Chronique de Concert
J'ai revu Saez sur arte, un soir où j'étais fatigué. il avait mal au ventre alors il pleurait par terre, pendant que ses musicos jouaient. ça arrive d'avoir la colique. On a le ventre serré alors on fume un buzz pour s'occuper l'esprit à autre chose. Et puis on raconte n'imp'. comme damien, Quand ils l'ont ensuite interviewés ce jour-là... Ca arrive...
Le temps a passé, un second album est arrivé et ma copine m'a assuré qu'il était pas mauvais. Je me suis donc rendu à l'Open festival pour l'écouter parmi d'autres. Le gars est du coin. Devant ses potes, il allait assurer. Je le pensais sérieusement. J'étais convaincu. J'ai été déçu. Vraiment. Franchement, le brouhaha d'un supermarché m'aurait été moins pénible. Mais j'ai tout vu, tout entendu, alors je vous raconte. je vous préviens, c'était NUL. allons-y quand même. Faut parler après un traumatisme...
Ca a débuté par une mise en scène (minable) : des phrases, de la musique et enfin l'idole (sic). J'étais déjà consterné. Les mains dans le dos, il s'est approché du micro. Sérieux, vêtu comme un führer, bouli a pris un ton grave. Il a miaulé quelques phrases insensées et il a demandé au public de bouger. Assurément, il aurait fallu l'aider. Immobile et hautain, il remuait ses mains pour commander sa troupe. Et puis il s'est roulé par terre, il a encore débité des inepties, des idées préconçues ; Et j'ai senti son public de groupies frémir de la croupe. J'étais à la star académy. Au début, quand on leur apprend à chanter et à se tenir. En tout cas, ça n'avait rien à voir avec ses albums. Les chansons étaient remodelées (comprenez : trucidées). Bref, c'était chiant à mourir. Parfois même, il se barrait : il devenait lucide. De mon côté, je me serais bien assis au milieu de la salle. Je ne risquais rien. Hormis quelques hystériques fidèles au gourou, tout le monde était blasé. L'emmerde généralisé. Seules les baffes faisaient remuer les vêtements d'une foule figée devant tant d'arrogance et de médiocrité...
Pour résumer, c'était vraiment mauvais. alors, franchement, si le petit mao se pointe vers chez vous, gardez vos sous, votre temps et surtout vos tympans. J'ai payé. Ca suffira.
Critique écrite le 20 novembre 2002 par yiah
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