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Chronique de concert Robert Jon and the Wreck
Mardi 3 décembre 2024 : 6495 concerts, 27243 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Robert Jon and the Wreck
Enfin. Après vingt mois de disette musicale, nous reprenons le chemin des salles de spectacle. Si le monde d'aujourd'hui est sensiblement différent de celui d'hier, le rock actuel ressemble à s'y méprendre à celui d'il y a un demi siècle.
Prenez Robert Jon and the Wreck, puisque c'est d'eux qu'il s'agit. Leur son nous transporte à la grande époque de Muscle Shoals: duels de guitares sudistes, piano bastringue, section rythmique souple et funky, le tout enrobant des chansons parfaitement ciselées. Et pourtant à aucun moment n'avons nous eu l'impression d'assister à un concert rétro, nostalgique, vieux con. C'est parce que ce style et ce son sont (son sont!) intemporels.
Les envolée lysergiques du guitariste lead Henry James rappellent Jimi Hendrix, Carlos Santana et Allen Collins, et la voix du leader Robert Jon Burrington fait penser à celles de Jon Popper (Blues Traveller) et Warren Haynes (Gov't Mule).
Si les musiciens de Robert Jon and the Wreck perpétuent l'esprit et les codes du rock sudiste d'antan (heureusement sans se vautrer dans certains de ses travers idéologiques), ils viennent étonnamment de Californie, et c'est sans doute à cela qu'on doit un certain côté "pop ensoleillée" dans les compositions.
Mais, trêve de catalogage. RJ&tW, c'est du rock et du bon. Du très bon. Un rock qui sent bon tout ce qu'on aime dans la musique américaine: le blues, la soul, la country. Un pot-au-feu funky dans lequel mijotent the Band, Little Feat, les Allman Brothers, Lynyrd Skynyrd, les Jayhawks, Gov't Mule, Tom Petty, Jason Isbell, Leon Russell et les fleurons de l'écurie Stax.
Nous ne pouvions rêver de meilleur retour aux joies de la musique live que cette communion intense et bon enfant autour d'une musique fédératrice et généreuse, une musique qui va chercher le rock du passé pour l'emmener vers le futur. Chapeau (de cow-boy).
Photos, setlist et chronique (en anglais) à retrouver sur www. ElectricEyeRock.com
Prenez Robert Jon and the Wreck, puisque c'est d'eux qu'il s'agit. Leur son nous transporte à la grande époque de Muscle Shoals: duels de guitares sudistes, piano bastringue, section rythmique souple et funky, le tout enrobant des chansons parfaitement ciselées. Et pourtant à aucun moment n'avons nous eu l'impression d'assister à un concert rétro, nostalgique, vieux con. C'est parce que ce style et ce son sont (son sont!) intemporels.
Les envolée lysergiques du guitariste lead Henry James rappellent Jimi Hendrix, Carlos Santana et Allen Collins, et la voix du leader Robert Jon Burrington fait penser à celles de Jon Popper (Blues Traveller) et Warren Haynes (Gov't Mule).
Si les musiciens de Robert Jon and the Wreck perpétuent l'esprit et les codes du rock sudiste d'antan (heureusement sans se vautrer dans certains de ses travers idéologiques), ils viennent étonnamment de Californie, et c'est sans doute à cela qu'on doit un certain côté "pop ensoleillée" dans les compositions.
Mais, trêve de catalogage. RJ&tW, c'est du rock et du bon. Du très bon. Un rock qui sent bon tout ce qu'on aime dans la musique américaine: le blues, la soul, la country. Un pot-au-feu funky dans lequel mijotent the Band, Little Feat, les Allman Brothers, Lynyrd Skynyrd, les Jayhawks, Gov't Mule, Tom Petty, Jason Isbell, Leon Russell et les fleurons de l'écurie Stax.
Nous ne pouvions rêver de meilleur retour aux joies de la musique live que cette communion intense et bon enfant autour d'une musique fédératrice et généreuse, une musique qui va chercher le rock du passé pour l'emmener vers le futur. Chapeau (de cow-boy).
Photos, setlist et chronique (en anglais) à retrouver sur www. ElectricEyeRock.com
Critique écrite le 15 septembre 2021 par Electric Eye
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