plusieurs des chansons faiblardes qui composent la majorité de son troisième disque. Elle aurait pourtant pu faire un EP très réussi avec les 3-4 chansons réussies de cette galette indigeste...

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Bien sûr et comme prévu, elle ressemble à une pièce montée avec sa moumoute 60's (curieusement brune ?), sa robe en dentelle, son crucifix apparent, son maquillage de camion volé et ses platform shoes improbables. Mais enfin elle chante, et juste, et a une belle voix. Le produit est tout de même un peu lisse et ne dégage pas d'émotion particulière (la totalité de cette créature n'est pas aussi sensuelle qu'une seule mèche d'Anna Calvi !). Et enfin, les vidéos projetées n'étaient pas visibles de partout (ce n'est généralement pas ça qui augmente l'intérêt d'un concert...). Bref, de quoi flâner gentiment sans doute, mais pas de quoi vibrer outre mesure : le public est d'ailleurs assez dissipé.

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Après une comique interruption de plusieurs minutes suite aux trois premières notes de son tube planétaire (un ami a parlé de "syndrôme Kavinsky" sur cette Plage maudite, cependant qu'elle descendait gentiment saluer les premiers rangs), elle a finalement pu interpréter son joli Video Games sans encombres, tout comme National Anthem. On aura finalement entendu qu'un bruyant (et drôle) "On veut du CUL !!", à n'en pas douter le cri du coeur d'un campeur célibataire en rut, et assez peu de grossièretés par ailleurs pendant ce concert à haut risque... Par contre, avouons que de la voir partir et monter dans une grosse voiture, avant même que ses musiciens n'aient fini de jouer, nous a bien inspirés quelques commentaires fleuris, qu'on ne reproduira pas ici.

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Gros temps mort à combler, à choisir entre Charlie "hobof" Winston et Poliça qu'on trouve plutôt anecdotique en disque. Mais quand même, la fille est jolie et au moins, on ne pourra pas être déçu. N'ayant pas supporté de se faire casser les oreilles plus de 10 minutes par la bouillie pop du premier (même pour manger un burger lui aussi proche de l'infâmie), on s'est rabattus sur la grande scène pour, au moins, se placer correctement pour la suite. L'occasion d'écouter d'une oreille distraite les singles de Poliça (sur la scène "Loggia" judicieusement réaménagée, ouf !) : Amongsters puis Violent Games, où l'on comprend enfin l'utilité des 2 batteries du groupe. Pas de quoi casser un gobelet Ecocup en tout cas... Dans le genre à voix et son trafiqués à mort, Salem est quand même plus rigolo et plus extrême, mais on attend toujours l'occasion de les voir sur scène.


Grosse tête d'affiche de ce dimanche, notre rendez-vous désormais presque annuel avec l'immense Jack White, héros de notre panthéon personnel, déjà vu (et parfois même revu) en configuration White Stripes, en mode The Raconteurs, et ici même il y a deux ans pour un mémorable concert de The Dead Weather. Mais pour les gens qui n'ont pas eu cette chance, pas de panique : il va jouer des titres de toutes ses formations successives ! Tournant avec deux groupes, ce soir, il a choisi de jouer avec celui des filles. Pour couper court à toute digression sexiste vaseuse, et autre comparaison inappropriée avec l'ex-batteuse des White Stripes, la demoiselle en charge du rythme commence par foutre une mémorable peignée à l'ensemble de ses accessoires, envoyant directement une cimbale par terre avant même que Jack White n'ait entamé l'explosive Sixteen Saltines !

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Quant au leader, en bon control freak, il est en veste cintrée noire mais semble avoir fait dessiner jusqu'à la dernière des robes et des lumières, l'ensemble bleuté est magnifique et le son hallucinant de puissance et de justesse ! A signaler aussi, une épatante choriste black à la voix étonnamment mimétique avec la sienne, une organiste rousse incendiant ses claviers, une violoniste qui saute comme une folle, et une joueuse de pedal steel (française) dont certains émettront un doute sur l'identité sexuelle... Dieu que ces filles sont belles ! Avec le répertoire complexe de Jack White, ce groupe de cador(ette)s a en plus de quoi faire : tubes pop faussement pépères de son album solo (Missing Pieces), balades blues Love Interruption ou I guess i should go to sleep (où l'on découvre ce formidable chanteur aussi à l'aise avec un piano qu'avec une guitare ou une batterie - c'en est presque agaçant !), la poignante Weep themselves to Sleep ou encore vers la fin, la country/rock Take me with you when you go où les claviers dialoguent joyeusement. La sensibilité féminine dégagée par le groupe met très bien en valeur les subtilités de cet album tout en nuance...

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Mais on joue aussi, tout mélangé au reste, du gros White Stripes qui tache : Dead Leaves & the Dirty Ground ou la ludique Hotel Yorba, et surtout The Hardest button to button, un pied phénoménal notamment pour tout ceux et celles qui ont raté le duo de son vivant ! Et même deux titres de The Raconteurs dont leur tubesque Steady, as she goes. Et aussi bien sûr, une chanson de The Dead Weather, le riff gras de plaisant de Blue Blood Blues (hey, il est entouré de créatures, normal qu'il pense à Allison !). Le chanteur, dents serrées et gueule de maccab' fraîchement déterré, met du temps à se détendre, commençant par une vanne mortelle ("Hello... Somewhere in France !" : ça c'est un coup bas, salaud !) avant de nous féliciter pour notre résistance à la pluie par amour de la musique et donc, de nous proposer son amitié (We're going to be friends, jouée en acoustique puisque lui aussi a eu droit à sa panne).

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Encore un titre ultra-kitsch avec choeurs féminins pas reconnu, et on en arrive (déjà ! on a pas vu le temps passer ni la nuit tomber !) à l'inévitable et cultissime Seven Nation Army ... Après un bref instant de réflexion (faut-il se joindre aux "po-polo-po-po-poooo-po" d'une partie du public, ignare voire supporter de foot, qui n'est venu que pour cette chanson ?), on décide qu'après tout on les emmerde puisqu'on a connu le riff du siècle bien avant qu'ils l'entendent dans leurs stades. Toute résistance est de toutes façons inutiles face à cette impacable machine de guerre, et on finit comme tout le monde en sautant comme des crétins dans la boue épaisse, hurlants et fous de joie ! Putain de putain de classe, Jack White mériterait qu'on lui érige une statue de potentiel sauveur du rock et du blues ... A l'an prochain avec un nouveau groupe, Sir ?

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Encore assommés par cet excellentissime performance, on avouera n'avoir pas pu repartir chez Orelsan, le rappeur français qui monte, malgré une franche sympathie pour ses textes percutants et mal élevés. Par contre, ayant adoré sa prestation ultra-efficace à Rock en Seine 2011, on est ravi de revoir pour conclure ce morveux de Miles Kane, le jeune con le plus prometteur du rock anglais revival ! Sur la plage - loin d'être abandonnée - le jeune lad et son gang déchaînent la foule avec leurs singles imparables et une belle attitude, à peine ternie par un son au départ déplorable : Rearrange, KingCrawler donnent quand même toute leur puissance ! Un nouveau single puis une pause pop bienvenue sur My Fantasy, et ça repart sur l'admirable Quicksand, la très Arctic Monkeys Better Left Invisible, en passant par une face B (qui pour le coup, mérite de le rester) et les adorables Colour of the Trap et Counting down the Days.

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Ce petit salopard semble décidément avoir fumé l'intégrale des Kinks, sniffé celle des Beatles et s'être injecté tout Lee Hazlewood, et en avoir ressorti l'essence brute : une capacité apparemment innée, à 26 ans à peine, à créer des tubes tellement évidents qu'on a l'impression de connaître depuis toujours... On cherche pourtant en vain où est l'arnaque (ou le plagiat) dans ses énormissimes tubes finaux : Inhaler et enfin en rappel, l'extraordinairement basique Come Closer ! Il nous laisse KO debouts, les chaussures panées (boues + sable = aspect "wienerschnitzel" du plus bel effet !), un sourire idiot sur nos faces, fredonnant encore longuement les "Ah-ah-ah-ah-ah-ah ? Wo-oh-oh-oh-oh-oh !" qu'il nous a plantés bien profond dans le crâne, en les chantant jusqu'à sa sortie de scène...

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Trop fatigués pour aller se faire exploser encore les esgourdes par Cypress Hill, et repus d'excellente musique après cette journée assez exceptionnelle, on parvient à convaincre la petite fraction extrémiste (et outrageusement saoûle) de notre groupuscule qu'il est temps d'y aller... Cette édition des Eurockéennes, si elle n'a pas été la plus grande pour nous, a toutefois enregistré son record d'affluence (100 000 personnes !), affluence dont on a pourtant pas souffert sur le site (il faut dire que quelques milliers de campeurs semblent avoir jeté l'éponge dimanche : on ne s'y est jamais senti vraiment serrés !). Enfin, la bonne étoile des programmateurs les a heureusement protégés de catastrophes climatiques (alors que des grêlons gros comme des marrons sont tombés à quelques dizaines de kilomètres à peine...). Dans ces conditions, est-il encore besoin de souhaiter une...

Longue vie aux Eurockéennes !? En tout cas, espérons-là, à l'an prochain pour notre 20ième édition personnelle !

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Quelques Vidéos-souvenir : par ici !

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Flashback : Chroniques de (mes) 18 Eurockéennes précédentes - c'est quand même autre chose qu'une timeline Facebook, ou bien ?... : 2011, 2010, 2009, 2008, 2007, 2006, 2005, 2004, 2003.... et plus anciennes encore, en continu et en trois parties depuis, euh, 1994...


> Réponse le 18 juillet 2012, par Yann M

Ah ben toi au moins tu n'as pas raté Refused comme les gars de Rock'n'folk et beaucoup d'autres reviews ! Merci car c'était en effet la méga-claque du week-end... De quoi faire passer Mastodon pour des bisounours... Toujours selon Rock'n'Folk, les Refused auraient aussi écrasé le Hellfest de leur classe en juin ! Eux plus l'étincelant Jack White & Miles Kane en bonus : c'est le troisième jour que les Eurockéennes ont touché le gros lot rock, cette année !  Réagir


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La Cigale - Paris, le 14/12/2019
Croisé près de La Cigale, Anton Newcombe confie avant le concert de L'Épée qu'il n'arborera pas son célèbre t-shirt "Eat shit". Il l'a en effet porté la veille à l'occasion... La suite

Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert : les dernières chroniques concerts

(mes) Eurockéennes 2022, 1/1 : Arka'n Asrakofor, Wu-Lu, Last Train, Frustration, Izia, Ascendant Vierge, Simple Minds, Paul Kalkbrenner en concert

(mes) Eurockéennes 2022, 1/1 : Arka'n Asrakofor, Wu-Lu, Last Train, Frustration, Izia, Ascendant Vierge, Simple Minds, Paul Kalkbrenner par Philippe
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert, le 02/07/2022
On dit que tout vient à point à qui sait attendre... 2019 : de belles 26ièmes Eurockéennes pour nous, conclues par Arnaud Rebotini. 2020 : confinement général, pas glop mais bon,... La suite

En attendant les Eurockéennes 2022... une balade au Malsaucy ? en concert

En attendant les Eurockéennes 2022... une balade au Malsaucy ? par Philippe
Presqu'ïle du Malsaucy, Evette Salbert, le 04/07/2021
Dimanche 4 juillet 2021... Voilà 2 ans, jour pour jour, qu'ont résonné les dernières notes des Eurockéennes de Belfort (celles d'Arnaud Rebotini, sauf erreur), sur la Presqu'Île... La suite

Daft Punk (Eurockéennes de Belfort 2006) en concert

Daft Punk (Eurockéennes de Belfort 2006) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, Belfort , le 24/02/2021
Après avoir permis de voir défiler sur scène The Strokes, Arctic Monkeys, Two Gallants, Dionysos, Malajube etc., la journée du 30 juin 2006 aux Eurockéennes de Belfort se... La suite

Kraftwerk (Eurockéennes de Belfort 2005) en concert

Kraftwerk (Eurockéennes de Belfort 2005) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, le 03/07/2005
Les quatre informaticiens allemands de Kraftwerk nous avaient fait très fort impression lors des dernières Trans Musicales de Rennes, ils ont réitéré leur robotique performance... La suite