Accueil
Chronique de concert Rit & Jawa + Tchalé + Africando + Gnawa Diffusion + Son Veneno + Bionic Man Sound
Lundi 4 novembre 2024 : 7066 concerts, 27217 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Rit & Jawa + Tchalé + Africando + Gnawa Diffusion + Son Veneno + Bionic Man Sound
Lorsque je découvre le stade de la Pratesi, Tchalé finit son set dans une ambiance des plus tranquille.
Sur le site on trouve surtout 2 scènes qui se font presque face et où vont s'enchaîner les concerts sans les fastidieux changements de plateaux.
Sur la plus grande on retrouvera les têtes d'affiches du soir, Africando, Gnawa Diffusion et la grosse formation de son veneno. Sur la plus petite, on assistera au set intimiste de Rit et Jawa et de Bionic Man Sound.
Pour le moment, c'est Son Veneno qui occupe la grande scène. Une formation au son latino mélangé, parfois à l'énergie du funk, parfois au flot hip-hop.
Si le set déborde d'énergie, la chanteuse n'est pas convaincante et le mélange des sons dégouline de trop d'influences mal digérées. Le vent s'est légèrement levé et le son est difficile à gérer, les cuivres deviennent agressifs.
Je me replie faire le tour des stands et boire un café.
Sur la petite scène Rit & jawa commence leur set. Rit assure la guitare et au chant et les musiciens de Jawa la basse, percussions et balafon.
Les mélodies sont paisibles et agréables, les textes sont assez simplets et du coup très lassant. Je m'éclipse pour m'installer devant la grande scène et m'enfiler mon sandwich tranquille.
Africando arrive avec ses 4 chanteurs en chemise rouge éclatante et un orchestre de salsa des plus efficaces.
Les représentants de la Guinée du Sénégal et du Burkina chantent tous les hits de Betece. Les voix de Sekouba Bambino et de ses acolytes sont somptueuses. Surtout, elles sont magnifiquement accompagnées par le band dont le chef d'orchestre Cubain aux percussions, tout sourire, gère d'une main de maître les solos. Les cuivres sont de toutes beautés et des plus percutants et les solos du chef aux congas et des timbales ravissent les danseurs. Africando sort de scène sous les applaudissements pour leur prestation, leur sourire et l'envie férocement contagieuse de bouger qu'ils ont communiqué à tout le public.
Sur la petite scène, le Bionic man sound system est déjà installé. Le dj en chemise blanche, cravate, chapeau et lunette noire est au machine et envoie des riddim dancehall lourd et massif. 3 mc l'accompagnent dans un jeu de scène assez délirant, et tenues flashies . On retrouve l'esprit de fête du dancehall jamaican. Un set de 45 mn plus efficace sur les riddim ragga dancehall que sur le nu roots, mais des plus agréable.
Sitôt fini, Gnawa Diffusion devait commencer, mais voilà fidèle a leur réputation, il nous faudra attendre quelques instants.
Gnawa Diffusion fait sa tournée d'adieux, Amazigh se tourne vers le théatre et abandonne le projet Gnawa Diffusion. Mais pour ce soir il est bien là avec son sourire et son humour. Gnawa Diffusion produit toujours un reggae aux accents gnawa rythmé par les kerkabous et le gumbri.
Si le son est toujours le même, les gnawa Diffusion ont perdu de cette énergie qui les caractèrisait. Un Gnawa Diffusion toujours présent mais apaisé sans aucun doute....
Sur le site on trouve surtout 2 scènes qui se font presque face et où vont s'enchaîner les concerts sans les fastidieux changements de plateaux.
Sur la plus grande on retrouvera les têtes d'affiches du soir, Africando, Gnawa Diffusion et la grosse formation de son veneno. Sur la plus petite, on assistera au set intimiste de Rit et Jawa et de Bionic Man Sound.
Pour le moment, c'est Son Veneno qui occupe la grande scène. Une formation au son latino mélangé, parfois à l'énergie du funk, parfois au flot hip-hop.
Si le set déborde d'énergie, la chanteuse n'est pas convaincante et le mélange des sons dégouline de trop d'influences mal digérées. Le vent s'est légèrement levé et le son est difficile à gérer, les cuivres deviennent agressifs.
Je me replie faire le tour des stands et boire un café.
Sur la petite scène Rit & jawa commence leur set. Rit assure la guitare et au chant et les musiciens de Jawa la basse, percussions et balafon.
Les mélodies sont paisibles et agréables, les textes sont assez simplets et du coup très lassant. Je m'éclipse pour m'installer devant la grande scène et m'enfiler mon sandwich tranquille.
Africando arrive avec ses 4 chanteurs en chemise rouge éclatante et un orchestre de salsa des plus efficaces.
Les représentants de la Guinée du Sénégal et du Burkina chantent tous les hits de Betece. Les voix de Sekouba Bambino et de ses acolytes sont somptueuses. Surtout, elles sont magnifiquement accompagnées par le band dont le chef d'orchestre Cubain aux percussions, tout sourire, gère d'une main de maître les solos. Les cuivres sont de toutes beautés et des plus percutants et les solos du chef aux congas et des timbales ravissent les danseurs. Africando sort de scène sous les applaudissements pour leur prestation, leur sourire et l'envie férocement contagieuse de bouger qu'ils ont communiqué à tout le public.
Sur la petite scène, le Bionic man sound system est déjà installé. Le dj en chemise blanche, cravate, chapeau et lunette noire est au machine et envoie des riddim dancehall lourd et massif. 3 mc l'accompagnent dans un jeu de scène assez délirant, et tenues flashies . On retrouve l'esprit de fête du dancehall jamaican. Un set de 45 mn plus efficace sur les riddim ragga dancehall que sur le nu roots, mais des plus agréable.
Sitôt fini, Gnawa Diffusion devait commencer, mais voilà fidèle a leur réputation, il nous faudra attendre quelques instants.
Gnawa Diffusion fait sa tournée d'adieux, Amazigh se tourne vers le théatre et abandonne le projet Gnawa Diffusion. Mais pour ce soir il est bien là avec son sourire et son humour. Gnawa Diffusion produit toujours un reggae aux accents gnawa rythmé par les kerkabous et le gumbri.
Si le son est toujours le même, les gnawa Diffusion ont perdu de cette énergie qui les caractèrisait. Un Gnawa Diffusion toujours présent mais apaisé sans aucun doute....
Critique écrite le 09 août 2007 par mister bc
Envoyer un message à mister bc
Voir toutes les critiques de concerts rédigées par mister bc
Stade Pratesi - Aix en provence : les dernières chroniques concerts
Festival Zik Zac : Dupain + Toumast + Orchestre National de Barbes par Mystic Punk Pinguin
Stade Pratesi - Aix 13, le 06/07/2007
Un festival de musique populaire à Aix la bourgeoise ? Ouais je vois bien vos sarcasmes là bas au fond. Déjà le terme musique populaire cadre mal avec cette ville qui préfère investir 70 millions d'euros dans un nouveau théâtre au détriment des assos de musiques actuelles qui se bougent (cf : www.aixenlive.com ). Mais aussi parce que, avouons le,... La suite