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Chronique de concert Rocio Molina
Mardi 5 novembre 2024 : 7119 concerts, 27217 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Rocio Molina
Même si 99% de mes sorties culturelles sont des concerts il m'arrive aussi de temps en temps d'aller voir autre chose. Préférant le spectacle vivant (pour les films je rattrape mon retard quand je prends l'avion) c'est donc essentiellement théâtre et danse. Ce soir nous étions au Pavillon Noir à l'invitation des Jean Phi et j'ai même profité qu'il y ait (comme de plus en plus souvent) de la musique live sur scène pour prendre mon appareil (une fois l'autorisation obtenue) ... et c'est la raison pour laquelle je me permets de vous parler de ce spectacle de flamenco moderne sur Concertandco.
Inutile de préciser qu'avant ce soir je n'avais jamais entendu parler de Rocio Molina enfant terrible du flamenco qu'elle bouscule sacrément tout en en gardant les principaux codes semble-t-il. Lorsque la pièce pour 1 danseuse et 4 musiciens, créée en 2016 (et dont le film de la création et du spectacle est en vente à la fin) commence xe sont les 4 musiciens qui font leur entrée sur le fond de la scène, à savoir : Eduardo Trasserra (guitare / compos), José Angel Carmona (chant, basse), José Manuel Ramos "Druco" (compas, percussions) et Pablo Martin Jones (batterie, machines)
Dans mon souvenri (c'était il y a presque un mois déjà) ils ont attaqué avec un gros son ... chant gitant accompagné par guitare saturée (j'ai pensé à Rage Against the Machine) - j'ai même mis mes bouchons - j'ai aussi noté le mot "Assasenido". et zou ils sont repartis. Elle arrivera seule et commencera à danser dans le silence (la consigne était : pas de photo pendant les 20 premières minutes) finissant par se mettre nue pour se changer devant nous ...
Des costumes elle en changera plusieurs fois ... pas forcement ce que j'ai préféré (jogging Adidas, paquet de chips entre les jambes, robe trempée dans la peinture, kimono ... mais il faut reconnaitre que ça n'était ni monotone ni classique. Entouré des musiciens qui tapent des mains, chantent, lui donnent la réplique elle me captivera pendant une bonne heure et demi.
De sa danse tout en tension, force et grimaces se dégage une certaine violence, ... par moment j'ai pensé à une corrida. En fond de scène un écran qui après avoir servi à projeter une lune servira à renvoyer l'image de la scène vue de haut (je ne savais plus où regarder). L'entente et la complicité entre Molina et ses musiciens est palpable ; une certaine distance aussi ...
Le spectacle finira avec un morceau un peu kitchouille. Et si je pense que les puristes du flamenco n'ont pas forcement apprécié (c'est bête ce que je dis, les puristes doivent la connaitre et ne seront pas venus si ils n'aiment pas) nous en tout cas on a passé un très chouette moment ... qu'on a ensuite terminé dans une brasserie non loin du Pavillon Noir ...
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Critique écrite le 06 juin 2019 par Pirlouiiiit
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