Chronique de Concert
Rock In The Barn 2020 - 12 septembre : This Is The Kit, Warmduscher, Johnny Mafia, Bryan's Magic Tears, Structures, Péniche
Ferme de Bionval (Ecos), Vexin-sur-Epte 12 septembre 2020
Critique écrite le 12 octobre 2020 par Pierre Andrieu
Enorme final le samedi 12 septembre pour l'édition 2020 du festival Rock In The Barn, avec une belle salve de concerts explosifs et réjouissants (par ordre d'apparition) : Péniche, Bryan's Magic Tears, This Is The Kit, Structures, Johnny Mafia et Warmduscher !
Comme la veille avec Slift, Michelle Blades, Yin Yin, Al-Qasar, MNNQNS et Polycool (chronique du jour 1 ici), le strict protocole sanitaire appliqué sur le superbe site de la ferme de Bionval n'empêche pas de profiter un max des concerts, les artistes comme le public ne demandant qu'une seule chose : faire la fête ensemble. Après avoir visité dès potron-minet les jardins et la maison de Claude Monet à Giverny (c'est très beau mais c'est cher et il faut aimer la compagnie des retraités allemands et autres touristes asiatiques adeptes du selfie à répétition), on se rend le plus tôt possible à Ecos pour découvrir l'alléchante programmation du jour 2. Bonne idée, car ça va commencer fort !
Péniche
C'est le groupe angevin Péniche qui accueille les premiers festivaliers dès 16h30 en jouant son post rock 'n punk ultra marquant sur une scène "improvisée" à même le sol à l'entrée du site. Il fait beau et chaud, la bière artisanale servie par le bar est excellente, le public est bouillant et le jeune combo susnommé (ce n'est pas sale) qui officie en format guitare/basse/batterie instrumental donne tout, ravi de jouer sa ligue des champions à lui, comme le dira un des musiciens. Qu'y a-t-il de mieux que de s'alcooliser gentiment en bonne compagnie à l'heure du thé pendant qu'un groupe joue à fond les ballons ? Rien (ou presque), si l'on est fan de festivals, comme il semble bien que ce soit notre cas !
Inconnu au bataillon, Péniche défonce tout en balançant sans fioritures, mais avec moult grimaces de souffrance, les titres survoltés, trippants et bien branlés qui figurent sur son dernier EP, l'impeccable "ATLAS" (à écouter ici). On est encore loin du succès de masse ("on va vous jouer la une du EP, il y a un buzz sur celle-là : on a douze écoutes sur spotify !") mais s'il multiplie les concerts de cette trempe, Péniche va faire parler de lui. Et pas qu'un peu.
Bryan's Magic Tears
Après avoir croisé un mec arborant fièrement un joli t-shirt Isabelle Huppert (et pourquoi pas ? Après tout, elle a bien fait un disque avec Jean-Louis Murat... ) et apprécié moyennement la prestation du bien nommé Gaétan Nonchalant ("Voulzy, on t'a reconnu !", balance un spectateur taquin), on se prend une nouvelle fois en pleine face la classe à l'état pur des Parisiens renfrognés de Bryan's Magic Tears, qui, s'ils ont toujours plus ou moins l'air de se faire chier (surtout le chanteur/guitariste), ont l'immense mérite d'enchaîner les morceaux qui tuent dans le genre "je réussis à créer une version actuelle de My Bloody Valentine et The Jesus And Mary Chain tout en faisant mon truc perso".
Voix brumeuse et droguée sur mur du son saturé, le tout avec mélodies catchy qui affleurent : le contrat est respecté ! Ajoutez à cela les effets euphorisants de la Pale Ale (bien fraîche et houblonnée, c'est pas de la pisse Heineken, quoi !) sans oublier la joie d'être dans un champ avec des vrais gens (et pas devant un écran pour un live à la con sur instagram signé par un folkeux vegan hipster) et vous obtenez de belles ondes de plaisir qui parcourent tout votre corps. Vivement la suite des aventures et le successeur de l'album "4AM" pour Bryan's Magic Tears !
This Is The Kit
On change de scène et de style juste après pour communier une heure durant avec la folk inspirée de This Is The Kit, qui se présente en version "groupe complet" avec sa leadeuse Kate Stables à la guitare, au banjo et au chant, Jessie Vernon (le songwriter de Morning Star) à la guitare lead et une bonne section rythmique basse/batterie. La divine vocaliste et ses super acolytes apprécient visiblement au plus haut point de rejouer sur scène, offrant de très beaux instants entre folk, pop et rock au public avec leurs compositions aussi passionnantes que touchantes. Celle qui s'apprête à publier un nouveau disque le 23 octobre ("Off off on") en égraine de généreux extraits en Normandie, faisant montre d'une joie de vivre et de jouer qui ajoute encore au bonheur d'être là tous ensemble. L'Anglaise basée en France ira même jusqu'à avouer avoir pleuré d'émotion en assistant à "son premier concert en 1000 ans", celui, il est vrai très bien envoyé, de Péniche. Bonne ambiance à Bionval !
Structures
Petite pause ensuite : on s'endort un peu sur le set poussif des Espagnols de My Expansive Awareness (dans un style trop calqué sur le difficilement égalable Brian Jonestown Massacre), avant de se faire électriser sèchement par la fougue de Structures, qui arrive sur scène avec l'intention de casser la baraque et qui... déboîte tout ! On avait déjà eu un aperçu assez tétanisant de la " Rough Wave " ourdie par le groupe amiénois au Printemps de Bourges en 2019, il récidive encore plus violemment à Rock In The Barn, galvanisé par des mois d'abstinence scénique et la publication d'un excellent nouveau titre nommé "Robbery", dont le final qui déchire fait en substance "I know we're all infected", ce qui fait écho à une certaine situation sanitaire.
En écoutant ce titre joué de manière ultra tendue (et le reste de la set list en forme de boulet de canon), on ne peut que constater que Structures fait partie des fers de lance de la relève post punk made in France, avec un potentiel pour cartonner dans notre beau pays, certes, voire même pour s'exporter hors de nos frontières. Inutile de préciser que le remplacement au pied levé du groupe anglais bloqué chez lui par ce fucking Covid 19, Hotel Lux (vu en forme à la Route du Rock Hiver début mars 2020), a été parfaitement exécuté, c'est le cas de le dire.
Johnny Mafia
Il est 21 heures 30, tout le monde commence à être bien chaud, Johnny Mafia arrive à point nommé pour foutre le gros bordel qu'on est en droit d'attendre dans un festival complet (yeah !), dans le plus total respect des mesures barrière, bien évidement monsieur Castex. Justement, on est au premier rang au niveau de la crash... barrière et dès le début du show des jeunes foufous originaires de Sens, on est tellement heureux d'entendre des grosses guitares punk jouées à fort volume et des cris de sauvageons en manque de sexe qu'on a envie de la défoncer à grands coups de pieds, la barrière. On se contente de taper dessus le plus fort possible en hurlant, mais le cur y est. Voilà, c'est malin, Johnny Mafia nous énerve positivement, comme tout bon concert de punk ou de rock 'n roll !
Loin de s'arrêter en si bon chemin après avoir fait sauter tout le monde en l'air, la bande surexcitée, d'humeur bien belliqueuse, appuie encore plus sur le champignon à chaque nouveau morceau. Résultat ? C'est le pied, comme dans un concert de Ty Segall en mode "je pète tout". Et ouais, à force de jouer partout et tout le temps, les Johnny Mafia sont en passe de tutoyer leur maître sur son propre terrain de jeu. Un dernier "bon mot" bien con de la part du guitariste /chanteur ("on n'était pas prévus à l'affiche mais heureusement le coronavirus a infecté un autre groupe ") et hop c'est fini. On en avait presque oublié notre déception de manquer le concert - annulé pour la raison que vous connaissez - des Suédois Kraut Pysché des Big Byrd, qui promettait pourtant d'être mémorable ! Ce sera pour une autre fois, espérons-le.
Warmduscher
Comme on a tout donné depuis le milieu de l'après midi, il nous reste juste assez de forces pour prendre une dernière tranche de Warmduscher, déjà vu trois fois en peu de temps mais dont il faut bien avouer qu'il est difficile de se lasser. Car quand il s'agit de faire du sale en matière de rock, les cinq Anglais se posent là, toujours au premier rang à lever le doigt pour dégoupiller sans crier gare des grenades donnant envie de se vautrer dans la fange façon "sex and drugs and rock 'n roll". Emmené par le traditionnel prédicateur fou au micro (toujours habillé en jogging et chapeau de cowboy, la classe, ou pas !), le combo basé à Londres déroule une série de morceaux très à propos pour danser puis faire n'importe quoi avec son corps. En plus de son extravagant chanteur, Warmduscher a de multiples atouts : son bassiste ultra groovy tout en étant punk, son guitariste acéré échappé de Fat White Family, son clavier pas aimable mais toujours prêt pour appuyer sur la touche qui va bien entre deux décapsulages de bières. Comme on le disait en intro, il est vraiment difficile de se lasser des inarrêtables Warmduscher, toujours ok pour mettre le feu quand on a fait appel à eux.
Merci au festival Rock In The Barn pour cette enthousiasmante édition 2020 qui fera partie des grands moments d'un été qui aurait pu être bien triste sans cela. On ne peut qu'encourager tous les fans de musique indé à tenter l'aventure l'année prochaine.
Photos : Titouan Massé titouanmassephoto.com, www.facebook.com/titouanmassephoto, twitter.com/titouanbzh, www.instagram.com/tmphotograph, titouanmasse.tumblr.com, www.flickr.com/photos/titouanbzh...
Site et réseaux sociaux du festival : www.rockinthebarn.com, www.facebook.com/rock.in.the.barn, www.instagram.com/rockinthebarn...
Critique écrite le 12 octobre 2020 par Pierre Andrieu
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