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Chronique de concert Ryff
Jeudi 28 novembre 2024 : 6546 concerts, 27236 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Ryff
Il y a bien longtemps que je n'avais pas mis les pieds dans un club privé discothèque ou "boite de nuit". Ce n'est pas l'envie de me trémousser sur une piste de danse qui me fera me déplacer ce soir, mais plutôt la perspective d'une petite soirée conviviale animée par un groupe de Rock Lyonnais du nom de RYFF, dont j'ai eu le loisir de rencontrer les membres grâce à leurs projets parallèles tel que Rebell8 ou Demon Eyes.
Composé de Fred Dentzler au chant, Yves Combier à la guitare, Alex Collard à la basse et Thierry Scarlatti derrière les fûts, le groupe existe depuis une dizaine d'années environ et depuis 2 ans sous cette formation. Trois opus sont disponibles, dont le dernier 6 titres "Mondes éternels", en contactant le groupe.
Ryff officie dans un rock français aux influences diverses et variées de Noir désir à Alain Bashung ou Aston Villa en passant par un côté émotionnel à la Jacques Brel ou encore William Sheller, dont le groupe interprète des titres.
site web du groupe : https://www.myspace.com/ryff1
C'est donc dans cette petite discothèque où fauteuils, poufs, bar, ambiance tamisée et fond sonore sur Indochine sont de mise que le groupe envahira ce qui doit être la piste de danse habituellement. Une ambiance avec des éclairages de discothèque qui tranche un peu avec les concerts habituels, je ne suis pas habitué aux boules à facettes et divers jeux de rayons lumineux au sol. Ce soir environ deux heures de concerts sont prévus avec pas moins d'une vingtaine de titres dont diverses reprises de titres classiques de la chanson française.
Comme très souvent lors de ces soirées, le concert débute plus vers 22h que 21h30. Après trois titres joués Ryff interprétera "La nuit je mens" de Alain Bashung, titre que j'aime beaucoup, avant de continuer sur des compositions. Et s'il y a bien un artiste français pour lequel j'ai un énorme respect et que je considère comme un icône de notre pays c'est Jacques Brel, alors la reprise du titre "Amsterdam" me comblera. Dans un style différent "Tostaky" de Noir Désir me renverra 15 ans en arrière à l'époque où je travaillais sur les organisations de tremplins rock en région Parisienne et où il n'y avait pas un groupe qui ne reprenait pas du Noir désir.
Thierry quittera ses fûts afin de prendre une guitare acoustique pour introduire la deuxième partie de ce concert. Entre compositions et reprises, le groupe enchaînera les titres, dont l'un sera en hommage à une amie décédée. Le groupe attendra également minuit passé afin de souhaiter un bon anniversaire à une personne présente dans la salle. Bref, vous l'aurez compris, simplicité et détente au rendez-vous ce soir. En ce qui concerne le public, je dirai une trentaine de personnes mais une bonne ambiance qui fera que le groupe nous gratifiera d'un rappel composé de "67/Vivre un jour/Amsterdam" qui clôtureront cette soirée. Une soirée très sympa, simple, dans une ambiance intime et conviviale, presque un concert privé, qui change des "gros" concert dans une grande salle, et que j'apprécie tout autant.
Il manquait juste une reprise du titre "Emmenez moi" de Charles Aznavour et mon bonheur aurait été complet ! En tout cas le rendez-vous est fixé pour revoir les membres mais sous une autre formation plus rock'n'roll lors du festival de Seyssuel qui se tiendra prochainement dans notre région.
Silence
Colibri
Le temps d'un rêve
La nuit je mens
Bleu orange
Dresden
Comme elle vient
Vivre un jour
Amsterdam
De n'être que moi
Olga & Charles-Henri
Je suis venu te dire ...
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Monde éternels
Back in the USSR
Angie / Pour le reste
67
Babylonia
Un homme heureux
A l'orée d'ailleurs
Existentia
Du bout des doigts
Raisonne
Tostaky
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67
Vivre un jour
Amsterdam
Critique écrite le 28 mai 2011 par Abigail Darktrisha
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