Pour notre part, on n'a pas pu y rentrer malgré une demande en bonne et due forme pour chroniqueur et photographe (au nom d'une association bien connue de chroniqueurs de concert marseillais). Il faut savoir que le Dôme est la seule salle de Marseille qui, non seulement commence à l'heure pile (20 h 00), mais où les accréditations se périment (en l'occurence à 20.45 !)

Pardonnez-nous de nous être adaptés à cette ville : n'importe où ailleurs on serait arrivé, au pire, au début de la première partie ! Mais bon pour 38 euros "à peine" Renaud juge sans doute qu'il n'y a pas lieu de faire de première partie... (Société, Société, tu m'auras pas !) Mais ici, un membre hautement aimable de l'organisation nous a envoyé bouler sans complexe (et encore, par interphone de videur interposé).

Paraît-il que les pass photos ne seraient valables que 3 chansons (quand les salles normales demandent simplement de ne plus faire de photos après ces 3 chansons...). Tout ça est quand même assez risible quand on voit que les gens vont désormais en concert avec des téléphones à la résolution égale ou même supérieure à notre petit appareil photo. Et qu'ils ne se privent généralement pas, eux, de flasher comme des porcs sans se demander s'ils dérangent l'artiste.

En gros et pour résumer : les seuls cons qui demandent une autorisation à la production (et par la même, à l'artiste) pour faire des photos, se font avoir. Quant à laisser entrer une personne quand on est venus à deux, excusez-nous mais les êtres humains ne fonctionnent pas tous comme ça.

Et enfin, petite précision sémantique à l'usage de M. Interphone : nous n'écrivons pas des "papiers" (ces fameux comptes-rendus de 5 lignes, torchés en autant de minutes, et qui paraissent dans la presse régionale). Non, nous rédigeons des chroniques de concert et bon, peut-être pas toutes, mais certaines d'entre elles ont de la gueule, eh oui. Sans fausse modestie on pense que notre travail de chroniqueur, y compris récemment dans cette salle pour Johnny, où on avait d'ailleurs payé la place, mériterait un tout petit peu plus de considération.

Mais bon, dont acte, c'est difficile de rappeler tout ça à un interphone hostile. Carton rouge personnel au Dôme et à la production de ce concert. Vous ne nous méritez pas mais rassurez-vous, à titre personnel (ça n'engage donc que nous, notez bien, pas l'asso qui nous avait proposé ces places), on ne vous demandera plus jamais rien, et en échange évidemment, vous n'aurez plus jamais de chronique correcte de vos concerts...